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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des odeurs des toilettes du cachot de Mwaro décriées par la population.

Des odeurs nauséabondes dégagées par les toilettes menacent la santé des détenus du cachot du commissariat de Mwaro. Egalement, les habitants des environs se plaignent de ces odeurs depuis environ deux ans

Le commissariat provincial de Mwaro se situe dans la localité de  Gatare à 700 mètres  du bureau provincial.  Suite à une fosse septique bouchée, des odeurs nauséabondes se dégagent des lieux d'aisance du cachot du commissariat de police.  Les détenus sont ordonnés de vider les toilettes sans protection. Ce qui est dangereux pour la santé des détenus  comme l’indique cet habitant des environs. « Ils obligent les détenus de vider les toilettes avec des seaux.  Alors, ils utilisent leurs mains sans aucune protection. Ils ne portent même pas de masques. Nous craignons que des maladies liées au manque d’hygiène ne surgissent dans cette localité car il y a des ménages qui sont aux alentours. Franchement, nous menons une vie difficile ».

Les habitants de cette localité révèlent que ce problème date d'il y a plus d'année. Paradoxalement, différentes institutions sont au courant de ce problème, soulignent- ils. « Les matières fécales qui débordent passent devant le bureau administratif provincial, puis devant le bureau provincial de santé sans oublier le parquet. Et le procureur ne peut pas dire qu’il n'est pas au courant de ce problème. Sans mentir, cette situation nous attriste beaucoup ».

A ce propos, la rédaction de la RPA a tenté de joindre le gouverneur de la province Mwaro, Colonel Gaspard  Gasanzwe pour recueillir sa réaction mais en vain.

Pénurie d'eau potable en zone Gatumba

Depuis un peu plus de  2 mois,  la zone Gatumba fait face à un manque d’eau potable suite à une pompe qui serait endommagée. La population craint des maladies de mains sales.

C’est dans les localités de Mushasha, Muyange et Gaharawe de la zone Gatumba que cette pénurie d’eau potable se remarque depuis plus de 2 mois. Les habitants disent qu’auparavant l’eau était disponible durant les heures de la nuit, ce qui n’est plus le cas actuellement. Cet habitant révèle que seules les habitations riveraines de la rivière Rusizi obtiennent de l’eau à certaines périodes. « On a n’a pas de l’eau ici dans la zone Gatumba. La pompe qui nous servait de l’eau était installée à Kajaga tout près de l’aéroport .On ne sait pas si elle est tombée en panne ou pas. On avait également des tanks d’eau tout près de la rivière Rusizi.  Mais,  l’un a été emmené au camp militaire de Gatumba. Avant,  ceux qui vivent aux environs de  la rivière Rusizi pouvaient s’approvisionner en eau vers 1heure ou 2 heures. Ceux qui habitent les collines Mushasha, Muyange et Gaharawe n’ont  aucune goutte d’eau est ce depuis deux mois ».

Par manque de choix, ces habitants utilisent l’eau du Lac Tanganyika et de la rivière Rusizi. « Ce problème est bien connu par nos administratifs à la base.  Mais,  ils sont eux aussi incapables. Actuellement, on fait recours aux eaux de la rivière Rusizi et du lac Tanganyika. Franchement, ce sont des eaux sales. Le prix du bidon de l’eau coûte très cher car il s’achète a 500 francs burundais à la personne qui l’apporte du lac Tanganyika », ajoute- t- il.

Les habitants de la zone Gatumba demandent que cette problématique de manque d’eau soit résolue avant que certains n’attrapent des maladies liées au manque d’hygiène.

 La rédaction de la RPA n’a pas pu obtenir le service de communication de la REGIDESO pour recueillir sa réaction.

La propagation de la Covid- 19 à travers le pays n’inquiète pas le gouvernement.

Plus de 40 nouveaux cas positifs à la Covid-19 ont été détectés au cours de 48 heures seulement dans le district sanitaire de Vumbi en province Kirundo. Le district sanitaire de Vumbi est menacé par la flambée de cette pandémie depuis le début du mois d’avril de cette année au moment où les informations en provenance de cette localité disent que le gouvernement ne fait rien pour empêcher la propagation de cette maladie dans le pays.

44 personnes ont été testées positives à la Covid-19 sur 439 test effectués dans le district sanitaire de Vumbi en date du 02 au 03 de ce mois de juin selon le rapport du ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida.

Dans cette période de 48 heures, 76 personnes ont été testées positives à la Covid-19 dans 24 districts sanitaires sur les 49 districts que compte le pays. Parmi ces personnes testées positives à la Covid-19, ce rapport précise que 72 proviennent de la communauté locale et 4 autres étaient des voyageurs venus de l’étranger.

Egalement, ce rapport indique que parmi ces nouveaux cas positifs figurent 46 agents de la santé. Le même rapport fait savoir que dans tout le pays 14 388 personnes ont reçu au moins la première dose de vaccin contre la Covid-19 dont 13 811 personnes qui ont été complétement vaccinées.

 Même si dans ce rapport le ministère de la santé publique confirme que le district sanitaire de Vumbi situé en province Kirundo est menacé par une flambée de cette pandémie à Covid-19 depuis le 18 avril 2022 où l’effectif des cas positifs ne cesse d’augmenter, nos sources d’information dans ce district affirment que le gouvernement ne fait rien pour stopper la propagation de cette pandémie dans le pays.

Manque d’eau potable à Busoro en zone Kanyosha

Les habitants de Busoro en zone Kanyosha souffrent d'un manque d'eau potable. Ces citadins expliquent qu'ils puisent actuellement l'eau sale de la rivière Kanyosha.

Les habitants du quartier Busoro en commune Kanyosha indiquent que trouver de l’eau potable  dans ce quartier est un casse-tête.  Notre source dans ce quartier de Busoro fait savoir qu’ils sont obligés d’aller chercher de l’eau potable en zone Musaga ou à la 12ème  avenue où un bidon coûte 500 francs transport inclus.

Un  citoyen du quartier Busoro témoigne. « Un bidon de 25 litres coûte  500francs pour ceux qui vont puiser à la 12ème  avenue car c’est un trajet d’au moins 10 minutes. Si on va puiser à Musaga, là c’est autre chose parce que ceux qui  transportent ces bidons sur la tête y mettent au moins 30 minutes de marche. Vous comprenez que ce n’est pas chose facile».

Ceux qui sont incapables de supporter ce prix se lèvent tôt le matin pour aller puiser dans la rivière Kanyosha de l’eau qui contient beaucoup de saletés. « Ceux qui n’en sont pas capables se lèvent à 5 heures du matin pour aller puiser de l’eau de la rivière Kanyosha avant qu’elle ne soit rendue sale par ceux qui extraient du moellon et du sable », ajoute un habitant.

Les habitants du quartier Busoro demandent avec insistance au gouvernement ou à une autre  organisation capable de leur fournir de l’eau potable avant qu’ils n’attrapent des maladies de mains sales.

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