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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Pas de cas de variole du singe au Burundi

Pas de cas de variole du singe au Burundi

Le ministère de la santé publique et de la lutte contre le SIDA tranquillise qu’il n’y a pas de cas de maladie de variole du singe (Mpox) en commune Mugamba de la province Bururi. Dans une déclaration sortie ce jeudi 18 juillet 2024, la ministre de la santé a précisé que les recherches médicales continuent pour connaître réellement la maladie qui a infecté les habitants de la commune Mugamba. Une maladie qui a déjà emporté la vie d’une fille de cette commune.

 «  Une fille de 9 ans qui a consulté le 07 juillet 2024 la clinique Muramba en commune Mugamba de la province Bururi pour des éruptions généralisées, une toux, une fièvre de 40 degrés Celsius. Malheureusement, cette enfant est décédée le lendemain le 08 juillet 2024. La même symptomatologie a été observée chez deux autres membres de sa famille. D’autres cas suspects ont été signalés à l’hôpital militaire de Kamenge et à l’hôpital national de police en mairie de Bujumbura et ils sont sous suivi médical », a expliqué Dr Lydwine Baradahana, ministre de la santé publique.

Après avoir appris ces informations, le ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida a vite dépêché des équipes multidisciplinaires avec l’appui de l’OMS pour mener des investigations approfondies et faire des prélèvements pour des analyses au laboratoire. Au total, cinq personnes ont été prélevées.

Après analyse des échantillons de la part du laboratoire national de référence de l’INSP, les résultats sont revenus négatifs à la variole du singe (Mpox). La ministre en charge de la santé au Burundi a également précisé que les équipes d’investigations sont occupées à effectuer des tests de diagnostics différentiels pour éliminer d’autres pathologies comme la varicelle, la rougeole, l’herpès, la syphilis ou des allergies médicamenteuses.

«  Des échantillons ont été envoyés au laboratoire spécialisé dans la recherche des maladies virales se trouvant en Ouganda pour chercher et éliminer tout autre type de Mpox non détectable par le kit utilisé au Burundi », a souligné Dr Baradahana.

« Provisoirement, nous annonçons sur la base des résultats obtenus au laboratoire de l’INSP que la cause du décès de la fille de Mugamba n’est pas liée au Mpox », a déclaré la ministre de la santé.

Dr Lydwine Baradahana a de plus interpellé les Burundais à suivre rigoureusement les mesures de prévention recommandées pour se protéger contre les maladies infectieuses, surtout que la sous-région fait face à l’épidémie de la variole du singe à l’est de la République Démocratique du Congo. Elle a enfin rappelé que toute personne présentant les symptômes d’une maladie infectieuse doit de se présenter le plus rapidement possible à une structure sanitaire la plus proche pour une prise en charge adéquate.

 

 

Alerte sur une étrange maladie contagieuse en commune Mugamba

Alerte sur une étrange maladie contagieuse en commune Mugamba

La commune Mugamba de la province Bururi fait face à une maladie non encore identifiée, mais qui est très contagieuse. La maladie est caractérisée par des éruptions cutanées et une fièvre aigue associée à des difficultés respiratoires. Enfants et adultes sont tous contaminés par cette maladie qui a déjà fait un mort.

Les habitants de la commune Mugamba font savoir que la maladie s’est manifestée depuis deux semaines. Le malade présente les symptômes d’un malade de la malaria et a aussi des éruptions cutanées partout. « La personne contaminée a de la fièvre comme un malade du paludisme, avec de grandes éruptions cutanées sur tout le corps. Il lui est également difficile de respirer comme si l’appareil respiratoire serait bouché. » Indique notre source de Mugamba qui précise que la maladie inconnue attrape enfants comme adultes.

Les examens médicaux qui ont été faits jusque-là n’ont rien révélé. Cette maladie qui est aussi très contagieuse a déjà fait un mort, un enfant de la colline Nyakimonyi de la zone Vyuya en commune Mugamba, c’est dans le district sanitaire de Matana. Ceux qui sont déjà contaminés sont alités dans les hôpitaux d’Ijenda, Vyuya et Matana.

« Les patients ne sont soumis qu’aux médicaments calmant les douleurs. Ils bénéficient aussi des soins appropriés aux éruptions cutanées et à la mauvaise respiration. Mais il n’y a aucun autre traitement spécifique à ladite maladie, car elle est encore inconnue. »

 Nous n’avons pas pu recueillir les réactions des responsables du district sanitaire de Matana ni le ministère de la santé publique.

 

Burundi : Les inondations à l’origine de la montée du paludisme et du choléra

Burundi : Les inondations à l’origine de la montée du paludisme et du choléra

Multiplication des cas de paludisme au cours de cette année 2024 à travers plusieurs coins du pays. C’est une situation due aux effets du changement climatique. Les études effectuées montrent même un risque de flambée de choléra dans certaines communes de la plaine de l’Imbo.

Une analyse faite sur les 24 premières semaines de 2024 montre une augmentation de 128 % de cas de paludisme par rapport à la même période en 2023. C’est ce qu’on lit dans le rapport de situation sur l’impact des inondations au Burundi. Selon ce rapport, les communes de Bugabira, Kirundo, Ntega, Vumbi, Gashoho et Giteranyi connaissent actuellement une flambée de cas de paludisme avec un risque d'extension à d'autres communes.

Ce rapport produit par OCHA, l’Office de Coordination des Aides Humanitaires, en coordination avec les partenaires humanitaires et les autorités du Burundi et couvrant la situation à la date du 13 juillet 2024, indique que les effets du changement climatique marqués par de fortes pluviométries combinées à des chaleurs extrêmes constituant des conditions propices à la prolifération de maladies également comme le paludisme.

De plus, selon ce rapport, l'apparition précoce de la saison sèche laisse entrevoir un risque d'apparition de flambées de cas de choléra, surtout dans les communes situées sur le littoral du Lac Tanganyika pouvant s'entendre à d'autres localités. L'évaluation et la cartographie des risques sanitaires réalisées, précise le rapport, montre un risque élevé d'une flambée de cas de choléra pendant la période de la saison sèche par manque d'eau potable dans 10 des 34 communes prioritaires. Il s’agit de Mutimbuzi, Muha, Mukaza, Ntahangwa, Rumonge, Bugarama, Gihanga, Mpanda, Bubanza, Rugombo et Bugarama.

Pour faire face à cette situation et éviter une propagation des flambées de cas, des pulvérisations intra-domiciliaires   sont en cours dans les districts sanitaires de Muyinga, Gashoho, Kiremba et Vumbi comme le précise le rapport.

 

 

Mutimbuzi: Des cas de choléra détectés à Gatunguru

Mutimbuzi: Des cas de choléra détectés à Gatunguru

L’épidémie de choléra se manifeste sur la colline Gatunguru zone Rubirizi commune Mutimbuzi de la province Bujumbura. Depuis le début de cette semaine, les agents du secteur de la santé accompagnée des administratifs sensibilisent les habitants de la colline à se protéger contre la maladie.

Depuis le début de cette semaine, les agents du secteur de la santé et les administratifs à la base sillonnent la colline de Gatunguru. C’est pour sensibiliser les habitants de cette localité sur le danger qui les guette : l’épidémie du choléra qui s’est déjà déclaré dans cette localité. Notre source indique être au courant de deux cas. Et les mesures adoptées sont les mesures habituellement prises en cas de choléra.

« Ce sont ces agents de santé qui nous ont appris qu’il y a déjà des cas de choléra ici chez nous, deux personnes ont déjà attrapé cette maladie, mais elles sont toutes guéries. Nous n’étions pas au courant. Ils nous ont dit que nous devons bouillir de l’eau et nous préoccuper de la propreté des latrines. »  Explique un des habitants de la place.

Notre source fait également savoir que les boutiquiers et les détenteurs de cabarets ont été ordonnés de mettre de l’eau dans des seaux pour que leurs clients se lavent les mains à chaque fois qu’ils s’y rendent pour acheter quelque chose. 

« J’ai vu que certains ont commencé à mettre des seaux, ils ont peur que la police ne leur exige des amendes, car la police et les administratifs passent pour vérifier qu’ils ont respecté ces mesures. Mais ils ne sont pas encore nombreux à appliquer la mesure, car l’eau manque beaucoup ici, elle coule une deux fois par semaine. »

 Dans cette zone Rubirizi, les personnes atteintes du choléra sont soignées au centre de santé de Rubirizi. 

Nous n’avons pas encore pu joindre l’administrateur de la commune Mutimbuzi pour avoir sa réaction.   

 

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