Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Mabayi : La corruption routière met des vies en danger

Mabayi : La corruption routière met des vies en danger

Dans la commune de Mabayi, province  Cibitoke, la pénurie de carburant a engendré une situation alarmante dans le secteur du transport en commun. Les chauffeurs de motos et de minibus outrepassent dangereusement les règles de sécurité, mettant en péril la vie des passagers.

Chaque matin, avant de prendre la route, les conducteurs versent des pots-de-vin aux policiers. Des sources locales révèlent que les motards donnent  5 000 francs et les chauffeurs de véhicules, 10 000 francs chacun. Cette pratique leur octroie une liberté totale pour la journée, notamment en matière de surcharge de passagers.

La surcharge des véhicules atteint des proportions inquiétantes. Les motos déplacent  jusqu'à 5 personnes (chauffeur inclus) au lieu de 2, les  voitures "probox",  16 passagers au lieu de 5 et les  minibus Hiace,  30 personnes assises et d'autres debout, contre une capacité normale de 18. Ces transports surchargés opèrent non seulement au sein de la commune, mais également entre les communes et les provinces.

Selon des sources locales, cette pratique dangereuse s'est amplifiée avec la persistance de la crise du carburant dans le pays. Un responsable administratif de Mabayi, sous couvert d'anonymat, reconnaît l'existence du problème. Il pointe du doigt le manque de coopération des citoyens, malgré les campagnes de sensibilisation menées.

La rédaction n'a pas pu obtenir de commentaire de Jacques Nijimbere, commissaire provincial de police, qui était injoignable.

Mwaro : La sécheresse prolongée fait craindre une crise alimentaire

Mwaro : La sécheresse prolongée fait craindre une crise alimentaire

La commune de Gisozi, en province Mwaro, fait face à une situation climatique préoccupante. Une sécheresse inhabituelle et prolongée menace les cultures et fait grimper les prix des denrées alimentaires, suscitant l'inquiétude des habitants quant à une possible pénurie alimentaire.

Habituellement, les premières pluies de septembre permettent aux cultures maraîchères de prospérer. Cette année, leur absence met en danger les récoltes, notamment dans les zones marécageuses. Un habitant témoigne : « Nous craignons une famine. Ce soleil de plomb est inhabituel pour la saison. Normalement, la pluie de début septembre aide les cultures de marais comme les pommes de terre, les patates douces et le maïs à se développer. »

Les effets de cette sécheresse se font déjà sentir sur les marchés locaux, avec une augmentation significative des prix : Les pommes de terre sont passées de 600-700 francs à 1500 francs le kilo, les patates douces, d'un panier à 1000 francs à 5000 francs pour la même quantité et le haricot, de 1800-2000 francs à 2800-3000 francs le kilo.

Un commerçant explique : « Cette période devrait être celle des récoltes, mais les prix ont fortement augmenté. La situation est alarmante. »

La situation est aggravée par la pénurie de carburant qui touche l'ensemble du pays, compliquant davantage l'approvisionnement des marchés et contribuant à la hausse des prix.

Les habitants de Gisozi appellent les autorités à prendre des mesures pour atténuer les effets de cette sécheresse prolongée et prévenir une éventuelle crise alimentaire.

  

Drame évité de justesse à Rugombo : Un homme au sommet d'une antenne paralyse toute une commune

Drame évité de justesse à Rugombo : Un homme au sommet d'une antenne paralyse toute une commune

La commune de Rugombo, dans la province Cibitoke, a été le théâtre d'un incident inhabituel ce vendredi, provoquant une paralysie totale des activités et une montée de tensions au sein de la population locale.

Tôt dans la matinée de ce 27 septembre, les habitants de la colline Mparambo1 ont été stupéfaits de découvrir un homme perché au sommet d'une antenne de télécommunication appartenant à la compagnie LUMITE. L'antenne, d'une hauteur impressionnante d'environ 60 mètres, est devenue le point focal d'un drame qui allait se dérouler pendant plusieurs heures.

L'homme, dont l'identité n'a pas été révélée, serait un ancien employé d'un commerçant local nommé Ndabarushimana. Selon les informations recueillies, il réclamait le paiement de six mois de salaire pour son travail dans un moulin.

La nouvelle s'est rapidement répandue, attirant une foule considérable sur les lieux. La situation a rapidement dégénéré lorsqu'un groupe d'habitants s'est dirigé vers le domicile de Ndabarushimana, l'accusant d'être responsable de cet incident. Dans un acte de violence collective, la maison du commerçant a été vandalisée et pillée.

Face à l'escalade de la violence, la police est intervenue promptement. Les forces de l'ordre ont dû faire usage de tirs de sommation pour disperser la foule en colère, qui a riposté par des jets de pierres. Un policier aurait été blessé lors de ces affrontements.

Après cinq heures de tension, la situation s'est finalement apaisée lorsque l'homme est descendu de l'antenne. Pour sa sécurité, Ndabarushimana a été placé en garde à vue dans les locaux de la police communale de Rugombo.

 .......

Photo : l'homme au sommet d'une antenne de LUMITEL

Marché Cotebu : Une bombe sanitaire au cœur de Bujumbura

Marché Cotebu : Une bombe sanitaire au cœur de Bujumbura

L'insalubrité qui règne au marché Cotebu, situé dans la zone Ngagara de la commune Ntahangwa à Bujumbura, suscite de vives inquiétudes parmi les commerçants et les clients. Avec l'arrivée de la saison des pluies, la crainte de maladies liées au manque d'hygiène s'intensifie.

 Le parking du marché Cotebu est considéré comme l'un des endroits les plus insalubres de la capitale économique du Burundi. Des tas d'immondices, y compris des déchets humains, s'y accumulent, attirant des nuées de mouches. Un commerçant témoigne : « Au parking de Cotebu, on trouve des cabarets à côté de montagnes de déchets. Les gens font leurs besoins n'importe où. Avec la saison des pluies qui commence, nous craignons une épidémie de choléra. Les autorités qui viennent boire un verre ne semblent pas s'en soucier, contrairement à nous qui travaillons ici quotidiennement. »

Le problème ne se limite pas au parking. Les parties nord et sud du marché sont également touchées par ce manque criant d'hygiène.  Malgré la présence de services d'hygiène et d'un représentant de la mairie de Bujumbura sur place, la situation ne s'améliore pas. Un commerçant exprime sa frustration : « Les services d'hygiène passent fréquemment, le représentant de la mairie est ici, mais ils ne semblent pas se soucier de nous. Si une épidémie de choléra éclate et que des gens meurent, on dira que le pays n'a enregistré aucune perte. »

Face à cette situation alarmante, les usagers du marché Cotebu demandent une intervention rapide des autorités pour améliorer les conditions sanitaires et prévenir une potentielle catastrophe de santé publique.

La rédaction a tenté de contacter Jimmy Hatungimana, maire de Bujumbura, pour obtenir des commentaires, mais son téléphone était éteint au moment de l'appel.

 

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 238 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech