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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le campus Rohero menacés d’excréments par manque d’eau.

Les étudiants de l'université du Burundi au Campus Rohero craignent d'attraper des maladies liées au manque d'hygiène. Depuis 3 jours, ils manquent d'eau potable alors que ce Campus compte un effectif important d'étudiants. Ces derniers demandent aux responsables de cette université et à la Régideso de leur fournir de l'eau.

Les étudiants du Campus Rohero disent qu'ils n’ont pas d'eau potable depuis lundi dernier jusque ce mercredi. Ils craignent d’attraper différentes maladies liées au manque d'hygiène vu que les latrines sont pleines de déchets par manque d'eau pour faire la propreté. De plus, les étudiants qui fréquentent la bibliothèque respirent des odeurs nauséabondes dégagées des latrines. « Le manque d’eau potable s’est manifesté depuis ce lundi jusqu’aujourd’hui. Par conséquent, les toilettes sont pleines de déchets au point de ne pas trouver d’espace où mettre le pied. Alors, nous sommes vraiment étonnés de voir qu’un tel campus peut manquer d’eau jusqu’à ce point et que rien ne soit fait pour résoudre ce problème. Nous voyons que cela peut nous causer des maladies parce que quand nous allons le matin à la bibliothèque pour réviser les cours, on respire des odeurs nauséabondes provenant de ces déchets », se plaint un des étudiants.

Les travailleurs qui font la propreté au Campus Rohero ont commencé à aller puiser de l'eau dans la rivière Muha située près de ce Campus. Mais, la petite quantité d'eau puisée ne peut pas suffire étant donné le grand nombre d'étudiants qui fréquentent ce Campus. « Aujourd’hui, les travailleurs ont puisé de l’eau avec des sceaux et ils ont essayé de nettoyer les latrines. Mais, cela n’a pas changé grand-chose car les excréments restent à la surface par manque d’eau suffisante pour les chasser et étant donné l’effectif important d’étudiants dans ce campus. Nous pouvons attraper des maladies si le problème n’est pas résolu », poursuit- il.              

Ces étudiants demandent avec insistance aux responsables de l'université du Burundi et à la Régideso de résoudre ce problème dans l'immédiat afin qu'ils soient approvisionnement en eau potable comme c'était le cas auparavant.

Crainte de famine au camp de réfugiés de Nakivale.

Les réfugiés burundais du camp de Nakivalé en Ouganda craignent la famine suite à la sécheresse prolongée qui a endommagé les cultures. Pire, le peu de cultures qui ont survécu ont été endommagées par le bétail.

Beaucoup de soleil a sévit au camp des réfugiés burundais de Nakivale depuis le mois d’Avril 2022. A cause de cette sécheresse, les réfugiés font savoir qu’ils n’ont rien récolté dans les champs car les cultures ont été asséchées. Ce cultivateur fait savoir que même le peu de cultures a été endommagé par le bétail. « Depuis le mois d’Avril,  il n’a pas plu. Cela a empêchénles plantes à pousser. Par conséquent,  la récolte n’a pas été bonne du tout. Comme il n’y avait même pas de pâturage, les éleveurs ont  nourri leur bétail avec nos plantes. Actuellement, il n’y a plus rien sur les montagnes car le soleil était dur », a précisé un réfugié.   

Pour le moment, les réfugiés burundais de Nakivale en Ouganda révèlent qu’ils vivent dans de mauvaises conditions car même l’aide qu’ils recevaient de la part du Haut-commissariat des Réfugiés est devenu insuffisante. La plupart d’entre eux ne fait que pleurer. « Ce n’est pas du  tout facile. Nous n’attendons  rien de l’aide que nous recevions. Nous recevons une petite quantité d’aide.  Mais, ils nous avaient dit qu’ils peuvent  bientôt augmenter l’aide et nous attendons cette promesse jusqu’à présent. Peut-être qu’ils vont faire quelque  chose. La réalité est que la situation est très mauvaise pour les réfugiés burundais. La récolte n’a pas été bonne et le soleil était très sévère dans les champs des réfugiés de Nakivale », a- t- il poursuivi. 

En plus de cette situation, les prix des denrées alimentaires les plus sollicités comme le haricot et les maïs sont devenus de plus en plus chers suite à cette mauvaise saison culturale.

Spéculation dans le commerce des produits Brarudi à Rutana.

Les habitants de commune et province Rutana dénoncent la spéculation sur les boissons de la Brarudi faite par les vendeurs de ces boissons. Ils font savoir que ces vendeurs ont augmenté une somme comprise 500 et 1000 fbu par rapport aux prix officiels  pour les boissons alcoolisées.

Les vendeurs du quartier Birongozi de la commune de Rutana sont pointés du doigt dans la spéculation sur des boissons de la Brarudi. Les habitants de la localité indiquent que les prix qui ont sensiblement grimpé sont ceux des boissons alcoolisées. « Le prix officiel d’Amstel est de 1900 francs burundais mais se vend a entre 2500 et 3000 francs. Celui de la Primus est de 1500 mais se vend actuellement entre 1700 et 2000francs burundais », raconte un habitant de la localité.

Plus étonnant, cette spéculation se fait au vu et au su des autorités administratives. Les habitants de Rutana demandent que cette spéculation cesse. « Nous demandons que les prix officiels des boissons de la Brarudi soient respectés. Que ces vendeurs ne spéculent pas comme ils veulent. Ce qui nous étonnent est que les administratifs ne réagissent pas à cette situation. Qu’ils sortent de leur silence car parfois on pense qu’ils sont complices dans cette spéculation », insiste- t- il.

Cette spéculation sur les boissons de la Brarudi s’observe également au quartier de Karinda de la même commune de Rutana selon toujours nos sources.

A ce propos, la rédaction a essayé de joindre Éric NTIRAMPEBA, administrateur de la commune Rutana, mais sans succès.

Les riziculteurs de la zone Gatumba sont toujours en attente de l’engrais de la dernière saison culturale.

Les riziculteurs de  la zone Gatumba  en commune  de Mutimbuzi de la  province de Bujumbura  réclament  les engrais chimiques pour lesquels ils ont payé  la totalité de  l’argent  depuis la saison des pluies de l’an 2021. De plus, ils demandent au gouvernement d’autoriser aux autres d’importer ce produit si  jamais l’usine FOMI ne peut plus satisfaire toutes les demandes.

Ces riziculteurs de la zone de Gatumba sont estimés à 700  et disent qu’ils ont payé depuis le mois de septembre 2021 la totalité de la somme nécessaire pour les engrais fabriqués par l’usine FOMI.  Mais, ils n’ont pas encore été servis à ce jour.

Pour l’engrais de type TOTAHAZA ou Urée, ces habitants indiquent qu’ils ont payé une somme de 26 mille francs  équivalente au prix  d’un sac de 25 kilogrames. Pour l’engrais de type IMBURA ou DAP, le montant payé était de  29 mille francs pour un sac de 25 kilos.  Pour le moment, ces riziculteurs  indiquent qu’ils ne savent plus à  quel saint se vouer  dans la mesure  où c’est  la période de sarclage de la deuxième saison alors qu’ils n’ont pas  été servis  pour la première saison. « Au départ,  nous avons  payé  une avance. Puis,  on nous a obligés de payer le reste du montant. C’était au cours de la première saison ou saison des pluies. Maintenant,  nous sommes  dans la saison B et c’est la période de sarclage   alors que nous n’avons  pas encore eu ces engrais. Pourtant, nous avons payé cet argent via la poste comme l’avait exigé le gouvernement. Ceux qui bénéficient de ces fertilisants  sont ceux qui  l’achètent  au marché noir. Nous ne savons pas si le problème réside au sein de la FOMI ou au sein de la poste et ou encore au sein du gouvernement», se plaint un riziculteur

Ces citoyens demandent au gouvernement de donner l’autorisation aux importateurs de ce produit si  jamais l’usine FOMI ne peut plus satisfaire toutes les demandes. « Si le problème  se trouve  au niveau de  l’usine FOMI, il faut que l’Etat autorise l’engrais en provenance de l’extérieur  pour  essayer de combler le vide. Comme la FOMI est la seule usine de fabrication des engrais, elle ne peut pas satisfaire tous les agriculteurs du Burundi. C’est pour cette raison qu’il n’y a pas de production suffisante car il n’y a pas de fertilisants. Nombreux gardent encore leurs jetons dans les maisons », a –t- il ajouté.

La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre Simon  NTIRAMPEBA, directeur général de l’usine de production des engrais chimiques FOMI, pour recueillir   sa réaction.

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