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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les nouveaux marchés de Mukoni et Cibari, un danger pour les habitants des environs

Les marchés  de Mukoni et Cibari récemment ouverts en commune et province de Muyinga n’ont ni eau potable ni latrines. Les commerçants  de ces deux  marchés demandent aux administratifs de procéder à l’adduction d’eau et de construire ces lieux d’aisance.

Le   marché  de  Mukoni  se trouve en zone de Muyinga. Il est situé à près de 2,5 km du chef-lieu de la province Muyinga, sur  la route Muyinga- Gitega. Celui  de  Cibari  se trouve en zone de Munagano situé également à 2,5 km du centre urbain de Muyinga.  

Notre source indique  que ces deux marchés ont été ouverts depuis  maintenant deux semaines. A la grande satisfaction des habitants de la commune Muyinga qui ont salué la mise en place de ces infrastructures. Selon eux, le marché du centre urbain de Muyinga ne parvenait plus à contenir tous les commerçants qui désiraient  y exercer. Toutefois, les commerçants qui  exercent  dans les 2  nouveaux marchés   déplorent    qu’il  n’y ait ni eau potable ni latrines  dans ces nouveaux marchés. Les acheteurs et les commerçants  vont tous  se soulager  dans les buissons  situés tout près de ces deux infrastructures. «  Ce marché de Cibari est vaste. Certains estiment même qu’il est le plus grand  par rapport à celui de la commune Muyinga.  Mais,  il n’a ni  latrines ni  eau. Un autre marché  est celui de Mukoni  situé tout  près de l’abattoir de Mukoni.   C’est à deux kilomètres et demi du chef-lieu de la commune. Ce marché   manque  également d’eau et  de latrines », précise notre source.

Comme si cela ne suffisait pas, aucune route menant vers ce marché n’a été tracé. Pour le moment, ceux qui s’y rendent passent dans les champs et parcelles des environs. Et, faute de canalisations, toutes les eaux sales provenant dudit marché se déversent jusque dans les ménages alentours. « L’eau qui coule des bâtiments du marché de Cibari vont directement dans nos champs et nos ménages », s’alarme un des habitants du quartier Gasenyi.

Les commerçants de ce deux marchés demandent aux administratifs  d’installer toutes les infrastructures nécessaires pour la prévention des maladies liées aux mains sales.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas encore  pu joindre Amedé Misago, administrateur de la commune Muyinga, pour qu’il s’exprime à ce sujet.

Les agriculteurs de la vallée de Rurambira refusent le dictat des autorités locales.

Les agriculteurs de la vallée de Rurambira à cheval entre les communes de Rusaka, Kayokwe et Gisozi s’insurgent contre les décisions des autorités locales les contraignant de cultiver une seule semence de leur choix. Selon eux, cette pratique entraîne de mauvais rendements.

Les habitants qui cultivent les champs se trouvant dans la vallée de  Rurambira déplorent que l’administration locale a l’habitude de les imposer la culture d’un seul type de semence. Ces cultivateurs qui se réunissent dans cette vallée en provenance des communes  de Rusaka, de Kayokwe et de Gisozi indiquent que cette stratégie affaiblit plutôt que d’accroitre leur récolte.  Ils font également savoir que les autorités locales les obligent souvent même à planter des cultures qui ne sont pas compatibles avec la saison culturale ou encore avec la qualité du sol cultivable. « Les autorités territoriales convoquent des réunions hâtives et prennent des décisions  arguant qu’ils veulent nous aider à mieux cultiver alors que nous trouvons que ces mesures entrainent la régression. La dernière fois, ils nous avaient tous obligés  à semer uniquement de la pomme de terre. Pourtant, il y a des parties où la patate douce ou le maïs sont plus rentables.  C’est comme si ils nous rendaient impuissants. Cela arrive souvent et la dernière fois, nous avons connu la famine et la misère », se plaint un des agriculteurs.

Ces agriculteurs fustigent ce genre de mesures non rentables car, disent-ils, même si les autorités administratives expliquent que la vallée constitue une terre domaniale, la population y perd le peu de ses semences qu’elle avait eu du mal à  épargner. « Ce sont des mesures indiscutables. Ils nous disent que la vallée appartient à l’Etat et non à la population. Ils menacent les citoyens de leur retirer ces champs  s’ils ne se conforment pas aux décisions prises pour les donner aux autres. Cela veut dire que les personnes qui refusent de suivre ces instructions deviennent immédiatement des dissidents. Vous comprenez que c’est plus grave », poursuit- il.  

Ces cultivateurs expriment leurs inquiétudes face à d’éventuelles mesures comme cela a été le cas pour les deux dernières années.  Ils demandent  au gouverneur de la province de Mwaro de se concerter avec la population avant de prendre des décisions qui peuvent compromettre leur survie.

La salubrité laisse à désirer sur la route dite Kanyoni.

Les  caniveaux de  la  route  goudronnée qui traverse la zone Cibitoke  dite route  Kanyoni  sont bouchés  depuis plus de 4 mois. La population environnante craint la démolition de  leurs  maisons surtout durant cette saison pluvieuse qui s’annonce tant que ces caniveaux ne drainent plus l’eau vers la rivière Nyabagere.

Les caniveaux  de la route  goudronnée  dénommée route Kanyoni en zone  Cibitoke sont bouchés de la 1ère   à la 16ème avenue. Ces  caniveaux  sont  jonchés de déchets constitués de sachets et de bouteilles en plastique, de déchets ménagers et d’autres déchets. Egalement, les propriétaires des restaurants le long de la route  déversent dans ces caniveaux les eaux usées qui dégagent une odeur nauséabonde. La population environnante indique que ces eaux usées sont devenues un réservoir de moustiques à l’ origine du paludisme. « Les détenteurs de restaurants et vendeurs de lait, tous déversent leurs déchets dans ces caniveaux qui ne drainent plus les eaux usées vers la rivière Nyabagere. Ces eaux  sont actuellement multicolores, pleines de saletés et d’objets usés et ainsi sont devenues un réservoir de moustiques », a indiqué un témoin.

La population demande à l’administration de sensibiliser la population pour l’entretien   de ces caniveaux avant la saison pluvieuse qui s’annonce. « Il faut initier des travaux communautaires pour assainir ces caniveaux.  Sinon, la situation se compliquera davantage avec la saison pluvieuse. Il faut que ces eaux usées se déversent vraiment dans la rivière Nyabagere », a- t- il ajouté.

A ce propos, la rédaction n’a  pas pu joindre l’administrateur de la commune NTAHANGWA.

Une déforestation sur fond de pots de vin à Rutovu.

Les habitants de la colline Mwarusi de la commune Rutovu en province Bururi s’insurgent contre les personnes qui abattent les eucalyptus qui sont sur cette colline. Ils indiquent que cette forêt d’eucalyptus protège le cimetière qui est sur cette même colline et craignent que ce dernier ne soit détruit par l’érosion. Ils demandent aux autorités d’empêcher ces gens à continuer à couper ces arbres.

Un certain Mosse NINDABA est celui qui est entrain de couper les arbres de la forêt se trouvant sur la colline Mwarusi de la zone Muhweza. Depuis plus d’une semaine, Mosse NINDABA coupe ces arbres pour scier des planches et faire du charbon. Selon les informations en provenance de cette colline, le boisement avait été fait sur cette colline pour lutter contre l’érosion. « Pour nous, natifs de cette colline, si rien n’est fait surtout que ces arbres avaient été plantés par la population pour lutter contre l’érosion, le cimetière sera détruit dans les jours à venir et les corps des personnes enterrés dans ce cimetière seront déterrés », se plaint un habitant. 

Les habitants de cette colline indiquent que Mosse NINDABA aurait eu de l’administration à la base la permission de couper ces arbres et ce moyennant un pot de vin. « Selon nous, c’est la corruption qui gangrène les autorités à la base. Car, aucune mesure n’a été prise pour arrêter cette personne qui est entrain de couper ces arbres. Nous interpellons les autorités communales, provinciales jusqu’au ministre de l’intérieur de faire en sorte que personne ne continue à couper ces arbres dans la forêt de l’Etat », insiste notre source.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre les autorités administratives au niveau communal et provincial pour de plus amples éclaircissements.

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