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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Muramvya : Les policiers congolais réfugiés suscitent des inquiétudes parmi les habitants

Muramvya : Les policiers congolais réfugiés suscitent des inquiétudes parmi les habitants

L’arrivée soudaine de policiers congolais réfugiés au stade de football de Muramvya, après avoir fui les combats en République Démocratique du Congo, suscite une vive inquiétude parmi les habitants des environs. Toujours vêtus de leurs uniformes et sans accompagnement humanitaire adéquat, ces policiers pourraient, selon les résidents, représenter une menace pour la sécurité locale en raison du manque de nourriture et d’encadrement. Les citoyens appellent le gouvernement et le HCR à intervenir rapidement pour éviter d’éventuels débordements.

Mercredi soir, un convoi a acheminé ces policiers congolais vers le stade de Muramvya, créant une atmosphère de tension dans le voisinage. Un témoin local rapporte : « Dès leur arrivée, personne n'est autorisé à y entrer et ces policiers portent toujours leurs tenues. »

Les habitants expriment leur appréhension quant à la cohabitation avec ces réfugiés. Leur principale crainte est que, face au manque de nourriture, ces policiers puissent être tentés de franchir la clôture du stade pour chercher de quoi subsister dans les ménages voisins. « Quand ces gens auront faim, la clôture du terrain de football de Muramvya ne les empêchera pas de s'introduire dans nos ménages pour nous voler », confie un résident inquiet.

Au-delà des simples vols de nourriture, la communauté redoute des actes plus graves. Un citoyen vivant près du stade s'interroge : « Ils pourront également commettre d'autres forfaits. Je ne comprends pas pourquoi on les a amenés ici sans toutefois préparer le terrain ni accompagnement du HCR pour les recenser et leur enlever les tenues policières qu'ils portent. »

Les habitants de Muramvya lancent un appel au gouvernement burundais. Ils demandent une collaboration urgente avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) afin de délocaliser ces policiers vers un endroit plus approprié, où leurs besoins pourraient être satisfaits sans compromettre la sécurité locale.

Burundi : Des milliers de réfugiés congolais dans une situation désespérée

Burundi : Des milliers de réfugiés congolais dans une situation désespérée

Des milliers de réfugiés congolais fuient l'escalade de violence dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) pour trouver refuge au Burundi, plongeant le pays d'accueil dans une crise humanitaire. Même s'ils ont pu se mettre à l’abri des combats, les conditions de vie dans les camps d’accueil sont très difficiles, ils manquent de tout.

Les conditions d'accueil sont alarmantes. Les centres de transit sont surpeuplés, accueillant jusqu'à quatre fois leur capacité initiale. Les réfugiés font face à un manque criant d'abris, d'eau potable et d'installations sanitaires. La situation est particulièrement préoccupante dans les zones frontalières, où des milliers de personnes attendent dans des conditions extrêmement difficiles.

Dans un communiqué de ce 18 février, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) lance un appel urgent à la communauté internationale pour obtenir des ressources supplémentaires. Malgré les efforts conjoints du gouvernement burundais et des organisations humanitaires, les besoins dépassent largement les capacités actuelles.

Les témoignages des réfugiés illustrent la gravité de la situation. Certains rapportent des décès dus aux conditions précaires, notamment celui d'un enfant mort de froid dans un camp de Rugombo (en province Cibitoke). D'autres, désespérés par le manque de nourriture et d'abri, envisagent même de retourner en RDC malgré les dangers.

 

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Photo : Des réfugiés sur le point de traverser la frontière (crédit photo : Bernard Ntwari UNHCR)

Cibitoke : Des milliers de réfugiés congolais luttent pour survivre

Cibitoke : Des milliers de réfugiés congolais luttent pour survivre

Le manque d’abris constitue l’un des défis les plus urgents auxquels font face des milliers de réfugiés congolais regroupés au stade de Rugombo, dans la province Cibitoke. Fuyant les violences qui ravagent l’est de la République Démocratique du Congo, ces familles vivent dans des conditions extrêmement précaires. Cette situation dramatique a déjà coûté la vie à plus de six enfants.

Le stade de football de Rugombo, devenu un camp d’accueil improvisé, ne dispose d’aucune infrastructure adaptée. Les réfugiés dorment à même le sol, sans tentes ni couvertures. La situation de ces réfugiés congolais s'aggrave de jour en jour. Parmi les victimes les plus vulnérables de cette crise humanitaire, les enfants paient un lourd tribut. Selon des témoignages recueillis sur place, au moins six enfants ont perdu la vie en une seule journée à cause des conditions de vie extrêmement précaires dans ce camp improvisé du stade de Rugombo. « Les nouveau-nés dorment avec nous ici, comme vous pouvez le voir. Il n’y a rien pour les couvrir ni pour s’allonger confortablement », témoigne un réfugié. D’autres rapportent que « beaucoup de femmes souffrent à cause des mauvaises conditions de couchage », et que « ceux qui sont à l’hôpital sont les plus nombreux ».

Les personnes âgées ne sont pas épargnées non plus. La nuit, les moustiques envahissent le camp, empêchant tout repos et provoquant une recrudescence des maladies comme la malaria. « Nous dormons dehors, entassés les uns sur les autres. Beaucoup commencent à tomber malades », déplore un autre réfugié.

Depuis samedi dernier, le nombre de réfugiés ne cesse d’augmenter et atteindrait environ 26 432 personnes dans la commune de Rugombo. Si certains ont trouvé refuge dans des familles d’habitants locaux, la majorité reste regroupée dans le stade ou répartie dans des bâtiments publics, des églises et des écoles de plusieurs localités.

Les réfugiés attendent désespérément une assistance. Les autorités locales et les organisations humanitaires tentent de trouver des solutions pour alléger leurs souffrances, mais l’urgence reste pressante.

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Photo : crédit @UNHCR_Burundi

 

 Cibitoke : Des milliers de réfugiés congolais dans un dénuement total

Cibitoke : Des milliers de réfugiés congolais dans un dénuement total

La province Cibitoke, au nord-ouest du Burundi, fait face à une crise humanitaire depuis vendredi dernier. Des milliers de réfugiés congolais, fuyant les violences dans l'est de la République Démocratique du Congo (RDC), affluent dans la région. Stades et chefs-lieux sont transformés en abris de fortune.

Les communes de Rugombo et Buganda sont les plus touchées par cet afflux massif. À Rugombo, les réfugiés sont répartis entre le stade local, un site à Karurama et le chef-lieu de la zone de Cibitoke. En commune Buganda, ils sont installés au chef-lieu de la commune et dans la zone Ndava. Ces lieux d'accueil, aménagés à la hâte, sont loin d'être adaptés à la situation.

La majorité des réfugiés sont des femmes et des enfants, arrivés les mains vides après avoir tout abandonné dans leur fuite précipitée. Leur situation est alarmante : ils n'ont ni nourriture, ni abri adéquat, ni accès à l'eau potable ou à des installations sanitaires. Beaucoup dorment à la belle étoile, exposés aux intempéries et aux risques sanitaires.

L'absence totale d'assistance humanitaire aggrave leur détresse. Jusqu'à ce lundi soir, aucune aide alimentaire ou matérielle n'avait été distribuée. Les réfugiés craignent de mourir de faim et appellent à l'aide.

La situation est d'autant plus préoccupante que certains réfugiés se voient refuser l'hébergement chez des proches ou la possibilité de louer un logement, malgré leurs moyens. Le gouverneur de Cibitoke a même menacé de renvoyer ces Congolais chez eux, prétextant que la paix règne en RDC, c’était lors de son passage au stade de Rugombo.

Selon un communiqué du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique, l'afflux a débuté le 14 février. Le Burundi a déjà accueilli environ 10 000 réfugiés dans les provinces de Bubanza et Cibitoke. Le ministère a indiqué collaborer avec le HCR pour gérer cette crise imprévue, mais les effets de cette collaboration ne sont pas encore visibles sur le terrain.

 

 

 

 

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