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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les agriculteurs de la vallée de Rurambira refusent le dictat des autorités locales.

Les agriculteurs de la vallée de Rurambira à cheval entre les communes de Rusaka, Kayokwe et Gisozi s’insurgent contre les décisions des autorités locales les contraignant de cultiver une seule semence de leur choix. Selon eux, cette pratique entraîne de mauvais rendements.

Les habitants qui cultivent les champs se trouvant dans la vallée de  Rurambira déplorent que l’administration locale a l’habitude de les imposer la culture d’un seul type de semence. Ces cultivateurs qui se réunissent dans cette vallée en provenance des communes  de Rusaka, de Kayokwe et de Gisozi indiquent que cette stratégie affaiblit plutôt que d’accroitre leur récolte.  Ils font également savoir que les autorités locales les obligent souvent même à planter des cultures qui ne sont pas compatibles avec la saison culturale ou encore avec la qualité du sol cultivable. « Les autorités territoriales convoquent des réunions hâtives et prennent des décisions  arguant qu’ils veulent nous aider à mieux cultiver alors que nous trouvons que ces mesures entrainent la régression. La dernière fois, ils nous avaient tous obligés  à semer uniquement de la pomme de terre. Pourtant, il y a des parties où la patate douce ou le maïs sont plus rentables.  C’est comme si ils nous rendaient impuissants. Cela arrive souvent et la dernière fois, nous avons connu la famine et la misère », se plaint un des agriculteurs.

Ces agriculteurs fustigent ce genre de mesures non rentables car, disent-ils, même si les autorités administratives expliquent que la vallée constitue une terre domaniale, la population y perd le peu de ses semences qu’elle avait eu du mal à  épargner. « Ce sont des mesures indiscutables. Ils nous disent que la vallée appartient à l’Etat et non à la population. Ils menacent les citoyens de leur retirer ces champs  s’ils ne se conforment pas aux décisions prises pour les donner aux autres. Cela veut dire que les personnes qui refusent de suivre ces instructions deviennent immédiatement des dissidents. Vous comprenez que c’est plus grave », poursuit- il.  

Ces cultivateurs expriment leurs inquiétudes face à d’éventuelles mesures comme cela a été le cas pour les deux dernières années.  Ils demandent  au gouverneur de la province de Mwaro de se concerter avec la population avant de prendre des décisions qui peuvent compromettre leur survie.

Des hippopotames envahissent la zone Buterere à la recherche de pâturage.

Les habitants de la zone Buterere en mairie de Bujumbura demandent aux autorités administratives et sécuritaires de chasser les hippopotames qui ont envahis cette zone. En plus des champs de cultures déjà endommagés dans cette zone, ces hippopotames sont aussi une menace pour les  habitants de la localité.

Ces hippopotames qui menacent la sécurité des habitants de la zone Buterere en mairie de Bujumbura sont signalés dans les localités communément appelés SOGEA SATOM, Ubumwe et Don Bosco. Les habitants des localités citées indiquent que leurs champs de cultures ont été déjà ravagés par ces hippopotames. Ils précisent que si rien n’est fait dans l’immédiat pour chasser ces animaux de ces localités, ils courent le risque d’être tués.  

Ils donnent ici l’exemple d’un enfant qui a été agressé par un de ces hippopotames lundi dernier. « Hier, il a failli couper en deux morceaux un enfant qui était dans les champs. L’enfant a été sauvé par des habitants qui sont intervenus rapidement. Nous vous exhortons de nous aider afin que cet hippopotame soit chassé de cette localité », a indiqué un habitant.

Ces habitants de la zone Buterere font savoir qu’ils se sont adressés aux autorités administratives pour qu’ils trouvent une solution à ce problème d’invasion d’hippopotames sur leur territoire depuis plus d’une semaine mais rien n’a été fait jusqu’à présent. « Nous nous sommes adressés aux autorités administratives mais rien n’a été fait. Nous vous demandons de plaider pour nous afin que ces hippopotames soient chassés de cette localité. Ils augmentent petit à petit et ils vivent au sein de la population.  Ils sont aujourd’hui au nombre de trois» se plaint un autre habitant.

A ce propos, rédaction de la Radio Publique Africaine a essayé de joindre le chef de la zone Buterere mais sans y parvenir.

Une déforestation sur fond de pots de vin à Rutovu.

Les habitants de la colline Mwarusi de la commune Rutovu en province Bururi s’insurgent contre les personnes qui abattent les eucalyptus qui sont sur cette colline. Ils indiquent que cette forêt d’eucalyptus protège le cimetière qui est sur cette même colline et craignent que ce dernier ne soit détruit par l’érosion. Ils demandent aux autorités d’empêcher ces gens à continuer à couper ces arbres.

Un certain Mosse NINDABA est celui qui est entrain de couper les arbres de la forêt se trouvant sur la colline Mwarusi de la zone Muhweza. Depuis plus d’une semaine, Mosse NINDABA coupe ces arbres pour scier des planches et faire du charbon. Selon les informations en provenance de cette colline, le boisement avait été fait sur cette colline pour lutter contre l’érosion. « Pour nous, natifs de cette colline, si rien n’est fait surtout que ces arbres avaient été plantés par la population pour lutter contre l’érosion, le cimetière sera détruit dans les jours à venir et les corps des personnes enterrés dans ce cimetière seront déterrés », se plaint un habitant. 

Les habitants de cette colline indiquent que Mosse NINDABA aurait eu de l’administration à la base la permission de couper ces arbres et ce moyennant un pot de vin. « Selon nous, c’est la corruption qui gangrène les autorités à la base. Car, aucune mesure n’a été prise pour arrêter cette personne qui est entrain de couper ces arbres. Nous interpellons les autorités communales, provinciales jusqu’au ministre de l’intérieur de faire en sorte que personne ne continue à couper ces arbres dans la forêt de l’Etat », insiste notre source.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre les autorités administratives au niveau communal et provincial pour de plus amples éclaircissements.

La loi interdisant l’usage des plastiques n’est pas respectée au Burundi.

L’usage de certains objets en plastique reste une réalité au Burundi malgré la loi l'interdisant depuis 2020. Certains habitants de la ville de Bujumbura affirment qu’actuellement la grande partie de ces objets est composée de bouteilles en plastiques.

Certains habitants de la mairie de Bujumbura affirment que les sachets  de grandes tailles ne sont plus visibles. Toutefois, ils indiquent que de petits sachets et des bouteilles en plastiques existent en grande quantité dans la capitale économique comme le témoigne ce citadin. « On nous donne du sucre dans des sachets de couleur blanche. Les usines, elles aussi, fabriquent des boissons qui sont conservées  dans des bouteilles à usage unique. Après  consommation, ces bouteilles sont  jetées dans la rue. Quand il pleut, l'érosion emporte tout dans les rivières et lac. L’exemple le plus parlant est celui des bouteilles qu’on voit dans le lac Tanganyika ».

Un autre citadin fait savoir qu’il n'y a pas eu un suivi pour la mise en application de la loi interdisant l’utilisation des objets en plastiques. « Le gouvernement  a mis en place une  loi qui interdit l'utilisation des objets en plastiques. Pourtant,  je vois partout des bouteilles en plastiques. Là où j’habite à Musaga, il y en a et même à Nyakabiga. Il n'y a pas de suivi pour cette loi. Après avoir consommé une boisson, on jette la bouteille dans la rue. Même si un policier voit cela, il ne réagit pas », fait- il remarquer.

La loi qui interdit  l'utilisation des emballages en plastiques est entrée en vigueur en 2020.

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