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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Retour des commissionnaires dans le commerce du bétail à Gitega.

L’abattage des ruminants domestiques  se fait normalement dans différents abattoirs reconnus des communes de la province de Gitega. Le marché du bétail étant toujours fermé,  les commissionnaires ont refait surface dans le commerce de ces animaux.

Depuis l‘autorisation de reprendre l’activité d’abattre les animaux ruminants domestiques tels que les vaches, chèvres et moutons, l’activité se poursuit normalement dans les abattoirs de différentes communes de la province de Gitega. Les communes de Gitega et Bugendana excellent dans l‘abattage de bovins.

Par ailleurs, l‘activité a été accélérée plus qu’avant l’apparition de la fièvre de la vallée du Rift. La raison serait consécutive à la saison de récolte et à la période de plusieurs festivités organisées durant l’été tandis que la mesure de mise en quarantaine de ces animaux à abattre n’est plus respectée.

Toutefois, l’évidence est que le marché du bétail de Gitega qui rassemblait du bétail en provenance des provinces limitrophes ou encore de la Tanzanie n’a pas encore rouvert. Une situation qui a favorisé les commissionnaires dans ce commerce du bétail. Ces derniers avaient pourtant été chassés de ce métier avant que ledit marché ne ferme. Actuellement, ce sont plutôt eux qui sillonnent les collines pour repérer les ruminants à mettre sur le marché.  En cas d’entente sur le prix, les animaux  achetés sont directement acheminés à l’abattoir. Le transport par  véhicules est également préconisé en cas de besoin.  Il s’agit des voitures qui ont été transformées en véhicules de transport de marchandises. Ces voitures ne transportent qu’une seule grosse vache et à la limite deux maigres vaches.

Un pavage mal réalisé d’une route au quartier Yoba, les habitants s’indignent

Une rue pavée construite au quartier Yoba de la ville de Gitega se détériore à une grande vitesse à moins d’une année. Certains habitants dudit quartier demandent à l’administration locale d’empresser l'entreprise qui l'a construite de la réparer sans rien réclamer.

Mesurant environ un kilomètre, cette route pavée construite au quartier Yoba  se détache de la route bitumée Bujumbura-Gitega et contourne le quartier Yoba avant de rejoindre la route goudronnée Gitega-Bujumbura.

Ce qui a étonné plus d'un, c'est qu'elle a commencé à se détériorer juste après sa construction.  Plus de 40 zones  de défection se remarquent sur cette route dans lesquelles des pierres ont déjà émergées. Et à certains endroits de cette route, ces zones de défection dépassent 6 mètres carrés et l’on aperçoit que du sable seulement.

« Nous nous posons des questions sur ce qui a pu arriver à l’entreprise qui a construit cette route. Est-ce que cette entreprise n’avait pas d’expérience dans le pavage des routes ? Ou bien elle l’a voulu gagner plus d’argent en utilisant peu de matériaux nécessaires ? », se demandent les habitants du quartier Yoba.

Ainsi donc, ces habitants demandent aux autorités habilitées d’ordonner à l'entreprise qui a construit cette route, de réparer dans l’immédiat toutes ces zones déjà endommagées. Car, ils considèrent cette route comme un signe de développement de leur quartier, qu’ils ne peuvent pas tolérer aucune forme de sabotage.

La colère gronde chez les conducteurs de motos et tricycles

Grognes chez les conducteurs de taxi-motos et tricycles suite à la mesure qui interdit l’approvisionnement en carburant dans les bidons et réservoirs de carburant. Ils demandent au gouvernement de revoir la mesure, d’autant plus que les stations qui devaient leur servir peuvent passer une ou deux semaines sans disposer de carburant.

Les transporteurs des personnes à bord de motos et tricycles sont dans une indignation  sans précédent. C’est depuis qu’une mesure, leur interdisant d’être servis en carburant dans les bidons et réservoirs de carburant démontés de leurs motos auprès des stations-services, ait été prise.

« Nous ne savons pas comment nous allons pouvoir survivre étant donné que les stations désignées pour nous servir peuvent passer plusieurs jours sans disposer  d’aucune goûte de carburant », se lamente un des conducteurs assurant le transport dans la ville de Bujumbura.

Ces conducteurs de taxi-motos demandent au Maire de la ville de Bujumbura d’annuler cette mesure et leur permettre d’accéder partout. Car selon eux, ils vont mourir de faim avec leurs familles s’ils ne peuvent pas gagner leur vie.

Non seulement ces motards plaident pour l’annulation de toutes ces mesures qui handicapent l’activité qui assurait leur survie, mais aussi pour la résolution du problème relatif à la pénurie du carburant.

A quand l’enterrement digne des militaires burundais récemment tombés dans l’attaque des terroristes en Somalie ?

Attente insupportable pour certaines des familles qui ont perdu les leurs dans l’attaque contre la base des militaires burundais à Ceel Baraaf, en Somalie, en mai 2022.  Jusqu’à présent, elles ne connaissent pas l’identité des restes des corps des militaires retrouvés pour pouvoir les enterrer  dignement.

Pendant les deux jours qu’a duré l’opération de recherche des corps des militaires burundais tombés lors de cette attaque des terroristes El-Shabab, qui avait commencée le 29 juin 2022, il a été retrouvé les restes  de corps  de  11 militaires.

Cette dernière opération a suivi la première qui avait été menée au milieu du mois de mai. Pendant laquelle, il a été découvert 7 restes de corps des militaires tués  dans cette même attaque.

Toutefois, un seul des 7 corps a pu être identifié. Il s’agit d’un commandant bataillon qui a été identifié grâce au bracelet qu’il avait l’habitude de porte sur son bras.

Malgré cela, selon des sources concordantes, l’attaque de Ceel Baraaf  contre la base des militaires burundais de la Mission de Transition de l’Union Africaine en  Somalie, ATMIS en sigle, a coûté la vie de 34 militaires burundais. Parmi eux, 18 corps ont été retrouvés  mais jusqu’à présent  2 militaires seulement ont pu être identifiés et enterrés dignement. Les  16 qui restent  parmi les restes de corps retrouvés  devront être identifiés par le test ADN.

A ceux-là  s’ajoutent 16 autres militaires morts dans cette attaque dont les familles auront trop peu de chances de pouvoir retrouver leurs corps pour un enterrement  digne.

Ainsi, l’attente a été longue pour  toutes  ces familles qui voudraient connaître  la suite des évènements. La rédaction de la RPA a tenté de joindre  Floribert Biyereke, le porte-parole de l’armée burundaise, sans y parvenir. Il était injoignable sur son portable.

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