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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La pénurie de billets de 100 FBu paralyse le commerce à Buganda

La pénurie de billets de 100 FBu paralyse le commerce à Buganda

Dans la commune de Buganda, province  Cibitoke au nord-ouest du Burundi, une crise monétaire inattendue frappe de plein fouet le petit commerce. La raréfaction des billets de 100 FBu, pilier des transactions quotidiennes, met à mal l'économie locale et sème la frustration parmi commerçants et clients.

Les vendeurs de Buganda font face à un dilemme croissant : l'impossibilité de rendre la monnaie correctement à leurs clients. « Si un client achète un article nécessitant 200 FBu de monnaie, nous sommes souvent dans l'incapacité de la lui rendre. Le client repart alors sans payer, ce qui se traduit par une perte sèche pour nous », explique un commerçant local.

Cette situation engendre des pertes tant pour les vendeurs que pour les acheteurs. « Quand un client achète un produit à 700 FBu et que je dois lui rendre 300 FBu, c'est pratiquement impossible. Nous sommes tous perdants dans cette situation », déplore un autre commerçant.

Les rares billets de 100 FBu encore en circulation sont souvent dans un état déplorable, au point d'être parfois refusés par les clients. Cette situation exacerbe les tensions lors des transactions et complique davantage les échanges commerciaux.

Les commerçants de Buganda lancent un appel pressant au gouvernement. Ils demandent une intervention rapide pour rétablir la circulation normale des billets de 100 FBu, essentiels à la fluidité des échanges commerciaux dans la région.

 

 

Nouvelle pénurie de carburant à Bujumbura

Nouvelle pénurie de carburant à Bujumbura

La capitale économique fait face à une nouvelle pénurie de carburant, quelques jours seulement après un bref répit. Les conducteurs rapportent que ni l'essence ni le diesel ne sont disponibles dans les stations-service de Bujumbura.

De longues files de véhicules s'observent devant les rares stations-service encore ouvertes. Cette situation survient après une courte période d'accalmie où l'approvisionnement s'était légèrement amélioré.

Selon un chauffeur de transport en commun : « La pénurie a commencé samedi dernier. Certaines stations essayaient encore de servir, mais pas normalement. Depuis lundi,  7 octobre, la situation est devenue alarmante. Aujourd'hui, presque toutes les stations sont fermées. Il n'y a tout simplement plus de carburant. »

Les conducteurs s'inquiètent particulièrement du fait que la pénurie touche à la fois l'essence et le diesel. Dans les rares endroits où l'un des deux est disponible, les files d'attente sont si longues que la plupart repartent bredouilles. Un conducteur témoigne : « Aucune station du centre-ville n'a de carburant. Seule une station à Kigobe, en périphérie, en a encore. Mais il y a une file d'environ mille véhicules. »

Les transporteurs expriment leur mécontentement face à cette situation. Ils craignent que cette pénurie n'ait rapidement des répercussions sur d'autres secteurs de l'économie si des mesures ne sont pas prises dans l'immédiat.

Crise du carburant à Makamba et Rumonge : l'économie locale au ralenti

Crise du carburant à Makamba et Rumonge : l'économie locale au ralenti

Une grave pénurie de carburant frappe les provinces de Makamba et Rumonge depuis le début de la semaine, paralysant le transport et l'économie locale. Les conducteurs rapportent que toutes les stations-service sont à sec, sans la moindre goutte d'essence ou de diesel disponible.

La situation s'est considérablement détériorée ces derniers jours, dépassant en gravité les pénuries précédentes. Un chauffeur de Rumonge témoigne : « C'est vraiment catastrophique. Toutes les stations sont vides. En seulement trois jours de pénurie, le prix d'une bouteille de 1,5 litre de carburant sur le marché noir a atteint 20 000 francs burundais. »

Mabanda également touchée

À Mabanda, dans la province Makamba, la situation est tout aussi préoccupante. Les conducteurs affirment n'avoir pas vu de carburant depuis lundi, 7 octobre. Les conséquences sur le transport sont déjà visibles. Un habitant explique : « La pénurie a commencé mardi. Les stations ont épuisé leurs stocks lundi. Actuellement, il n'y a plus rien et les prix ont déjà augmenté. Sur le trajet Mabanda-Muyange, le tarif est passé de 2 000 à 6 000 francs burundais. »

Avant cette pénurie totale, des informations faisant état de pratiques douteuses dans la distribution du peu de carburant étaient disponibles. Certains auraient eu recours à des pots-de-vin auprès de la police pour obtenir du carburant, aggravant rapidement la situation.

Les conducteurs des deux provinces implorent le gouvernement d'agir rapidement pour rétablir l'approvisionnement en carburant, conformément aux promesses faites récemment. L'impact de cette pénurie sur l'économie locale et la vie quotidienne des habitants s'annonce déjà considérable si la situation perdure.

 

 

 

 

Bujumbura : le transport perturbé par la pénurie du mazout

Bujumbura : le transport perturbé par la pénurie du mazout

Ce lundi, les déplacements étaient compliqués parce qu'il n'y avait toujours pas de mazout sur les stations-services de la ville de Bujumbura. Certains citadins craignent aussi une nouvelle pénurie d'essence.

Jusqu’à la mi-journée de ce lundi 07 octobre, il y avait de longues files d’attente sur le parking de l’ancien marché central de Bujumbura. Le mazout que consomme le grand nombre de véhicules de transport en commun est toujours indisponible, selon un habitant de la ville de Bujumbura. « Les bus de transport qui roulent au mazout faisaient la queue devant la station-service située tout près du cybercafé face à face. D’autres étaient devant la station-service Butanyerera. Les files d’attente des passagers étaient observées au centre-ville depuis 9 h 30 minutes et il était très difficile de se déplacer parce que ces bus n’étaient pas là. Leurs chauffeurs espéraient le mazout dans ces stations. »

Ce citadin craint aussi une nouvelle pénurie de l’essence. « Il y avait des files d’attente aussi devant les stations-services qui servent l’essence. Les files d’attente n’étaient pas observées ces derniers jours pour l’essence. Je ne sais pas si les stocks d’essence sont en train de se vider aussi. »

Certains habitants de la ville de Bujumbura demandent au gouvernement de résoudre d’une manière durable cette crise de carburant qui perdure dans le pays.

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