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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Quatre mois sans eau potable, les habitants de Ruyigi s’inquiètent pour leur santé

Pénurie d’eau potable au chef-lieu de la province Ruyigi depuis quatre mois. Les habitants indiquent que l’approvisionnement  en eau potable, ne dure que le temps de la rosée. Actuellement, ils puisent l’eau des marais  situés tout près de ce chef-lieu.

 Les localités qui manquent d’eau potable sont les  quartiers  Sanzu et Gasanda du chef-lieu de la province Ruyigi. Nos sources du quartier Sanzu déplorent qu’ils ne sont approvisionnés que la nuit et durant un lapse de temps. «  L’eau est disponible dans certaines parties situées tout près de l’église. Mais dans les quartiers Sanzu 1, 2 et 3, il n’y a pas d’eau. Parfois, l’eau est servi pendant les heures avancées de la nuit », précisent nos sources.

Du côté du quartier Gasanda, nos sources ajoutent qu’avant ils ne manquaient pas d’eau dans ce quartier, ce qui n’est plus le cas actuellement. « Ils viennent de passer à peu près deux mois sans être servis en eau potable. Faisant ainsi recours à l’eau des marais, ils ont peur d’attraper  les maladies de mains sales », s’inquiètent les habitants.

Toutefois, les habitants du chef-lieu de la province Ruyigi disent avoir déjà signalé ce problème à la REGIDESO  qui  leur a répondu que cette pénurie d’eau est conséquente : « Premièrement, que la ville s’est agrandie. Deuxièmement, que durant la saison sèche l’eau des sources diminue ». Cette population  demande au gouvernement de régler ce problème, rappelant que  l’eau c’est la vie.

La rédaction de la RPA a contacté les responsables de la REGIDESO dans la province Ruyigi, sans succès.

La nouvelle saison pluvieuse inquiète les victimes des inondations de la zone Gatumba

Les habitants de la zone Gatumba, victimes des inondations causées par la rivière Rusizi, craignent de revivre le même désastre. Ils indiquent que la saison de pluies arrive alors que le niveau de l’eau de cette rivière atteint toujours les berges.

 Apres le malheur qui s’est abattu sur la zone de Gatumba l’année dernière et qui a provoqué le déplacement de plusieurs personnes suite aux inondations, ceux qui avaient regagné leurs ménages après que l’eau a séchée, s’inquiètent de revivre la même catastrophe surtout pendant cette nouvelle saison pluvieuse. « Nous éprouvons de la peur car, depuis ces inondations, aucune activité n’a été faite pour éviter de nouvelles catastrophes. La seule chose qui nous fait peur c’est le niveau des eaux de la rivière Rusizi qui arrive à ses bordures. Si donc, il  pleuvait abondamment, rien ne pourrait empêcher de nouvelles inondations », se plaignent-ils.

Après les inondations de l’année dernière, le gouvernement avait promis d’ériger des digues sur les deux berges de la rivière Rusizi pour empêcher les eaux de se déverser dans les ménages en cas de fortes pluies, mais jusque-là rien n’a été faite. «  Nous attendons toujours la réalisation de ces promesses dont les activités n’ont jamais débuté », ajoutent ces habitants qui disent ne pas savoir où se trouve le blocage.

Ces habitants de Gatumba affirment que si jamais il se remettait à pleuvoir comme l’année dernière, les élèves de certaines écoles, situées aux environs de la rivière Rusizi, ne pourront plus continuer à étudier suite au débordement de cette rivière.

La flambée des prix de denrées alimentaires prend une allure inquiétante en province Cibitoke

Les prix de denrées alimentaires grimpent d’une façon inquiétante du jour au lendemain en province Cibitoke, y compris les vivres produits localement. La population de cette localité indique que, même si la hausse des prix gangrène tout le pays, la situation est aggravée par le trafic transfrontalier avec le Rwanda voisin qui ne s’opère plus comme avant.

 Les habitants de la commune Rugombo, en province Cibitoke, disent être inquiétés par la hausse continuelle des prix de denrées alimentaires. Ils précisent que non seulement les prix de petits articles ont été doublés, mais aussi les prix des vivres qu’ils produisent eux-mêmes ont triplé ou encore plus que ça.

«Tenez, la farine de manioc, on l’achetait à 700 francs ces derniers jours. Mais aujourd’hui, un kilo de cette farine coûte entre 1200 et 1300 francs. Le riz que nous produisons ici à Rugombo, il n’y a pas longtemps que le kilo coûtait entre 1800 et 1900 francs, mais actuellement le kilo s’achète de 2800 à 3000 francs », témoigne un habitant qui précise que les petites boissons produites localement dont MALTI et AQUAVIE, leurs prix montent d’une façon inhabituelle. Leur prix passe de 1000 francs à 1300 francs. Les biscuits qui s’achetaient 50 francs coûtent 100 francs. Les allumettes de même le prix a doublé.

Dans cette province Cibitoke, le fait que le trafic transfrontalier avec le Rwanda ne s’effectue plus comme d’habitude, est un autre facteur qui favorise la montée des prix. « L’autre aspect est relatif à la frontière sur la rivière RUHWA qui facilitait la majorité de la population de Rugombo à se rendre régulièrement au Rwanda pour y vendre de différentes marchandises comme des fruits. Ainsi, que le gouvernement favorise ce trafic, pour que les gens puissent traverser de l’autre coté sur base d’une carte d’identité ordinaire. Tout le monde n’est pas capable de se procurer d’autres documents de voyages », ajoute notre source.

Les habitants de la province Cibitoke indiquent qu’une fois que le gouvernement et les administratifs leur faciliteraient de se rendre au Rwanda pour des fins commerciaux, les conditions de leur vie actuelle pourrait encore s’améliorer.

Les habitants de Kirundo menacés par des immondices faute de décharge publique

Il y’a grognes au sein des habitants de la commune Kirundo, en province de Kirundo. Ils s’indignent de l’insalubrité qui s’observe aux alentours du marché de Kirundo. Ils craignent des conséquences qui pourraient s’en suivre sur leur santé et sur l’environnement.

 Cette insalubrité décriée par les habitants de Kirundo est constituée de déchets provenant du marché de la place. Selon nos sources, ces déchets sont jetés tout près dudit marché faute de dépotoir. Ce qui indispose les passants et les habitants des environs à cause des odeurs nauséabondes qui s’y dégagent. « Au marché central de Kirundo, les immondices se trouvent près du parking des véhicules de transport desservant l’axe Kirundo-Ngozi-Masanganzira. A cet endroit, une montagne d’immondices s’est formée et des mouches y pullulent à toute heure. Même les habitants qui voulaient ramasser ces déchets pendant les travaux communautaires se sont désistés vu qu’ils n’ont nulle part où les déposer », se lamente un habitant.

Nos sources qui précisent également qu’en période pluvieuse, la situation s’empire du fait que ces immondices se déversent dans le lac Rwihinda. Ce qui fait craindre le pire à la population de Kirundo qui utilise l’eau de ce lac pour la cuisson et différents tâches ménagers. « Quand il pleut, ces déchets se déversent dans des caniveaux et se dirigent tout droit vers le lac Rwihinda. Ceux qui boivent et utilisent l’eau de ce lac dans leur ménages consomment donc de l’eau très sale. C’est sans doute une menace que ça soit pour la santé des habitants mais aussi pour l’environnement », s’exprime avec colère notre source.

Les habitants de Kirundo demandent l’intervention des autorités communales et provinciales afin qu’elles s’attèlent à l’hygiène de ce marché qui menace leurs administrés.

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de contacter par téléphone Albert Hatungimana, le gouverneur de la province Kirundo, mais il est resté injoignable.

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