Plus de vingt femmes et enfants ont été victimes de violences au mois de juin 2025, selon un rapport publié par le Mouvement des femmes et filles pour la paix et la sécurité. L’organisation dénonce une recrudescence des violations graves des droits humains, mêlant agressions sexuelles, meurtres et violences physiques, dans un climat d’impunité préoccupant.
Une impunité persistante au Burundi et des violations continues des droits humains demeurent une réalité, selon Amnesty International, dans un communiqué publié ce 9 juillet, dix ans après la crise politique de 2015.
Innocent Ntirandekura, surnommé Karim Ramadhan, a été emmené de la prison centrale de Gitega le 28 mars dernier par des agents des services de renseignement venus de Bujumbura. Depuis, ses proches sont sans nouvelles de lui et redoutent le pire.
Les agences burundaises de placement de main-d’œuvre à destination de l’Arabie Saoudite sont accusées de violer le protocole d’accord signé entre Bujumbura et Riyad. Selon une enquête menée conjointement par trois médias internationaux spécialisés dans les questions de traite humaine, le gouvernement du Burundi est également impliqué dans ces manquements.
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