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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La rivière Kanyosha menace ses riverains

La rivière Kanyosha menace ses riverains

Les familles qui vivent près de la rivière Kanyosha   au niveau des  quartiers
Busoro et Kamesa, respectivement des zones Kanyosha et Musaga, demandent
aux autorités administratives d’arrêter  les activités d’extraction de moellons,
sable et graviers dans cette rivière. Certaines maisons se sont déjà écroulées  et
des gens ont perdu leur vie des suites de ces activités.
La profondeur de la rivière Kanyosha  ne cesse d’augmenter. La profondeur de
cette rivière dans la jonction des quartiers Busoro et Kamesa   est estimée   à
environ 30 mètres suite à l’extraction  du sable, des  moellons et du gravier. Les
riverains s’inquiètent. « Nous, les habitants des environs de la rivière
Kanyosha,  sommes  menacés par cette rivière à l’ endroit où elle sépare  le
quartier Busoro de la zone Kanyosha et le quartier Kamesa de la zone Musaga.
Cette rivière a une profondeur d’environ 30 mètres alors qu’en 2005 on pouvait
traverser cette rivière à pied. Les responsables des activités d’extractions des
moellonsn sable et gravier sont intouchables alors que cette extraction continue
de causer de dégâts», se plaint un riverain.
Des morts et dégâts sont enregistrés.
Les riverains demandent que les activités d’extraction du sable, moellons et
gravier  dans la rivière Kanyosha soient arrêtées. Des  morts ont été déjà
enregistrées et maisons  détruites. « Nous demandons aux autorités de faire tout
pour arrêter ces activités d’extraction dans cette rivière. C’est à cause d’elles
que la profondeur  augmente.  Le mois passé, deux maisons ont été emportées
par la rivière. Récemment, une autre maison s’est écroulée et il y a des
personnes qui sont mortes. Nous demandons au gouvernement  de
s’impliquer.Malheureusement, les personnes qui font ces activités dans la
rivière semblent intouchables. Dans aucune autre  rivière de la mairie ne se font
de telles activités», déplore un autre riverain.
Dévote NDAYISENGA, administrateur de la commune Muha, reste introuvable
pour qu’elle s’exprime sur les inquiétudes de ces riverains de la rivière
Kanyosha.

L’usage des emballages de récupération se poursuit malgré le dépassement du délai accordé par le BBN

L’usage des emballages de récupération se poursuit malgré le dépassement du délai accordé par le BBN

Les emballages de récupération sont toujours en circulation dans la ville de
Bujumbura comme à l’intérieur du pays alors que le délai accordé par le
Bureau Burundais de la Normalisation et du contrôle de la qualité a expiré
depuis environ trois semaines. La population déplore que le gouvernement
n’a rien prévu pour la substitution de ces emballages de récupération.
Dans les provinces de Cibitoke et Ngozi, les emballages de récupération sont
toujours utilisés. Par rapport au délai fixé par le Bureau Burundais de la
Normalisation et du contrôle de qualité, les habitants de la province Cibitoke
qui se sont entretenus avec la RPA avouent avoir entendu la décision mais ils
expliquent qu’ils manquent les emballages de remplacement. «  En réalité, les
emballages de récupération que ce soit les bouteilles de jus ou encore celles de
Kinju, sont utilisés partout dans la province Cibitoke. Partout, que ce soit
l’huile de palme ou encore d’autres types d’huile, tout est emballé dans ces
emballages de récupération. Et puis, dire que le gouvernement aurait introduit
d’autres emballages de substitution, cela n’a jamais été le cas ici chez nous.
Depuis même l’annonce de la décision du BBN, nous n’avons pas vu d’autres
emballages de substitution. »
Quant à la province Ngozi, la population indique que c’est comme si cette
décision du BBN ne les concerne pas. « La décision n’est point respectée. Les
emballages de récupération sont utilisés sans aucun problème ici à Ngozi. On
dirait qu’aucune mesure interdisant leur usage n’a jamais existée. On trouve ces
emballages de récupération partout dans les boutiques et marchés. Comment ils
peuvent interdire leur usage alors qu’il n’y a pas d’autres emballages de
substitution. Le pire est que même les sachets sont toujours utilisés de même que
ces emballages de récupération telles les bouteilles de Kinju, celles de
Zanzamuka Wine, Karibu, Terama et autres. La mesure n’est pas respectée.»
Les sources de la RPA dans la province Rumonge font savoir que les emballages
de récupération sont également utilisés.
La situation est pareille dans la ville de Bujumbura. « Jusqu’à présent quand
nous achetons de l’huile, on nous sert dans ces bouteilles récupérées. On
utilise les bouteilles des boissons Energie, Aquavie, Tangawizi et d’autres
bouteilles. Que ce soit au marché de Jabe, à Ruvumera, ou encore Chez Sion, on
utilise toujours ces emballages de récupération. » Rapporte un citadin.
Selon les habitants de différents coins du pays, l’application de cette mesure
interdisant l’usage de ces emballages n’est pas pour bientôt suite au manque
d’emballages de remplacement.

La date butoir avait été fixée au 31 mars 2023 par le Bureau Burundais de
Normalisation et Contrôle de la Qualité. La rédaction de la RPA n’a pas encore
pu le joindre Sévérin SINDAYIKENGERA directeur général du BBN pour
s’exprimer là-dessus.

Les inondations de Gatumba : la population menacée par la famine

Les inondations de Gatumba : la population menacée par la famine

La famine menace les habitants de Gatumba après les inondations qui les ont
chassés de leurs ménages. Selon la population de cette zone de la commune
Mutimbuzi en province Bujumbura, la carence de nourriture est due au fait que
ces inondations ont également emportées les cultures.
La population de la zone Gatumba, qui espérait la récolte durant les mois de mai
et juin, s’attend plutôt à une  insécurité alimentaire accentuée. L’un des habitants
de Gatumba fait savoir que tous les champs sont inondés alors que la récolte
était proche. « La faim nous menace ici parce que les mois de mai et juin
constituaient habituellement la période de récolte dans cette zone. Mais la
récolte n’est plus possible du fait que les champs ont tous étaient inondés. Donc
vous comprenez que cela ne fera qu’exacerber la situation d’insécurité
alimentaire. Les cultivateurs ne comptent vraiment pas avoir de récoltes. »
Toutes les plantes devraient être endommagées selon la population de la zone
Gatumba. «  En effet, le manioc, le haricot, les feuilles de haricot, le maïs, les
aubergines et d’autres plantes sont inondées. Donc aucune plante cultivée à
Gatumba n’a été épargnée par ces inondations, du fait que toutes les surfaces
cultivables à Gatumba ont été inondées. » Raconte un habitant de Gatumba
Fatiguée, la population de la zone Gatumba fait savoir que l’assistance
immédiate est plus que nécessaire avant que la famine ne fasse des dégâts. La
rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre le chef de la zone Gatumba pour
s’exprimer sur ces préoccupations de la population.

Inondations de Gatumba : les parents s’inquiètent pour la poursuite des études de leurs enfants

Inondations de Gatumba : les parents s’inquiètent pour la poursuite des études de leurs enfants

Certains parents de la zone Gatumba de la commune Mutimbuzi en province
Bujumbura demandent au gouvernement de préparer les écoles dans lesquelles
leurs enfants débuteront le troisième trimestre de l’année scolaire en cours. Ils
font savoir que leurs enfants ne pourront pas fréquenter leurs anciens
établissements qui sont actuellement entourées d’eaux.
Les écoles envahies par les eaux de la rivière Rusizi c’est notamment l’école
fondamentale Mushasha 1, l’école fondamentale Mushasha 2 et l’école
fondamentale de Warubondo. Nos sources dans cette zone indiquent que ces
écoles sont complètement entourées par les eaux.
Au moment où le début du troisième trimestre de l’année scolaire en cours est
prévu lundi, les parents se demandent comment leurs enfants vont poursuivre
leurs études. Ils demandent aux chargés de l’éducation et aux autorités
administratives de résoudre la question. « Nous pensons que la solution c’est la
délocalisation des élèves vers un autre endroit pour ce troisième trimestre car
c’est impossible d’accéder aux anciennes écoles. »
A part que les inondations ont envahi l’école fondamentale de Warubondo,
même le pont qui mène à cette école a été détruit. « Le pont qui avait été
construit par les habitants de la zone et qui facilitait les élèves et les enseignants à
accéder à l’école fondamentale de Warubondo a été détruit par les inondations. Il
y a un fossé très vaste et c’est très difficile de le traverser à pied. »
Nous n’avons pas pu joindre Siméon BUTOYI, administrateur de la commune
Mutimbuzi pour s’exprimer sur les préoccupations des parents des élèves.

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