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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Gitega : Amplification de la consommation des stupéfiants en milieu scolaire

Gitega : Amplification de la consommation des stupéfiants en milieu scolaire

Certains  élèves des écoles post-fondamentales surtout à régime d'externat de la ville de Gitega et des chefs-lieux des communes de la province Gitega voire des centres commerciaux s’adonnent de plus en plus aux  stupéfiants.  Les parents et les éducateurs sont  inquiétés par ce comportement à l'origine entre autres de l'augementation des  échecs scolaires.

Ces jeunes des centres développés de la capitale politique , en majorité garçons, consomment les stupéfiants comme le cannabis, qui est le plus consommé, et le Booster. Ils consomment aussi les boissons très alcoolisées produites en provinces Kayanza et Ngozi, comme Kick, Savana Wine,  Hozagara, Karibu et d'autres. Des  filles les consomment aussi, mais à un pourcentage minime par rapport aux garçons. Les informations concordantes précisent  que ces élèves prennent ces stupéfiants durant la pause. Après la pause, certains rentrent et d’autres retournent en classe. Ces derniers  manifestent souvent une insolence notoire envers les autorités scolaires, déplorent nos sources.

Dans des écoles à régime d'internat de cette province, quelques élèves consomment également les stupéfiants et les boissons très alcoolisées. Mais, comme plusieurs écoles de cette catégorie sont clôturées, les élèves  ont des difficultés pour  s'en procurer. Les conséquences de ce comportement chez tous ces élèves sont similaires : l'école buissonnière, les échecs scolaires, les renvois, les convocations de leurs parents, etc...

Parents et éducateurs de la province Gitega sont tous préoccupés par cette situation. Les parents demandent aux éducateurs de doubler d'efforts pour redresser leurs enfants. Même son de cloche chez les éducateurs qui demandent aux parents de faire de même dès le bas âge de leurs enfants.

Gatumba : Les activités scolaires perturbées par les inondations

Gatumba : Les activités scolaires perturbées par les inondations

Certaines écoles  de la zone Gatumba, commune Mutimbuzi  de la province Bujumbura sont temporairement fermées suite aux inondations. La zone  Gatumba est de nouveau envahie par des eaux  de la rivière Rusizi depuis le début de ce mois de janvier 2024. Transférés à une école jusque-là épargnée par ces débordements, les élèves suivent tout de même difficilement les cours.

 Ces inondations qui menacent la zone Gatumba de la commune Mutimbuzi ont entre autres conséquence, l’arrêt des activités  sur deux établissements scolaires du secteur Kinyinya I,  l’école fondamentale Mushasha I et l’école primaire Warubondo. Bien  que cette dernière n’ait pas été inondée, elle a dû fermer temporairement ses portes pour éviter d’éventuels accidents car elle est entourée par beaucoup d’eaux.

Les élèves de ces deux établissements scolaires ont été transférés au Lycée Communal Gatumba où ont été construites des salles de classe en bâches. « Les élèves qui fréquentent le Lycée communal Gatumba sont pour le moment trop nombreux. Ils sont repartis en groupes. Les uns se présentent  l’avant midi, les autres dans l’après-midi. Certains d’entre eux étudient dans les salles de classe construites à l’aide des tentes. » Témoigne un  habitant de la zone Gatumba.

Beaucoup de ces élèves délocalisés se présentent  toujours en retard. Ils font de longs trajets pour y arriver. « Ce n’est pas facile pour ces enfants de bien suivre les cours car ils se présentent souvent en retard. Certains arrivent en classe à 15h alors que les cours commencent à 13h15min. Cela est dû aux longs trajets qu’ils doivent parcourir tandis que d’autres sont obligés de traverser ces eaux.» Témoigne toujours  notre source de Gatumba.

Certaines localités de la zone Gatumba se sont presque transformées en  lac, les déplacements s’y font par bateaux. Mis à part  ces retards d’élèves à l’école, des absences sont également enregistrées en grand nombre. Des enfants  s’absentent à l’école pour aller  pêcher les poissons  dans ces eaux qui ont envahi pour la énième fois cette zone.

Gitega : 7 Millions pour l’achat d’un compteur électrique, les parents dénoncent

Gitega : 7 Millions pour l’achat d’un compteur électrique, les parents dénoncent

Les parents dont les enfants fréquentent l’Ecole communale Fondamentale Saint Kizito située en province Gitega (capitale politique)  s’insurgent contre les contributions leurs exigées soi-disant pour acheter un compteur d’électricité. Ce qu’ils considèrent comme une façon malhonnête de leur soutirer de l’argent vu que le prix exigé est 5 fois plus élevé par rapport au coût de ce compteur.

 L’établissement en question a été scindé en deux suite au surnombre des élèves, créant ainsi l’ECOFO Saint Kizito 1 et 2. Selon nos sources, le nombre total des élèves qui le fréquentent est de 2 500. Les mêmes sources font savoir que, récemment, les parents ont été stupéfaits quand ils ont été informés qu’ils devront contribuer un montant de 2 800 par élève, un montant qui, selon les responsables de ces établissements scolaires, est destiné à l’achat d’un compteur électrique. Un fait qui a sidéré les parents qui craignent un détournement de fonds vu qu’un seul compteur ne peut pas coûter 7 millions de francs burundais. ‘’ En quoi nos enfants vont bénéficier de cette électricité puisque qu’ils ne fréquent pas l’école pendant la nuit ? C’est juste une façon de nous racketter alors qu’on vit déjà une précarité sans nom. Nous avons  parlé avec des techniciens de la REGIDESO qui nous ont révélé qu’un compteur puissant triphasé ne peut pas dépasser 800 mille francs burundais. Alors qu’est-ce qu’ils comptent faire du reste ?’’ Raconte un des parents de la place.

Ce qui frustre encore ces parents, poursuit notre source, c’est que leurs enfants étudient dans des salles de classes dépourvus de portes alors qu’ils ne cessent de payer des contributions dont ils ne savent pas la finalité alors que le ministère de l’éducation octroie chaque fois des frais de fonctionnement aux directions provinciales de l’éducation. ‘’On paie chaque trimestre à la commune 1 000 francs. Imaginez combien d’argent ça fait dans une commune qui compte des milliers et des milliers d’élèves. Alors qu’est-ce qu’ils font de tout cet argent puisque les portes et les bancs pupitres cassés ne sont jamais remplacés ? Et en plus on nous exige de contribuer à hauteur de 1 000 pour les enseignants vacataires.’’ Ajoute notre source qui interpelle les responsables de l’éducation pour faire  une descente à Gitega pour faire le suivi de l’argent qu’ils octroient aux directions de l’éducation mais aussi faire cesser ces pratiques des directeurs d’écoles qui  exigent plusieurs contributions injustifiées aux parents.

Nous n’avons pas pu avoir les réactions des directeurs des écoles ECOFO Saint Kizito 1 et 2, Yvette Ndahabonimana et Jean Bosco.

 

Rutana : Les élèves exigés à acheter l’imprimante de la direction de l’enseignement de la commune Bukemba

Rutana : Les élèves exigés à acheter l’imprimante de la direction de l’enseignement de la commune Bukemba

La direction de l’enseignement de la commune  Bukemba en province Rutana  exige  depuis plus d’un mois une somme d’argent à chaque élève de la commune.  Cette direction  explique que c’est pour l’achat d’une imprimante de la direction communale de l’enseignement. Certains parents s’insurgent contre la contribution exigée car selon eux, les directions communales sont dotées de  leurs propres fonds de fonctionnement.

Cette somme exigée est de 500 BIF par élève et est perçue depuis mi-octobre dernier, selon des sources de la RPA parmi certains parents d'élèves de la direction communale de l'enseignement  de Bukemba  en province Rutana. Ces parents disent être étonnés par cette mesure prise par Nazaire Ndayiragije, responsable de l'éducation dans cette commune de Bukemba. ‘’ Nous avions payés  les frais scolaires mais nous avons entendu dire  au milieu de ce trimestre qu’il y a une autre somme qui n’a pas été payée, destinée à l’achat d’une imprimante pour la direction communale de l’enseignement. Chaque élève, même de la maternelle, est obligé  de  payer 500 BIF pour l’achat de cette machine.’’ Dénonce un des parents de la commune.

Des parents de la commune Bukemba rappellent que les directions communales de l’enseignement reçoivent des frais de fonctionnement qui peuvent servir à l’achat du matériel scolaire. Ces parents indiquent en outre qu’ils craignent un détournement surtout qu’ils n’ont pas été consultés pour être informés  sur le prix  de cette imprimante. ‘’Comme nous ne sommes pas informés sur  la valeur de cette machine, nous voyons qu’il  pourrait  y avoir  des détournements. Nous ne savons pas  l’effectif  des élèves que comprend la commune. Comme ça, on aurait  su  le montant total qui sera collecté, savoir si ça  sera juste  l’équivalent de la machine, sinon, nous avons besoin de connaître  comment  la somme restante sera utilisée.’’

La direction communale de l’éducation à Bukemba  compte 19 écoles fondamentales et 8 Lycées communaux. Selon des sources sur place, chaque établissement scolaire compte au moins 500 élèves. Au cas où tous les élèves paieront les 500 exigés, le montant  collecté  pourrait  avoisiner 7millions de francs burundais.

Sur certaines écoles, les élèves qui n’ont pas encore payé  cette somme de  500 BIF sont en train d’être chassés comme  l’indiquent nos sources. C’est par exemple au Lycée communal de Butare,  à l’école fondamentale de Ndoba, au Lycée communal de Muyombwe.

Nous n’avons pas pu recueillir le directeur de l’éducation dans cette commune de Bukemba.

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