Il y a 11 ans, trois religieuses italiennes ont été sauvagement assassinées à la Paroisse Guido Maria Conforti de Kamenge, communément appelée chez Buyengero. Olga Raschietti, âgée de 83 ans, Lucia Pulici, 75 ans, et Bernadette Boggian, 79 ans, ont été tuées dans des circonstances atroces. Les deux premières ont été égorgées le soir du 7 septembre 2014 vers 17 heures, tandis que Bernadette Boggian a été décapitée vers 2 heures du matin. Toutes résidaient au couvent de la paroisse et étaient connues pour leur engagement auprès des populations vulnérables de Kamenge et de l’Est de la RDC.
Les experts de l’ONU ont exprimé ce lundi leur profonde inquiétude face à la montée des violations des droits humains au Burundi. Selon eux, le gouvernement burundais refuse de collaborer avec le Rapporteur spécial de l’ONU sur les droits humains et le bureau du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits humains reste fermé.
Au moins 27 personnes, parmi lesquelles des femmes, des jeunes filles et des enfants, ont été victimes de différents crimes, dont des meurtres et des viols, au cours du mois d’août 2025. Ces chiffres ressortent du bulletin mensuel intitulé « Femme abusée, nation déchirée » publié le 5 septembre par le Mouvement des femmes et des filles pour la paix et la sécurité au Burundi (MFFPS).
À l’occasion de la Journée internationale des victimes de disparitions forcées, célébrée le 30 août, SOS Torture Burundi, le Mouvement des Femmes et des Filles pour la Paix et la Sécurité au Burundi, et l’Organisation mondiale contre la torture tirent la sonnette d’alarme. Elles dénoncent une recrudescence des disparitions forcées et appellent les autorités burundaises et la communauté internationale à agir pour mettre fin à ces pratiques et protéger les victimes.
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