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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les hippopotames de Rusizi, victimes de la violence armée

Les hippopotames de Rusizi, victimes de la violence armée

Ce dimanche, quatre hippopotames ont été tués par des combattants armés, identifiés comme appartenant au groupe « Wazalendo », sur la rivière Rusizi. Les forces de sécurité burundaises ont réussi à empêcher l'emport des carcasses, mais un animal a été emporté. Les habitants dénoncent ces actes et demandent une action pour protéger la faune locale.

Des habitants de la commune Rugombo, située à proximité de la rivière Rusizi, rapportent que des coups de feu nourris ont retenti durant ces affrontements. Ils déplorent que ces animaux soient devenus des victimes collatérales du conflit armé qui affecte cette région frontalière. « Ces combattants menacent gravement l’environnement. C’est une destruction sans précédent de notre biodiversité », s’indigne un habitant.

La situation inquiète également les riverains, qui craignent pour leur sécurité en raison des tirs fréquents. « À tout moment, nous risquons d’être touchés par des balles perdues. Ces combattants tirent sur tout ce qu’ils voient », témoigne un citoyen. 

Les habitants appellent le gouvernement burundais à engager un dialogue avec son homologue congolais pour protéger ces espèces emblématiques et leur habitat naturel. « Le gouvernement doit agir rapidement et collaborer avec d'autres parties prenantes pour mettre fin à cette destruction. Ceux qui portent des armes n'ont aucune réglementation et causent d'énormes dégâts », ajoute un autre témoin.

 Au cours des deux dernières semaines seulement, six hippopotames ont été tués par les combattants « Wazalendo » dans cette zone.

Bujumbura : l'érosion des rivières menace des centaines de foyers

Bujumbura : l'érosion des rivières menace des centaines de foyers

L'érosion des berges des rivières Mpimba et Nyakizu à Bujumbura menace la sécurité et les moyens de subsistance de centaines d'habitants. Dans les quartiers Gikoto et Gitaramuka de la zone Musaga, commune Muha, plus de 98 familles ont déjà perdu leur domicile depuis 2022, marquant une aggravation significative d'un phénomène apparu en 2019.

La situation est devenue particulièrement critique, avec l'apparition de fissures profondes atteignant jusqu'à 50 mètres le long des berges fragilisées. Ces ravins béants ont déjà englouti plusieurs habitations, tandis que d'autres demeurent en équilibre précaire, risquant de s'effondrer à tout moment. Les résidents restants vivent dans une angoisse permanente, cherchant refuge dans les zones encore épargnées par l'érosion galopante.

L'urgence de la situation est exacerbée par les prévisions météorologiques alarmantes de l'Institut géographique du Burundi (IGEBU). L'institut a récemment mis en garde contre une forte pluviométrie à venir, appelant la population à se préparer à d'éventuelles inondations. Cette annonce fait craindre une accélération dramatique de l'érosion et des effondrements.

Les habitants, impuissants face à cette catastrophe environnementale, lancent un appel pressant aux autorités. Ils soulignent que sans une intervention rapide, non seulement d'autres maisons seront détruites, mais les infrastructures publiques, notamment les poteaux électriques, pourraient également être endommagés, augmentant les risques d'accidents.

Les autorités locales des quartiers touchés et de la zone Musaga reconnaissent la gravité de la situation. Elles affirment avoir alerté les instances supérieures, admettant leur incapacité à gérer seules cette crise d'une ampleur sans précédent.

 

 

 

 

Ntega : Une tempête de grêle anéantit les espoirs de récolte

Ntega : Une tempête de grêle anéantit les espoirs de récolte

Une violente tempête accompagnée de pluies diluviennes, de grêle et de vents destructeurs a frappé la commune de Ntega, dans la province Kirundo, le dimanche 2 mars, laissant derrière elle un paysage de désolation. Les agriculteurs font face à une catastrophe qui menace leur survie.

La tempête a balayé quatorze collines de la zone Ntega et trois autres de la zone Murungurira, causant des dégâts considérables. Les collines de Monge, Kigina, Susa, Gisitwe, Munzenze et Gitwenzi ont été particulièrement touchées, avec des champs de haricots, de maïs et de manioc entièrement détruits. Huit maisons ont également été ravagées par les intempéries, laissant plusieurs familles sans abri.

Un habitant témoigne de l'ampleur des dégâts : « Les charpentes récemment installées se sont envolées. Le vent était d'une force inouïe, et la grêle a tout détruit sur son passage. Les champs de haricots, qui étaient déjà bien avancés, sont anéantis. Les champs de sorgho sont méconnaissables, et nous ne savons même pas si nous pourrons récolter les maniocs. Nous nous préparions à moissonner le riz, mais les champs ont été dévastés. »

Cette catastrophe survient à un moment critique pour les agriculteurs de Ntega et Murungurira, qui s'apprêtaient à récolter leurs champs. Désormais, ils se retrouvent dans une situation désespérée, sans ressources et sans perspectives immédiates. Les habitants lancent un appel à l'aide, espérant que des âmes charitables viendront à leur secours. « Aucun bienfaiteur n'est encore venu nous aider. Nous sommes dans des conditions déplorables. Nous avons besoin d'aide, mais il semble que les autorités administratives ne se soucient pas de notre sort. Nous n'avons plus d'espoir », confie un agriculteur désemparé.

La grêle, d'une intensité exceptionnelle, a continué à causer des dégâts jusqu'à la mi-journée de ce lundi, prolongeant l'angoisse des habitants. Les tentatives pour joindre Pierre Claver Mbanzabugabo, l'administrateur de la commune Ntega.

 

Bujumbura : Le marché de Musaga suffoque sous les déchets

Bujumbura : Le marché de Musaga suffoque sous les déchets

Au marché de Musaga, une montagne d'immondices s'est accumulée, transformant ce lieu de commerce en un véritable dépotoir à ciel ouvert. La situation  menace la santé des commerçants et des habitants des environs.

Dès l'entrée du marché, les visiteurs sont assaillis par des odeurs nauséabondes émanant des déchets en décomposition. La situation est telle que l'accès principal, initialement conçu pour permettre le passage des véhicules de secours en cas d'urgence, est désormais impraticable. « Même deux personnes ne peuvent traverser à cause de ces immondices », témoigne un commerçant local.

L'impact sur la santé publique est déjà palpable. Plusieurs commerçants rapportent souffrir de grippes et d'autres affections liées au manque d'hygiène. La gravité de la situation a poussé certains vendeurs, notamment ceux installés à proximité immédiate du dépotoir improvisé, à abandonner leurs stands.

Cette situation soulève également des questions sur la gestion des fonds publics. Les commerçants, tenus de s'acquitter quotidiennement de taxes municipales, s'interrogent sur l'utilisation de cet argent. « Nous payons des taxes tous les jours. Nous nous demandons si la mairie de Bujumbura n'est pas au courant de ça », s'indigne un vendeur.

Les commerçants du marché de Musaga lancent un appel urgent aux autorités administratives pour qu'une solution soit rapidement trouvée. Malgré nos tentatives, le chef de la zone Musaga, Magnus Niyokindi, n'a pas pu être joint pour s’exprimer sur la situation.

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