Les agences burundaises de placement de main-d’œuvre à destination de l’Arabie Saoudite sont accusées de violer le protocole d’accord signé entre Bujumbura et Riyad. Selon une enquête menée conjointement par trois médias internationaux spécialisés dans les questions de traite humaine, le gouvernement du Burundi est également impliqué dans ces manquements.
Au moins 17 000 Burundais auraient été officiellement envoyés dans des pays arabes pour y exercer des activités professionnelles dans le cadre d’un accord bilatéral sur la mobilité de la main-d’œuvre. Parmi eux, plus de 500 sont rentrés au pays après avoir fui des conditions de travail jugées inhumaines, tandis que d’autres y ont perdu la vie. Ces faits sont rapportés dans un article publié le 23 juin 2025 par trois organes de presse d’investigation, qui y voient une nouvelle forme de traite humaine.
Des étudiants du campus Mutanga accusent leur représentant, Simon Bazirutwabo, de rester en fonction malgré la fin de ses études, et dénoncent des violences orchestrées par les Imbonerakure qu’il dirige.
En commune Rugombo, dans la province de Cibitoke, Gahungu Emmanuel, originaire de la colline Gabiro-Ruvyagira, a été sauvagement agressé et se trouve actuellement dans un état critique. Selon des sources concordantes, cette agression a été ordonnée par le député Justin Niyobuhungiro, également connu sous le surnom de Rubasa.
- Cinq disparitions mystérieuses à Bujumbura et Gitega : familles dans l’angoisse depuis trois mois
- Plus de 150 enfants victimes de violences sexuelles après avoir fui la guerre en RDC, alerte Save the Children
- Camp de réfugiés de Lusenda : Des enfants burundais meurent de malnutrition après cinq mois sans aide humanitaire
- Bujumbura : Le travail des enfants persiste malgré les promesses de protection