Dans la nuit du 17 juin, deux individus armés ont pris d’assaut le domicile de la famille d’Elie Nkurunziza dans la zone 10 du camp de réfugiés de Nyarugusu, en Tanzanie, blessant deux enfants. Selon nos informations, les agresseurs, arrêtés par la police tanzanienne, ont rapidement été libérés, ce qui suscite de vives accusations de complicité à l’encontre des forces de l’ordre.
Environ 300 personnes venues de différentes régions du pays sont détenues depuis mardi 29 juillet au commissariat de police de Bwambarangwe, en commune Busoni, province de Butanyerera. Ces citoyens, soupçonnés d’être des rabatteurs ou des commissionnaires, sont retenus dans des conditions précaires, sans nourriture ni couvertures.
La Ligue Iteka révèle dans un rapport publié en juillet que la situation des droits de l’homme au Burundi s’est aggravée au cours des cinq dernières années, depuis l’arrivée au pouvoir du président Évariste Ndayishimiye. Son rapport fait état de nombreux cas de personnes mortes, torturées, victimes de disparitions forcées et d’abus sexuels.
Une famille vivant sur la colline Kagazi, en zone et commune Cibitoke, dans la province de Bujumbura, affirme vivre cachée depuis plusieurs jours, craignant pour sa vie. En cause : des accusations de sorcellerie proférées par des voisins. La famille appelle les autorités à intervenir avant que la situation ne dégénère.
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