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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Cibitoke : Un enseignant enlevé par des militaires à Ndava

Cibitoke : Un enseignant enlevé par des militaires à Ndava

Un homme de la zone Ndava, commune Buganda de la province Cibitoke a été arrêté à son domicile la nuit de ce dimanche. Selon sa famille, l’arrestation était aux allures d’un enlèvement et a été faite par des hommes en tenue militaire. Sa famille n’a pas été informée des raisons de son arrestation ni de la destination. Elle est inquiétée pour sa sécurité.

Un peu plus au-delà de  22h de ce dimanche 17 mars, des  cris de détresse et de supplication ont retenti dans le quartier Bumwe de la zone Ndava en commune Buganda. C’étaient les membres de la famille de Melchior Ndikumana, un enseignant de la zone Ndava. « Des personnes en tenue militaire ont pénétré de force au domicile de Melchior Ndikumana et ils l’ont embarqué par la suite dans une camionnette double cabine de couleur blanche après avoir malmené et frappé sa femme et ses enfants », raconte  l’un des voisins de cette famille.

Notre source indique également qu’il aurait été victime d’avoir appartenu, il y a quelques années, au parti CNL. « Mais parce qu'il avait été persécuté, il a abandonné ce parti politique. A présent, il n'avait aucune appartenance politique », précise-t-elle.

La famille n’a pas été informée des raisons de cette arrestation.  Elle ignore également le sort lui réservé et plaide pour le respect de ses droits. «  Nous avons essayé de suivre le véhicule qui l'a emmené et nous avons appris  qu'il s'est dirigé vers Bujumbura. Nous alertons pour qu'il ne soit pas exécuté comme les autres.»

Contacté par la rédaction de la RPA Pamphile Hakizimana,  l’administrateur de la commune Buganda a refusé de nous répondre par téléphone.

Cibitoke: Un infirmier incarcéré par la documentation pour dette d’autrui

Cibitoke: Un infirmier incarcéré par la documentation pour dette d’autrui

Un infirmier de l’hôpital de la province Cibitoke  est incarcéré depuis  10 jours  dans le cachot  du Service  National de Renseignement à Cibitoke. Personne n’est autorisé à le voir, ses proches craignent pour sa sécurité.

L’infirmier de l’hôpital de la province Cibitoke  incarcéré s’appelle Meschack Niyokwizera .Il a été arrêté dimanche 25 février par le patron du Service National de Renseignement, antenne de la province Cibitoke (nord-ouest du pays). Depuis cette arrestation, ni sa famille ni ses collègues de  l’hôpital  Cibitoke, personne n’est autorisé à le voir. Ses proches qui ignorent jusque-là les raisons de sa détention,  s’inquiètent  pour sa sécurité. Ils craignent aussi qu’il aurait été torturé et que c’est pour cette raison  ils ne sont pas autorisés à le voir. Ils  demandent ainsi l’intervention de l’autorité supérieure de la province.  Joint  sur son portable,  Carême Bizoza, le gouverneur de province  Cibitoke a indiqué qu’il ne pourra s’exprimer qu’en cas de face à face.

Selon des informations qui parviennent à la rédaction de la RPA, Meschack Niyokwizera,  membre du parti CNDD-FDD, aurait été incarcéré sur demande  des gens à qui il doit de l’argent.

 Kayanza : Une exécution extrajudiciaire à Rugazi

Kayanza : Une exécution extrajudiciaire à Rugazi

Un habitant de la colline Buyumpu, zone Rugazi, commune Kabarore en province Kayanza a été retrouvé décapité ce lundi 11 mars. Les informations recueillies sur place révèlent que la victime avait été appréhendée la police  à son retour du Rwanda où elle s’était rendue pour acheter des vivres.

Jacques Ririmunda surnommé Tayali est l’homme de la colline Buyumpu en zone Rugazi qui a été retrouvé décapité ce lundi 11 mars 2024. Il avait été arrêté par la police lorsqu’il revenait de la localité appelée Gatunda au Rwanda, tout près de la frontière entre le Burundi et le Rwanda où, selon des sources sur place, il s’était rendu pour acheter des vivres.  Sa détention n’a duré que le temps de la rosée car il a été retrouvé mort.

 « Quand la police l’a attrapé, il a été conduit à la documentation où il a été détenu, les mains menottées. Le lendemain, lorsque sa famille est allée lui rendre visite à ce cachot,  Jacques  Ririmunda avait été déjà exécuté. Son corps a été jeté tout près de l’hôpital de Kayanza », témoigne toujours notre source de Rugazi.

Emmanuel Nduwimana, le chef de la colline Buvumo, est accusé par les habitants de cette localité d’être impliqué dans cette exécution extrajudiciaire. Selon des sources de Kayanza, Tayali a été arrêté sur ordre de  cet administratif  et après son arrestation l’administratif l’a réclamé et la police le lui a remis.

Les habitants de la colline Buyumpu demandent aux autorités judiciaires de la province de Kayanza de mener des enquêtes afin que les auteurs de ce crime soient punis conformément à la loi.

Emmanuel Nduwimana, le chef de la colline Buvumo  accusé par la population n’a pas voulu s’exprimer à ce sujet.

 

Tanzanie: Démolition des maisons des réfugiés burundais

Tanzanie: Démolition des maisons des réfugiés burundais

Le gouvernement Tanzanien continue à exercer une pression sur les réfugiés burundais  pour les contraindre à rentrer au pays  natal. Ces derniers jours au camp de Nduta, en cas de moindre faute,  c’est la démolition  totale de maison. Et personne n’est autorisé à héberger les victimes de ces destructions.  

Plusieurs maisons ont été démolies  les deux dernières semaines  au  camp des réfugiés de Nduta en Tanzanie. La  RPA a déjà inventorié  6 maisons   détruites  dans une période  ne dépassant pas   une semaine. Une maison  située dans la zone 1 a été détruite  mardi le 27  février, 4 autres  avaient été détruites lundi le 26 février dans le village 14 de la zone 12. La semaine précédente, une autre maison de  la zone 3 dans ce même  camp de Nduta avait été démolie. La démolition de ces maisons est une punition qui a été adoptée très récemment  contre les réfugiés qui  violent la décision interdisant  toute activité génératrice de revenus.

« Le crime qu’ils ont commis, c’est qu’ils ont exercé de petits commerces comme la vente de  boisson  et  la grillade des brochettes. »Explique  un  des réfugiés  du camp Nduta

 Certains des matériaux qui  étaient sur les maisons détruites  sont directement acheminés au bureau du responsable du camp, les autres endommagés sur place. « Les tôles, les tentes et les perches sont rassemblés et acheminés au bureau du chef du camp. Les briques sont complétement cassées jusqu’à en faire de la poussière. » 

Ces réfugiés, aujourd’hui sans abris n’ont pas droit  de se faire héberger ou de confier  à leurs voisins leurs biens qui ont échappés à la vigilance des chargés de sécurité qui exécutent  l’ordre de démolition. « L’ordre a été donné. Celui qui va être attrapé, ayant hébergé quelqu’un  ou conservé  ses  biens, sera  chassé tout comme son protégé. Les victimes de ces démolitions  n’ont d’autre choix que de rassembler  leurs biens et aller dans les hangars dans l’attente d’être  rapatriés », révèlent nos sources dans ce camp

 Le calvaire  des victimes de ces démolitions

La faim, la pluie, le froid et surtout des maladies opportunistes, sont entre autres maux qu’endurent ces réfugiés. Pire encore, ils n’ont plus le droit de se faire soigner car, dépourvus de document attestant leur statut de réfugié.  « J’ai de petits enfants ici. La pluie, le vent et le froid, toutes intempéries confondues nous rejoignent ici même à ciel ouvert. Les enfants sont déjà atteints de maladies pneumoniques alors que nous n’avons plus accès aux soins de santé puisque l’on nous a retiré le statut de réfugié. Les jambes et les pieds commencent à gonfler.» Témoigne l’une des victimes.

Ces burundais lancent un appel au HCR, le Haut-Commissariat pour les Réfugiés, et aux autres organisations internationales de leur  secourir  afin que leurs droits soient  respectés.

Dans sa dernière  descente  dans les camps de réfugiés burundais John Walioba, le  commissaire chargé des questions de réfugiés dans la province de Kigomba a donné 10 mois aux réfugiés burundais pour quitter le territoire tanzanien. Au  31 décembre 2023, le nombre de réfugiés burundais  hébergeaient par la  Tanzanie était de  111.708, selon les  rapports du HCR.

 

 

 

 

 

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