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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le Burundi reste coupé du Rwanda par ses routes impraticables.

La route Kayanza - Kanyaru est impraticable depuis  près de 10 mois. Au moment où l’on parle d’une probable réouverture des frontières entre le Rwanda et le Burundi, les  usagers de cette route demande sa réhabilitation.

Depuis le début du mois de mars cette année, la route Kayanza- Kanyaru est impraticable. La route  est endommagée à deux niveaux. Le tronçon le plus menacé est celui situé au niveau du pont de la rivière Kayave  à 10 kilomètres de la frontière burundo- rwandaise, la frontière communément connue sous l’appellation de  Kanyaru- Haut. 

 Ce pont de la colline Butegana en zone Mparamirundi de la commune Busiga en province Ngozi s’est effondré.

La route Kayanza- Kanyaru est également endommagée au niveau  de Kukamigara. C’est  toujours en zone Mparamirundi en commune Busiga.                     Un grand ravin  ronge  une bonne partie de la route.

Impraticable depuis des  mois,  les herbes ont poussé le long et de part et d’autres de la route. Les canalisations sont bouchées. La route Kayanza- Kanyaru  est l’une des principales infrastructures routières  qui relie le Rwanda et le Burundi. Les gens qui avaient l’habitude de l’emprunter  aussi bien ceux en provenances de provinces lointaines que  les locaux de Ngozi et de Kayanza demandent  sa réhabilitation maintenant que l’on parle d’une éventuelle réouverture des  frontières entre les deux pays.

A ce sujet, la rédaction de   la RPA n’a encore pu joindre le directeur de l’agence burundaise des routes pour  recueillir sa réaction.

De l’insalubrité signalée à l’Université du Burundi.

Depuis plus de quatre mois, il s’observe une  insalubrité dans les enceintes du campus Mutanga  de l’université du Burundi. Les toilettes sont très sales et des mouches y pullulent. Les étudiants craignent d’attraper les maladies des mains sales.

Les latrines en état lamentable  au campus de Mutanga sont  surtout celles des facultés d’Economie et celles de la faculté des lettres et sciences humaines. Les étudiants de ce campus indiquent ils n’ont pas où se soulager car leurs latrines sont très sales. Ce sont des mouches qui les accueillent lorsqu’ils entrent dans ces latrines. L’un des étudiants témoigne. « On a des latrines qui sont trop sales. Toute une journée peut se passer sans qu’on les nettoie. Ce sont les mouches et des déchets qui s’y observent. On ne peut pas avoir un espace où mettre le pied. A vrai dire, on va attraper des maladies. C’est très dommages », se lamente un étudiant.

En plus de cette insalubrité, certaines infrastructures sont abimées dont certaines salles de classes qui n’ont ni portes ni  fenêtres. « Il y a des infrastructures qui sont en mauvais état. Par exemple, celle de la faculté des sciences humaines.  Certaines salles  n’ont pas de fenêtres  et d’autres n’ont pas de portes. Dans ce campus,  il y a même des chambres qui sont très sales. Franchement, ce n’est plus la même université d’autrefois qui était renommée comme une école d’excellence. C’est très honteux », ajoute cet étudiant.

Les étudiants de ce campus demandent aux personnes habilitées de trouver une solution à cette problématique de l’insalubrité car si rien n’est fait dans l’immédiat, ils vont attraper les maladies de mains sales. Ils demandent également que les bâtiments endommagés soient réhabilitées.

A ce propos, la rédaction a contacté Sanctus NIRAGIRA, Recteur de l’université du Burundi,  et après avoir appris l’objet de l’appel, il l’a raccroché.

Des immondices menacent les parkings autour de l’ancien marché central de Bujumbura

Les parkings  situés tout près de l’ancien marché central de Bujumbura sont menacés par les immondices. Les  chauffeurs qui exercent dans ces parkings indiquent que lorsqu’il pleut les immondices se déversent dans ces parkings et perturbent leur travail.

Ces parkings de bus qui sont menacés par l’érosion et les immondices sont ceux qui desservent les localités de Kanyosha, Musaga et Kabezi. Les chauffeurs exerçant à ces parkings indiquent que lorsque la pluie tombe leur travail est perturbé suite aux immondices qui envahissent le parking.  «Depuis la saison pluvieuse, les déchets  et saletés qui émanent de cet ancien marché se déversent sur nos parkings .Des déchets  mélangés à de la boue. Tous nos clients piétinent  ces déchets et la boue. C’est très gênant. Notre boulot ne marche pas du tout bien », précise un des chauffeurs.

Ils dénoncent également l’implication dans cette insalubrité des vendeurs qui prestent tout autour de ce marché. «Il y a des gens qui vendent leurs marchandises aux alentours de ce marché.  Par exemple, ceux qui vendent des fruits laissent les restes de ces fruits à cet endroit. C’est très sale. Et quand la pluie tombe, notre travail est perturbé», se lamente – t- il.

Les chauffeurs qui œuvrent dans ces parkings demandent aux autorités municipales d’agir pour la propreté de ces endroits.

La population et l’administration à la base à Gatumba tentent de se protéger contre de nouvelles inondations de la Rusizi.

Des travaux de protection pour que la rivière Rusizi n’inonde pas encore les ménages de Gatumba sont en cours. Ces travaux sont exécutés  par les habitants de la zone Gatumba en compagnie des administratifs à la base. La population trouve toutefois ces travaux insuffisants. Elle estime que seules les constructions   durables  pourront empêcher l’eau de déborder.

Pour éviter d’éventuelles nouvelles inondations causées par le  débordement de la rivière Rusizi, les habitants de la zone Gatumba  en collaboration avec les administratifs à  la base  essaient de renforcer les berges de la rivière Rusizi.

Selon les informations en provenance de Gatumba, les administratifs à la base et la population locale effectuent des travaux communautaires sur la rivière Rusizi tous les samedis. Les administratifs apportent des sacs  que la population remplit de terre et les place sur les berges de la rivière afin d’empêcher  que les eaux de cette rivière n’envahissent encore leurs quartiers.

Toutefois, notre source  estime ces travaux inefficaces. Il faudrait construire plutôt des  digues, a –t- elle poursuivi. « Ils sont en train de protéger les berges de la rivière Rusizi pour empêcher l’eau de déborder.   Mais, ce n’est pas suffisant car la Rusizi est presque  restée au même niveau. D’un moment à l’autre,  elle peut inonder nos maisons si la pluie venait à s’intensifier. Pour nous,  le gouvernement devrait aménager les rives de la Rusizi en enlevant le sable et n y érigeant une digue de façon que l’eau ne puisse plus déborder et atteindre les habitations ».

Dans cette zone de Gatumba, plus de 1400 ménages ont été  touchés par les dernières inondations survenues durant le  premier semestre de cette année en cours. 

Ceux qui ont été beaucoup plus touchés, ayant des maisons dans des parcelles jusque-là inondées, vont être délocalisés. Le gouvernement prépare leurs nouvelles habitations. Les autres pouvant continués à vivre dans leurs parcelles  seront aidés dans la réhabilitation de leurs maisons.  Selon les habitants de Gatumba, la réhabilitation en question consiste à leur construire  des colonnes et ils  mettront des tentes. Tous les sinistrés sont toujours  regroupés dans un site.

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