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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Kamenge : La soif tenaille les habitants de Mirango 2, la REGIDESO reste muette

Kamenge : La soif tenaille les habitants de Mirango 2, la REGIDESO reste muette

Depuis trois semaines, les résidents de la 13ème avenue du quartier Mirango 2, dans la zone Kamenge de la commune urbaine de Ntahangwa (mairie de Bujumbura), font face à une pénurie d'eau potable alarmante. Cette situation plonge les habitants dans une crise quotidienne, les obligeant à acheter de l'eau pour subvenir à leurs besoins essentiels.

« On était habitué à ce qu'on nous donne de l'eau durant les week-ends, mais actuellement nous venons de passer 3 semaines sans obtenir de l'eau »,  témoigne un résident de Mirango 2. Cette rupture d'approvisionnement a bouleversé le quotidien de nombreux foyers.

La situation est d'autant plus révoltante pour les habitants qu'ils avaient payé la REGIDESO pour l'installation et la fourniture d'eau courante. « Au cours de ces trois dernières semaines, nous sommes obligés d'acheter de l'eau. Cette situation nous fatigue franchement. On avait payé de l'argent à la REGIDESO pour que l'eau nous atteigne dans nos ménages, mais on vit une situation difficile », explique un autre résident.

Les habitants de la 13ème avenue se sentent particulièrement lésés, constatant que leurs voisins semblent épargnés par ces coupures. Ils exhortent la REGIDESO à leur fournir de l'eau "autant que leurs voisins", soulignant ainsi l'inégalité de traitement qu'ils perçoivent.

Malgré l'urgence de la situation et les multiples tentatives, la rédaction n'a pas réussi à joindre les responsables de la REGIDESO pour obtenir leurs commentaires sur cette crise et les mesures envisagées pour y remédier.

Inflation galopante : Quand se nourrir devient un luxe à Bujumbura

Inflation galopante : Quand se nourrir devient un luxe à Bujumbura

La vie quotidienne des habitants de Bujumbura devient de plus en plus difficile en raison de la hausse vertigineuse des prix des denrées alimentaires. Selon les témoignages recueillis par la RPA auprès des résidents de différents quartiers de la capitale, le coût de nombreux produits de base a presque doublé au cours des deux derniers mois.

Les chiffres sont alarmants : le kilo de haricots se vend désormais à 4000 francs burundais (FBu), le riz de qualité moyenne atteint 5 000 FBu le kilo, tandis que la farine de maïs oscille entre 3 600 et 4 500 FBu le kilo selon la qualité. Cette inflation ne se limite pas aux aliments de base. Les produits utilisés pour la cuisson sont également touchés : un sac de charbon, à peine suffisant pour préparer du thé, coûte maintenant 2000 FBu, et le litre d'huile de cuisine a grimpé à 11 000 FBu.

Les habitants de Bujumbura lancent un appel pressant aux autorités pour trouver une solution rapide. Ils rappellent que le président Evariste Ndayishimiye avait exigé, lors d'une émission publique le 27 décembre 2024, que le ministère du Commerce fixe des prix abordables dans un délai de deux semaines. Près d'un mois plus tard, la situation ne s'est pas améliorée.

La rédaction de la RPA a tenté de joindre Marie-Chantal Nijimbere, la ministre du Commerce, pour obtenir une réaction face aux nombreuses plaintes des citoyens burundais concernant la hausse des prix, mais sans succès.

Bujumbura : Une ville au ralenti à cause de la pénurie de carburant

Bujumbura : Une ville au ralenti à cause de la pénurie de carburant

La pénurie de carburant qui frappe le pays a des répercussions dévastatrices sur la vie quotidienne et l'économie de la capitale économique, Bujumbura. Les habitants se trouvent confrontés à d'énormes difficultés pour se déplacer, tandis que les services publics et privés peinent à fonctionner normalement.

Dès les premières heures du matin, les rues de Bujumbura offrent un spectacle inhabituel. Les arrêts de bus sont pleins de foules de travailleurs désespérés, prêts à tout pour monter dans les rares véhicules en circulation. Certains n'hésitent pas à marcher sur de longues distances ou à recourir à des moyens de transport alternatifs, plus coûteux, pour tenter d'arriver à l'heure au travail.

La situation est qualifiée de "pire des situations" par de nombreux habitants, qui n'avaient jamais connu une pénurie simultanée de diesel et d'essence d'une telle ampleur. Le désespoir est palpable, notamment en fin de journée, lorsque les citadins se demandent comment ils vont pouvoir rentrer chez eux.

L'impact de cette crise sur l'économie locale est considérable. Les entreprises et les services publics fonctionnent au ralenti, incapables de maintenir leurs activités normales. Les retards s'accumulent, les rendez-vous sont manqués, et la productivité s'effondre.

Les travailleurs, pris entre le marteau de la pénurie et l'enclume des exigences professionnelles, lancent un appel à la compréhension de leurs employeurs. Ils demandent de la flexibilité face aux retards inévitables causés par cette crise sans précédent.

 Crise du transport à Bujumbura : La corruption s'invite dans les files d'attente

Crise du transport à Bujumbura : La corruption s'invite dans les files d'attente

Dans les bus de Bujumbura (la capitale économique), la pénurie de carburant a fait naître une nouvelle pratique de corruption : le monnayage des places. L'argent permet désormais de court-circuiter les files d'attente interminables et exacerbe les difficultés déjà existantes liées à la pénurie de carburant qui perdure depuis plusieurs mois.

La situation du transport en commun à Bujumbura se dégrade depuis des années. La pénurie de carburant en cours, qui dure depuis près de trois mois, a considérablement aggravé les problèmes existants. Les files d'attente interminables aux arrêts de bus sont devenues la norme, particulièrement aux heures de pointe.

Conséquemment à cette pénurie, une nouvelle pratique a émergé il y a environ deux mois : le monnayage des places dans les bus. Les convoyeurs acceptent des pots-de-vin, généralement d'un montant de 1000 francs burundais ou plus, pour permettre à certains passagers de court-circuiter les files d'attente.

Cette pratique suscite l'indignation des usagers qui respectent les files d'attente. Un passager témoigne : « C'est vraiment révoltant, quand tu prends ton temps pour aller sur la ligne comme les autres et par après, tu constates de nouveaux venus qui entrent dans les bus parce qu'ils ont donné comme 1.000 francs et plus, c'est vraiment très choquant. »

Les conséquences de cette situation sont dramatiques pour les usagers. Les personnes démunies se retrouvent contraintes d'attendre plusieurs heures dans des files interminables, subissant un stress et une fatigue quotidiens. Certains, découragés par ces longues attentes, préfèrent désormais rentrer à pied, ajoutant à leur épuisement et leur frustration.

 

 

 

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