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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Une vie pitoyable pour les burundais demandeurs d’asile en Ouganda

Les burundais demandeurs d’asile  en Ouganda viennent de passer 6 mois dans une vie précaire et misérable dans ce pays. Ces burundais indiquent qu’à part cette longue période d’attente pour être admis dans le camp de réfugiés, ils sont menacés par la famine et les maladies.  

Depuis 6 mois, les 120 familles des burundais sont en attente d’une réponse favorable à leur demande d’asile en Ouganda. Mais, pour des raisons qu’ils ignorent encore, ils disent que leurs que leur requête semble être négligée par les autorités habilitées. « Les responsables des réfugiés au camp de Nakivale nous ont amenés dans une église pour y loger, il y a de cela 6 mois. Lorsque nous nous rendons à leurs bureaux pour demander où en est notre demande d’asile, ils ne nous répondent rien », raconte l’un d’entre eux avec une voix pleine de désespoir.

La vie que mènent ces burundais,  rassemblés dans une église appelée Rehoboth se trouvant dans une localité appelée Kabaza, est très difficile. Ils font savoir que la famine et les maladies vont les tuer. « Nous n’avons pas assez de couvertures pour se protéger contre le froid quand la pluie tombe. Les enfants ont souvent le Kwashiorkor à cause de la malnutrition. Ce qui est triste, c’est que nous n’avons pas le droit de se faire soigner. Les agents de santé nous signifient que nous sommes des inconnus », ajoutent-ils.

Ce qui frustre ces burundais  c’est qu’ils ne sont pas amenés au camp de transit dit Kukibati comme ça se faisait auparavant, pour qu’ensuite ils soient conduits au camp de réfugiés de Nakivale. « Ils nous avaient promis  que si une fois le camp de transit Kukibati est libéré, c’est nous qui vont l’occuper. Mais ce qui est étonnant, c’est que ça fait très longtemps que ce camp de transit est libre et qu’on continue à vivre le calvaire dans cette église ».

Selon toujours ces burundais demandeurs d’asile en Ouganda, c’est de la mendicité et de la charité des passants qu’ils arrivent à mettre quelque chose sous la dent.

A ce propos, nous avons essayé de contacter les responsables des réfugiés en Ouganda mais sans succès.

Les habitants des communes de Rusaka et Gisozi plaident pour la réouverture du marché de bétail de Rwibaga.

A une semaine seulement de la rentrée scolaire 2022-2023, les parents des élèves dans les communes de Rusaka et Gisozi en province de Mwaro indiquent qu’il leur sera difficile d’envoyer leurs enfants à l’école suite au manque de moyens financiers. Habitués en cette période à vendre leurs animaux domestiques pour avoir de l’argent, ceci n’est pas possible aujourd’hui suite à la fermeture des marchés de bétails. Ils demandent au gouvernement de lever cette mesure surtout qu’on n’a jamais signalée dans ces localités des cas de la fièvre de la vallée du Rift.

Les habitants de ces communes qui profitent du marché de bétails de Rwibaga indiquent qu’il est quasiment impossible pour eux d’envoyer leurs enfants à l’école pour cette rentrée scolaire suite à la fermeture de ce marché. Pour avoir le matériel scolaire pour leurs enfants, ils vendaient leurs animaux domestiques dans ce marché. Ils plaident pour la réouverture du marché de Rwibaga d’autant plus qu’il n’y aucun cas de la fièvre de la vallée du Rift dans ces communes. « Vous avez vu comment le gouvernement a facilité le bon déroulement de la fête des musulmans. Nous lui demandons de faire la même chose pour les parents qui trouvent des moyens pour envoyer leurs enfants à l’école après avoir vendu du bétail surtout que dans les localités voisines du marché de Rwibaga il n’y a pas eu des cas de la fièvre de la vallée du Rift », implore un des parents

 Les habitants des communes proches de la localité de Rwibaga demandent aux autorités habilitées de rouvrir ce marché de Rwibaga afin de vendre leurs animaux.  Sinon, il sera impossible pour eux d’envoyer leurs enfants à l’école. « Nous demandons au gouvernement de procéder à la réouverture des marchés de bétails.  Sinon, nos enfants resterons à la maison parce qu’on n’a pas d’autres moyens pour acheter les cahiers et autres matériels scolaires. Nous lui demandons de nous écouter et de nous permettre de vendre nos animaux parce que c’est la seule source de revenus que nous disposons pour envoyer nos enfants à l’école », insiste- t- il. 

La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre le colonel Gaspard  Gasanzwe, gouverneur de la province de Mwaro, pour qu’il s’exprime à propos de ces demandes de la population de la province dont il est responsable.

Le panier de la ménagère

Il s’observe un manque de produits de première nécessité comme le sucre, le haricot, le maïs et le ciment au Burundi. Là où ils sont disponibles, ils coûtent chers.

Le sucre, le riz et d’autres céréales sont les principaux produits qui sont difficiles à trouver au Burundi. Dans différents coins du pays où la RPA a pu s’entretenir avec la population, cette dernière indique qu’ils coûtent chers dans certains endroits où ces produits sont disponibles. Pour autant,  ils ne sont pas à la portée de n’importe qui. « Ces produits sont difficiles à trouver. Là où tu parviens à trouver du sucre, un kilogramme s’achète à trois mille francs alors que le prix officiel est de 2500 francs. De plus, on t’exige de payer un emballage. Dans d’autres boutiques,  l’obtention du sucre est conditionnée à l’achat du pain. C’est dommage. Ces denrées ne sont pas disponibles vraiment. Un kilogramme de mais s’achète à 1700 francs, un kilogramme de haricot dit Kinure s’achète à 1650 francs. Le kilogramme de riz de dernière qualité coûte 2800 francs. Cette situation est presque partout.  C’est honteux », a indiqué notre source.

La situation est pareille pour le ciment. Les stocks de différents dépôts où il est vendu sont vides. Là où il est disponible, les vendeurs ne mentionnent pas sur les reçus le prix exact payé par les acheteurs. « Le prix officiel du ciment de Buceco est de 24500 francs par sac. Ce prix n’est pas respecté car, il s’achète pour le moment à 35000 francs et plus. Mais, on mentionne sur le reçu de paiement que nous l’avions acheté à 24500  francs. Le ciment Dangote coûte actuellement entre trente- trois mille et trente- huit mille francs », a ajouté une autre source.

La carence de ces produits s’observe presque dans tout le pays. A travers son communiqué du 6 septembre 2022, le ministère de commerce a autorisé l’importation de certains de ces produits difficiles à trouver au Burundi.

Les champs et les étangs piscicoles en pleine destruction en commune Rugombo

Il y’a grognes chez les agriculteurs et pisciculteurs de la commune Rugombo, en  province Cibitoke. Leurs champs et leurs poissons ont été endommagés suite à la fermeture des eaux destinées à l’irrigation pendant la saison sèche.

« Les champs et les étangs de poissons endommagées sont situés dans les zones Rugombo et Cibitoke. Les champs de riz, de maïs, de haricots, d’amarantes et de tomates  sont secs. Les poissons meurent en grand nombre », se lamentent les agriculteurs et les pisciculteurs en commune Rugombo.

Ils indiquent que ces champs et ces étangs piscicoles étaient normalement irrigués à la fois par les eaux de la rivière Nyamagana et celles du canal de Nyarugunda. Mais qu’ils ne comprennent pas pourquoi les responsables des associations chargées  de la distribution de ces eaux  ont décidé subitement de couper ces eaux, sans toutefois les avoir consultés.

Par conséquent, ils font savoir qu’ils enregistrent d’énormes pertes, alors qu’ils n’ont jamais cessé de payer la facture de ces eaux d’irrigation. « Nous leur avions demandé  de ne pas couper  l’eau pendant la saison sèche, mais ils ont refusé arguant qu’ils doivent entretenir les canaux d’irrigation durant cette même période », déplorent-ils.

A propos des lamentations de ces agriculteurs et pisciculteurs, l’administrateur de la commune Rugombo, Gilbert Manirakiza, a raccroché son téléphone sans nous répondre.

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