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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des pluies diluviennes causent la mort d’une personne et plusieurs dégâts matériels à Nyabiraba

Des pluies diluviennes causent la mort d’une personne et plusieurs dégâts matériels à Nyabiraba

Une personne est morte, vingt maisons d’habitations ont été détruites par de
fortes pluies qui se sont abattues sur les différentes collines de la commune
Nyabiraba en province de Bujumbura dans la nuit de lundi à mardi. Ces pluies
ont également endommagé plusieurs champs de culture, laissant les habitants
de cette localité dans la désolation. Certaines victimes de ces intempéries sont
logées par des voisins et demandent d’être assistés.
Les collines les plus touchées par ces pluies diluviennes sont Mayemba et
Gasarara, toutes de la commune Nyabiraba en province de Bujumbura. Les
témoins sur place indiquent qu’une personne a été tuée par l’effondrement de
sa maison et vingt maisons d’habitations ont été détruites.
Pour le moment, les victimes de ces intempéries sont dans la désolation totale
et sont logées par des voisins, témoigne un habitant de la localité : «  Cette
pluie a coûté la vie à une personne âgée. Elle était à l’intérieur d’une maison
quand cette dernière s’est effondrée et elle est morte sur place. Une vingtaine
de maisons ont été également détruites et certains occupants sont hébergés
par des voisins, d’autres logent toujours dans les décombres. »
Cet habitant de la localité frappée par ces fortes pluies fait également savoir
que plusieurs champs de cultures ont été endommagés et précise que les
sinistrés seront sans doute touchés par la famine. « Plusieurs champs de
cultures dont le haricot, le manioc et les oignons ont été détruits par la grêle.
Les bananerais et les tomates ont été également endommagés par cette forte
pluie. »
La population victime de ces aléas climatiques demande au gouvernement une
assistance en nourriture. Elle demande également à tous les bienfaiteurs de lui
offrir des tôles ou des tentes pour couvrir les maisons dont la toiture a été
emportée afin de trouver un abri surtout en cette période de fortes pluies. A ce
propos, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre l’administrateur de la
commune de Nyabiraba.

Des déchets de la honte au chef- lieu de la province de Mwaro.

Les déchets des latrines du commissariat provincial de la police à Mwaro inquiètent les habitants des environs. Ces déchets s’observent depuis longtemps et toutes les autorités le savent bien mais affichent une négligence face à ce problème. Les habitants de la localité demandent aux autorités provinciales de se ressaisir et de résoudre ce problème avant que les maladies liées aux mains sales ne se déclarent.

Ce commissariat provincial est situé à Gatare non loin du bureau du gouverneur de la province de Mwaro. Selon une source de la RPA à Mwaro, presque tous les bureaux administratifs se trouvent à proximité de ce commissariat. « Ce commissariat se trouve à Gatare à 700 mètres du bureau du gouverneur. Près du bureau du gouverneur, il y a le bureau du médecin provincial et celui du directeur provincial de l’éducation, juste à quelques mètres, il y a un autre bureau du parquet de la république. En un mot, tous les bureaux des autorités provinciales sont à proximité de ce commissariat», révèle une source.

Les déchets des latrines de ce commissariat provincial de la police se déversent sur une route empruntée souvent par toutes ces autorités pour se rendre à leurs bureaux. L’indifférence de ces dernières face à cette insalubrité pousse les habitants de les accuser de négligence. «C’est très frustrant, honteux voire  incompréhensible de voir ces déchets provenant des latrines de ce commissariat se jeter depuis longtemps dans la route au vu et au su des autorités. Même l’administrateur de la commune Gisozi passe souvent sur cette route pour se rendre à son bureau. Ce n’est que de la négligence des autorités car tout le monde connaît la situation», a- t- elle poursuivi.

Chaque fois que les autorités veulent faire quelque chose pour aménager l’endroit où se déversent ces déchets, elles font travailler les détenus sans aucune protection. Les habitants de la localité craignent pour leur santé et celle des détenus. «Vraiment ça dégage des odeurs nauséabondes. Ces déchets se dirigent directement vers l’entrée d’une habitation.  Ne soyez pas étonnés si un jour vous entendez des maladies liées aux mains sales envahir notre province. Des fois s’ils veulent diminuer ces déchets, ils font travailler les détenus sans aucune protection. Ils leur donnent des bidons, des seaux et sans même de masques. Les détenus sont aussi des humains. Nous demandons que leur droit soit respecté », plaide- t- elle.

Les habitants de la province de Mwaro demandent aux autorités de se ressaisir et de faire tout leur possible pour résoudre ce problème avant qu’il ne soit tard.

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de  contacter le Colonel Gasanzwe Gaspard, gouverneur de la province de Mwaro, son téléphone sonnait sans que personne ne décroche.

Inondations de Gatumba : la population réclame la digue

Inondations de Gatumba : la population réclame la digue

Certains habitants de Gatumba n'ont plus d'abris après les inondations qui ont
envahi leurs ménages depuis le début de la semaine dernière. Les habitants de
cette zone de la commune Mutimbuzi de la province Bujumbura demandent au
gouvernement de leur construire des digues.
Les habitants des quartiers Kinyinya et Mushasha, qui ont été envahis par les
eaux de la rivière Rusizi, demandent aux autorités habilitées de trouver des
solutions immédiates pour les eaux sales déversées dans les ménages et dans
les rues suite aux débordements des latrines. Certains d’entre eux expliquent
qu’ils sont hébergés par les voisins et que d’autres passent la nuit dans les rues.
Ils indiquent qu’ils ne peuvent pas se réfugier dans les sites des déplacés de
parce qu’il n’y a pas assez de nourriture. Il ne serait plus possible de faire leurs
activités génératrices de revenus qui leur permettaient de survivre. « Il y a ceux
qui sont partis dans les sites parce qu’ils n’avaient pas de choix sinon la majeure
partie sont toujours ici dans la rue. Pendant la nuit, ils dorment sous des
couvertures ou des tentes qu’ils érigent dans la rue ou tout près des habitations
des voisins. » Les habitants de la zone Gatumba demandent au gouvernement
de leur construire des digues comme promis. La construction des digues c’est
ce qu’a également rappelé le chef de la localité Komera du secteur Mushasha 2
Logatien Bandyambona lors de l’interview accordée aux journalistes de
différents médias le mardi dernier. « Nous demandons au gouvernement de se
ressaisir et de tenir sa promesse en ce qui concerne les digues sinon toute cette
partie va être engloutie par les eaux. Et vous journalistes aidez-nous à
demander où ils en sont. Nous continuons de faire des réclamations et ils nous
disent que c’est pour bientôt mais nous ne savons pas où ils en sont. Nous
pouvons reconstruire ces maisons qui ont été détruites, nous n’avons pas de
choix. Mais d’abord, que le gouvernement nous érige ces digues. »
La zone Gatumba de la commune Mutimbuzi a été envahie à plusieurs reprises
par les eaux suite aux crues de la rivière Rusizi et du lac Tanganyika depuis trois
ans.

L’accès au Lycée Communal de Kinyinya reste problématique suite aux inondations.

Les enseignants du Lycée communal de Kinyinya en commune Mutimbuzi de la province Bujumbura demandent aux autorités communales de trouver une  solution  aux inondations qui menacent les bâtiments de cette école. A 4 jours de la rentrée scolaire 2022-2023, les efforts déjà fournis par les parents et les élèves pour canaliser l’eau ont été vains.        

Les immeubles abritant le Lycée communal de Kinyinya situé en commune Mutimbuzi de la province  Bujumbura sont pour le moment encerclés par les eaux, résultat des inondations dues à la montée du lac Tanganyika  ainsi que le débordement  des rivières Mpanda et Rusizi. Ces eaux  ont même déjà  pénétré à l’intérieur de certaines salles de classes. A 4 jours   de la rentrée  scolaire, certains  enseignants prestant à cette école craignent de ne pas être capables de franchir les portes des salles de classe. « Même si la rentrée  scolaire approche, nous, enseignants qui prestons au Lycée communal de Kinyinya, avons beaucoup de problèmes. Vous savez qu’il pleut beaucoup  au  mois de septembre. Il est très difficile  de quitter la route  goudronnée qui passe devant l’endroit dénommé chez Serges pour atteindre le Lycée  communal de  Kinyinya. Il n’y a vraiment pas aucun point de passage. L’école  a été complètement inondée par des eaux, des eaux  qui sont pas été absorbées même pendant la saison sèche», a indiqué un des enseignants. 

Ces enseignants indiquent que même  les efforts  fournis par les parents et les élèves pour créer le passage à cette eau ont été vains. Ils demandent alors l’intervention  des autorités communales. « Il y a quelque temps, les élèves en collaboration avec les parents avaient essayé de faire dévier ces eaux à l’aide des sacs remplis de sable. C’était dans le but de chercher  comment les enseignant et élèves puissent accéder aux bâtiments scolaires. Malheureusement, leurs efforts ont été vains car les eaux  ont continué à monter avec pression. Autre chose, les  déchets en provenance des toilettes ont débordé et nous craignons d’attraper des maladies. Ce qui serait mieux, c’est qu’on nous cherche  un autre endroit pour construire des écoles préfabriquées afin que les élèves  puissent continuer à  bien étudier. Nous demandons alors que  la commune  trouve  solution à ce problème qui  hante cette école», a- t- il ajouté.

A ce sujet, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Siméon Butoyi, administrateur de la commune de Mutimbuzi, pour recueillir sa réaction.   

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