À l’occasion de la Journée internationale des victimes de disparitions forcées, célébrée le 30 août, SOS Torture Burundi, le Mouvement des Femmes et des Filles pour la Paix et la Sécurité au Burundi, et l’Organisation mondiale contre la torture tirent la sonnette d’alarme. Elles dénoncent une recrudescence des disparitions forcées et appellent les autorités burundaises et la communauté internationale à agir pour mettre fin à ces pratiques et protéger les victimes.
Le ministère de la Sécurité publique dresse un bilan alarmant des violences enregistrées entre juillet 2024 et juin 2025. Selon ce ministère, 717 cas de torture ont été répertoriés au cours de cette période, dont 17 victimes ont succombé à leurs blessures.
Plus de 150 Burundais ont été victimes de la traite des êtres humains en l’espace d’une année, révèle un rapport confidentiel obtenu par la RPA auprès de sources au sein du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Selon ces informations, ce fléau a connu des flambées entre août et décembre 2024, ainsi qu’en avril 2025.
Entre juillet 2024 et juin 2025, le gouvernement burundais a reconnu 21 cas d’enlèvements et 59 suicides, selon des sources de la RPA au sein du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique.
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