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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

 RDC : Grand mouvement de retour des Burundais vers l’exil

RDC : Grand mouvement de retour des Burundais vers l’exil

Plusieurs Burundais dont  des rapatriés sont en train de s’exiler  de nouveau vers la République Démocratique du  Congo depuis un certain temps. Même s’ils  sont enregistrés par le Conseil National pour les Réfugiés CNR, ces burundais  font  actuellement  face à un grave problème  de manque d’assistance.

Parmi ces Burundais, demandeurs d’asile en République  Démocratique du Congo, certains étaient très récemment rapatriés. Selon notre source au camp de Mulongwe, plus de cinq cent Burundais ont été conduits dans ce site  depuis la mi-août de cette année 2023. Plusieurs d’entre eux  disent  fuir  la famine et la cherté de la vie.‘’ Lorsqu’ils arrivent au Burundi, ils ne parviennent pas à s’adapter, et ils  reviennent alors dans les sites ou les camps  des refugiés. Au cours  de ces deux dernières semaines, on a transféré  ici huit cents demandeurs d’asile  et près de  six cents étaient dans ce même site avant de se rapatrier.’’ Fait savoir un des Burundais du site Mulongwe.

Ces Burundais demandeurs d’asile sont enregistrés par le Conseil National pour les Réfugiés en RDC mais ils n’ont pas de quoi mettre sous la dent comme le témoigne notre source. ‘’On n’a pas encore donné de la nourriture à ceux qui sont déjà arrivés. Ils attendent toujours, ils sont dans des hangars, on leur a donné des nattes. D’autres dorment dans des églises. Ils n’ont pas encore eu d’assistance alimentaire pas même des ustensiles de cuisine.’’

Ce retour massif des Burundais en exil inquiètent plus d’un dans ce site  des  réfugiés de Mulongwe. Le même mouvement s’observe aussi dans d’autres sites de réfugiés du Sud Kivu. Dans les sites de transit de Sange, proche de la commune Rugombo et  de Kavimvira se trouvant non loin de la zone Gatumba  se trouvent  plus de huit mille  Burundais demandeurs d’asile, soulignent les mêmes sources.

Mwaro: Les parents  des élèves de l’ECOFO Kizi  réclament justice pour une élève engrossée par le directeur

Mwaro: Les parents des élèves de l’ECOFO Kizi réclament justice pour une élève engrossée par le directeur

Les parents d'élèves de l'Ecole Fondamentale Kizi  de la commune Rusaka en province Mwaro accusent le directeur de cet établissement de violer les élèves et de les transférer ailleurs. Ces parents dénoncent aussi l’attitude de la direction provinciale de l’éducation face à la problématique.

Le cas de l'élève de la 6ème année engrossée par le directeur de l'Ecole Fondamentale Kizi Dieudonné Ndabashinze surnommé Kibiriti fait partie des exemples de violations citées par les parents. Lorsque l'information commençait à être propagée, l'élève en question a été transférée à l'Ecole Fondamentale Mutumba-Bisha située dans la même commune de Rusaka. 

Selon les mêmes informations, pour essayer de couvrir le viol, le directeur de l'ECOFO Kizi Dieudonné Ndabashinze a corrompu avec de l'argent les parents de l'élève. Mais la direction provinciale de l'éducation a été mise au courant et durant le troisième trimestre, elle a envoyé l'inspecteur de l'éducation en province Mwaro pour mener des enquêtes.

Les enseignants et les parents d'élèves de la commune Rusaka disent alors ne pas comprendre pourquoi les résultats de l'enquête ont été cachés. Ils demandent également que le directeur de l'Ecole Fondamentale Kizi soit poursuivi conformément à la loi. Actuellement, l'élève en question a déjà mis au monde un enfant. Elle avait abandonné l'école au second trimestre.

La rédaction de la RPA a appelé l'inspecteur de l'éducation dans la province Mwaro, Richard Irakoze mais il n'a pas décroché son téléphone portable.

Les démobilisés, handicapés de guerre réclament leurs indemnités

Les démobilisés, handicapés de guerre réclament leurs indemnités

Les démobilisés vivant avec handicap issus des Forces Armées Burundaises, ex-FAB,  et des anciens mouvements armés, ex-PMPA, disent être victimes d’une injustice. Ils indiquent qu’ils ont été régularisés  par décret  présidentiel comme tous les autres militaires  mais  déplorent qu’ils  n'ont perçu les indemnités  accordées qu’une seule fois. Ils demandent d’être rétablis dans leurs droits.    

 Ces démobilisés, handicapés de guerre indiquent qu’ils ont été rétablis dans leurs droits par le Président de la République comme il l’a fait pour les militaires en fonction. Ils regrettent, cependant qu’ils ont perçu l’argent qu’une seule fois. ‘’Nous sommes victimes d’une injustice. Nous avons été démobilisés le 15 septembre 2006. Depuis lors, nos salaires ont été bloqués, ils nous ont dit que nous n’avons  droit qu’aux indemnités. Heureusement, le Président de la République nous a rétablis dans nos droits au mois d’avril cette année 2023 comme il l’a fait aux militaires en fonction. Toutefois, nous n’avons perçu cet argent qu’une seule fois, ce mois d’avril et nous n’avons pas été informés sur les raisons de cette suspension’’, témoigne un de ces démobilisés.

Ces démobilisés font également savoir que le Président de la République leur avait  accordé d’autres indemnités dans un décret du 18 novembre 2021, des indemnités qu’ils n’ont pas encore touchés. Selon nos sources, le  ministre de la défense a nommé une commission chargée de calculer le montant de chaque démobilisé tenant compte de sa grade et de son état de santé. Ces démobilisés  affirment qu’au début de cette année 2023, le ministre de la défense a également effectué une descente dans différentes provinces pour leur annoncer   qu’ils allaient bientôt percevoir leurs indemnités mais ils attendent toujours. « Au mois de février de cette année, le ministre de la défense disait qu’on allait percevoir nos indemnités au mois de mars de cette même année. Nous avons attendu mais rien n’a été donné. Ils nous ont par après rassuré qu’avec le nouveau budget du gouvernement  2023-2024 nous aurons  notre argent mais nous n’avons rien eu jusqu’aujourd’hui.’’ Regrette encore un de ces démobilisés qui s’est confié à la RPA.

Ces handicapés de guerre  demandent au ministre de la défense et des anciens combattants de les régulariser. Le ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants ne s’est pas encore exprimé sur ce cas concernant les anciens combattants, handicapés de guerre.

  

Kenya : La vie au camp de Kakuma  de plus en plus difficile pour les réfugiés

Kenya : La vie au camp de Kakuma de plus en plus difficile pour les réfugiés

La famine risque d’éclater au milieu des réfugiés burundais se trouvant au camp de Kakuma au Kenya. Pour cause, la ration alimentaire  leur offerte par le HCR via les cartes de paie est insignifiante car elle ne couvre pas du tout les deux bouts du mois. Et comme si cela ne suffisait pas, ils n’ont même plus accès à l’eau potable.

Les réfugiés burundais du camp de Kakuma   ont  un grand défi de manque de nourriture. Non seulement ils reçoivent du HCR des sommes dérisoires, mais les commerçants de la place ne font qu’empirer la situation car ils leur vendent ces derniers jours les vivres à un prix exorbitant. Et comme si cela ne suffisait pas, le HCR vient de diminuer l’assistance qu’il octroyait aux réfugiés, passant de 2000 à 1600 Shillings kenyans. A la grande désolation des réfugiés.   ‘’Concernant l’assistance du HCR, nous ne recevons plus l’argent liquide. Lorsqu’un réfugié obtient l’exil, il a droit à une certaine quantité fixe de vivres. Par exemple, s’il s’agit du sorgo, il reçoit 5 à 7 kg, de même que pour le maïs. Pour le haricot, la ration ne dépasse pas un gobelet.’’ S’indigne un des réfugiés qui fait savoir qu’ils ont même du mal à cuire le peu de nourriture qu’ils reçoivent faute de charbon au moment où ils n’osent plus s’aventurer loin de leurs foyers pour aller chercher le bois de chauffage car ils craignent de se faire tuer par les soudanais.

Selon toujours les réfugiés du camp de Kakuma, les commerçants dudit camp qui sont habilités dans l’approvisionnement des réfugiés font la spéculation  et augmentent les prix des denrées alimentaires comme ils veulent. ‘’ Normalement 1 kg de haricot coûte 90 shillings, mais les commerçants nous vendent ça à 150 shillings. Quant au Kg de riz, il coûte 120 shillings à l’extérieur du camp. Mais quand tu l’achètes à l’intérieur du camp, il revient à 150 voire  160 shilling.’’

 Même l’eau est devenue une denrée très rare

Le village le plus touché par cette carence d’eau potable est le village 3. Les habitants de la place indiquent qu’avant ils étaient approvisionnés en eau potable, ce qui n’est plus aujourd’hui le cas. D’où ils font recours à des eaux sales et stagnantes, s’exposant ainsi à des maladies liées aux mains sales. ‘’ Le problème de manque d’eau potable s’observe dans le village 3. Pour le moment, on va puiser l’eau à Maraga, mais c’est  de l’eau très sale. Certains d’entre nous souffrons déjà des maladies  diarrhéiques.’’ Témoigne un des réfugiés du camp de Kakuma qui regrette que même les comprimés qu’ils utilisaient pour tuer les microbes contenus dans cette eau ne leur sont plus distribués.

Et acculés, ces réfugiés demandent au Haut-Commissariat des Réfugiés et à toutes les organisations chargées des réfugiés de les aider à trouver solution à tous ces problèmes auxquels ils font face. 

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