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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Multiplication des cas d’abus sexuels sur de petits enfants à Buterere, la population alerte.

Multiplication des cas d’abus sexuels sur de petits enfants à Buterere, la population alerte.

Au moins cinq enfants ont été abusés sexuellement par des gens non encore identifiés, et ce, en seulement trois mois. Cela s’est passé en zone Buterere, commune Ntahangwa dans la municipalité de Bujumbura. Parmi les victimes, quatre sont des jeunes garçons et la 5ᵉ est une fillette qui a par après été assassinée.

Tous ces enfants abusés sexuellement sont âgés de 7 à 8 ans et habitent la zone Buterere. L’un de ces enfants est une fillette qui a été étranglée par ses bourreaux une fois leur sale besogne finie, puis jetée tout près de chez elle.  « Cette fillette s’appelait Péniella.  Elle a été abusée dans la nuit du 4 au 5 juin cette année. Elle a par après été étranglée avant que son corps soit jeté tout près d’une position policière de la place. »  Témoigne notre source à Buterere.

Les jeunes garçons ne sont pas non plus épargnés. Selon notre source, quatre ont également subit le même sort, sauf qu’ils ont eu la chance de ne pas être tué.  « Au quartier Mugaruro, deux garçons ont été violés. Deux autres l’ont été au quartier Mubone, tout près de la 7ᵉ Avenue. Tous les 4 ont 7 ans. Pour les appâter, leurs bourreaux leur ont donné 200 francs et ont fait semblant de les accompagner à la boutique pour acheter des sucreries. Et arrivé dans un endroit où il y a des buissons, ces enfants se sont fait violer. Personne ne connait qui sont ces criminels. » Déplore un autre habitant de la place qui s’interroge si ce ne serait pas une malédiction qui s’abat sur le pays.

Décontenancés, les habitants de la zone Buterere demandent aux autorités administratives et policières de faire tout leur possible pour identifier ces criminels afin qu’ils soient traduits en justice.

Ngozi : Les membres du parti CNL pro-Rwasa sous menaces de mort en commune Kiremba

Ngozi : Les membres du parti CNL pro-Rwasa sous menaces de mort en commune Kiremba

Les membres du parti CNL de la commune Kiremba en province Ngozi sont inquiétés par les listes des noms des anciens représentants du parti CNL qui sont derrière l’honorable Agathon Rwasa, qui ont été récemment établies par les responsables du parti CNDD-FDD en commune Kiremba. Des listes de personnes qui seraient visées à être exécutées.

C’est lors d’une réunion organisée le 18 mai cette année dans la permanence du CNDD-FDD en commune Kiremba par le nommé Pascal Habiyakare, le responsable du parti CNDD-FDD en commune Kiremba en collaboration avec d’autres responsables de ce parti, comme le responsable du CNDD-FDD en zone Kiremba nommé Serges Bigirimana, le chef des imbonerakure en zone Kiremba qui s'appelle Jean de Dieu Muhiziwintore ainsi qu'avec d'autres imbonerakure, selon des sources concordante de Kiremba, qu’ont été établies les listes des noms des anciens responsables du parti CNL qui sont derrière l'honorable Agathon Rwasa qui doivent être assassinés le plus tôt possible, car ces derniers ont refusé d’adhérer au parti CNDD-FDD qui est au pouvoir.  

Parmi les noms des Inyankamugayo du parti CNL qui restent fidèles à Agathon Rwasa que le parti CNDD-FDD prévoit de tuer, plusieurs d’entre eux habitent dans la zone Kiremba. « Les noms de personnes citées en premier sur les listes sont entre autres Sébastien Kavakure, Claver Ntimporangeza, Claver Ntakirutimana, Benjamin Girukwishaka, Damas Zibakinga, Bizimana, Simon  Manariyo. C'est une très longue liste des personnes qu'ils doivent éliminer. » Révèlent nos sources.

Ce qui surprend les membres du parti CNL c’est de voir qu’ils sont en train d’être pourchassés alors qu’Agathon Rwasa n’est plus à la tête du parti CNL, « il lui a été dépouillé   par le pouvoir de Gitega », affirment ces pro-Rwasa. Les inyankamugayo de la commune Kiremba demandent ainsi aux responsables du CNDD-FDD en commune Kiremba, aux autorités locales et aux défenseurs des droits de l'homme de suivre de près cette situation car « faire couler le sang des innocents n'apportera aucun avantage pour la commune Kiremba ni   pour le pays. »

Dans la rédaction de la RPA, nous avons essayé de joindre par téléphone Pascal Habiyakare, le responsable du parti CNDD-FDD, pour donner des éclaircissements à propos de ces listes, mais sans succès.

 

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Photo : Bureau de la province Ngozi

 Tanzanie: Des interviews individuelles pour qui devra garder le statut de réfugié

Tanzanie: Des interviews individuelles pour qui devra garder le statut de réfugié

Le gouvernement Tanzanien compte procéder par interview individuelle pour savoir ce qui pousse les réfugiés burundais se trouvant sur son territoire à résister au programme de rapatriement. C’est une des clauses de la réunion tenue le 06 du mois en cours, à Kigoma en Tanzanie entre les représentants du gouvernement tanzanien et ceux du gouvernement burundais. Ce sont ces interviews qui devront déterminer l’avenir de chacun de ces réfugiés.

Les interviews individuelles pour les réfugiés burundais se trouvant sur le sol tanzanien se feront à partir de l’année 2025. Selon le ministre tanzanien de l’Intérieur Hamad Masauni, les réponses de chacun des réfugiés pendant l’interview vont déterminer qui reste et qui devra rentrer : « La communauté internationale est convaincue que la paix est revenue au Burundi que donc les raisons qui ont poussé les Burundais à se réfugier ne sont plus et de cette manière, il a été décidé la promotion du rapatriement volontaire. Nous, comme gouvernement, avons pris la décision de mener   à partir de l’année 2025  des interviews individuelles. Ce sont les réponses qui seront données qui détermineront si tel ou tel autre réfugié rempli les conditions de garder le statut de réfugié. Et nous prendrons par la suite des mesures qui s’imposent. »

 Sudi Mwakibasi, le commissaire chargé des questions des réfugiés au ministère tanzanien de l’Intérieur, a également insisté sur le caractère individuel de l’interview et a aussi tenu à rassurer que les interviews vont respecter les normes internationales en la matière.

Les réfugiés des anciens camps de Katumba et Mishamo dans la province de Katavi, Ulyankulu dans la province de Tabora et ceux des villages se trouvant dans la province de Kigoma passeront aussi ces interviews. Le gouvernement tanzanien estime que les Burundais se trouvant sur son territoire sont au nombre de  158 902.

Dans la réunion de jeudi 06 juin, le gouvernement burundais avait été représenté par Théophile Ndarufatiye, le secrétaire permanent chargé du domaine de l’intérieur et du développement communautaire au ministère de l’Intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique.

Pour rappel, le gouvernement Tanzanien avait depuis longtemps menacé de retirer le statut de réfugiés aux Burundais se trouvant dans les camps de réfugiés de Nduta et Nyarugusu dans la province de Kigoma.

Bubanza: Les mères célibataires accusées d’adultère  à Mitakataka

Bubanza: Les mères célibataires accusées d’adultère à Mitakataka

Une vingtaine de femmes divorcées et filles mères de la localité de Mitakataka en commune et province Bubanza sont en détention. L’administration communale les accuse d’adultère pour avoir mis au monde des enfants alors qu’elles n’ont pas de maris. Les habitants de Mitakataka parlent d’injustice et plaident pour la justice de ces femmes et filles mères.

Jeudi  23 mai, l’administrateur de la commune Bubanza, Olive Niyonkuru accompagnée par des policiers ont fait le tour dans une vingtaine de ménages des femmes divorcées et filles mères de Mitakataka. Toutes ces femmes divorcées et filles mères ont été conduites au cachot du commissariat de police à Bubanza. L’administrateur de Bubanza les accuse d’adultère. Au lendemain de leur arrestation, il leur a été imposé un paiement d’une amende allant de 50 mille à 500 mille BIF « accusées d'être à l'origine des querelles entre les couples mariés et des conflits dans les foyers », déplorent les habitants de la localité.

Certaines de ces mères ont laissé de petits enfants seuls à la maison. Les victimes de ces arrestations font savoir qu'elles sont punies injustement, car elles n'ont violé aucune loi. Ces femmes et filles mères trouvent que la raison avancée par l’administration, celle de vouloir lutter contre l’adultère, n’est qu’un prétexte. « Si c'était pour lutter contre l'adultère, l'administration n'allait pas nous soutirer de l’argent, c'est tout simplement une façon de les rançonner. » Regrettent-elles.

Olive Niyonkuru, administrateur de la commune Bubanza, elle, a reconnu avoir fait arrêter ces femmes qui sont en train  de détruire les foyers d'autrui, affirme-t-elle. L’administrateur de la commune d’expliquer que les amendes exigées à ces détenues sont mises dans les caisses de la commune et que celles qui s’en acquittent, reçoivent des quittances.

 

L’adultère, une infraction punie sur plainte du conjoint

La loi numéro 1/27 du 29 décembre 2017 portant révision du Code pénal précise en son article 552 que « la condamnation pour adultère ne peut avoir lieu que sur plainte du conjoint qui se prétend offenser. » Le même article souligne qu’en cas de retrait de la plainte par le plaignant, la procédure judiciaire est arrêtée.

Les articles 550 et 551 de la même loi stipulent que les deux personnes condamnées pour adultère sont punies d’une amende de vingt à cent mille francs burundais.

Se basant sur ces articles du Code pénal burundais, les défenseurs des droits humains parlent de violation des droits de ces mères célibataires et d’abus de pouvoir de l’administrateur de la commune Bubanza qui n’est pas habilité à s’autosaisir dans ce genre d’infraction.

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