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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Spéculation dans le prix du ticket de transport au Burundi.

Un chaos s’observe au niveau des prix du ticket de transport pour les passagers en provenance de Bujumbura vers les provinces de l’intérieur du pays. La population se plaint du coût très élevé du ticket de transport  au moment où elle se débat dans une misère criante.

 Les passagers des bus en provenance de la capitale économique Bujumbura vers l’intérieur du pays déclarent que la hausse du prix du ticket est indexée  à la distance du voyage et ce après négociation du passager avec le chauffeur.

Selon les voyageurs en provenance de Bujumbura en direction des provinces méridionales, les transporteurs des passagers ont augmenté le prix du ticket de transport  à leur guise depuis la hausse officielle du prix du litre du carburant. « Au regard de la flambée des prix de tous les produits à commencer par le titre du carburant à 2.400 et aujourd’hui au prix que vous connaissez et au regard de la pauvreté de la population, le prix habituel du ticket de Bujumbura à la capitale politique a été augmenté de 2000 francs burundais. De Bujumbura à Makamba, le prix a été augmenté de 2000 francs burundais. En  d’autres directions, le prix a été revu à la hausse de 1000 francs burundais. Pour aller à l’intérieur du pays, c’est devenu un problème », se plaint un passager.

La population se plaint de cette hausse du prix de transport au moment où elle est confrontée à une grande pauvreté. « Nous sommes dans une grande pauvreté. Tenez, le carburant a été revu à la hausse et par conséquent les prix du transport et des denrées alimentaires ont été augmentés. Nous allons mourir à petit feu », déplore ce passager.

Les passagers des bus demandent aux autorités de fixer un prix officiel du ticket de transport en fonction des lignes desservies car certains chauffeurs profitent de ce chaos pour faire monter le prix du transport à leur guise. Interrogés sur cette hausse, les chauffeurs rétorquent en disant qu’ils s’approvisionnement en carburant au marché noir à un prix exorbitant.

Globalement, le prix du ticket de Bujumbura vers les chefs-lieux des provinces a été augmenté de 2000 francs unilatéralement par les transporteurs.

La cheffe de la colline Mutangaro accusée de percevoir des pots de vin.

La population de la colline Mutangaro en commune Rutovu de la province Bururi se plaint des pratiques dictatoriales du chef de leur circonscription. A part les pots de vin qu’il demande, les habitants de cette colline dénoncent son comportement de déverser par terre les marchandises des commerçants. 

Selon notre source sur place, Arielle Niyomwungere chef de la colline Mutangaro de la commune Rutovu est accusée par la population de la déconsidérer en l’insultant. Outre ce mépris de la population, elle procède à des destructions méchantes des vivres appartenant à des commerçants. L’exemple donné est celui de la viande jetée par terre par cette responsable mécontente du refus des commerçants de lui fournir gratuitement cette denrée. « Elle était ivre et elle a pris de la viande de Kwizera et Cassien Ruvunja. Elle ne leur a rien demandé. Elle a seulement dit : « Il n’y a pas de viande ici ». Elle a ajouté : « c’est Ruvunja qui est ici. Il pue. Je ne veux plus le voir sur la colline Mutangaro ». Vous puez. Elle a pris la viande et l’a jeté aux chiens. Des cuisses ont été jetées », raconte un habitant de la place.

Cette responsable est accusée également de percevoir des pots de vin. « Elle maltraite les gens. Elle demande des pots de vin aux commerçants. Aux bouchers également, quand ils refusent de lui fournir de la viande, elle les accuse de vendre de la viande avariée », ajoute- t- il.

La population demande à cette autorité de changer de comportement. Dans le cas contraire, elle exige  à ses supérieurs des sanctions contre une responsable qui ne respecte pas ses administrés.

Des pompistes trichent dans le service du carburant à Gitega.

Certains acheteurs du carburant en province de Gitega accusent les pompistes de leur voler du carburant en ne leur donnant pas la totalité des litres achetés. De plus, la pénurie du carburant s’observe toujours malgré la récente hausse de son prix.

Certains conducteurs de véhicules et de motos en province Gitega s’indignent du fait qu’ils ne sont plus servis la quantité conforme à l’argent payé au niveau des stations-services. Ils estiment que cette pratique s'est généralisée dans toutes les stations-services depuis que la pénurie du carburant a commencé. Cet habitant de Gitega accuse les pompistes d'utiliser plusieurs manœuvres. « Pour bien comptabiliser, le pompiste doit remettre la pompe à l’intérieur du réservoir du carburant après avoir servi un client et avant de servir un autre. Mais ces pompistes ne le font pas.  Après avoir retiré la pompe dans un véhicule où une moto, ils la replacent directement dans un autre véhicule ou moto. Et c’est comme ça alors que les vols s’opèrent et tu peux acheter l’essence de 10 mille francs mais on te donne une quantité équivalente à 9 mille francs ».

Une autre méthode utilisée par les pompistes actuellement consiste à ne pas accepter de vendre du carburant aux acheteurs qui se munissent des bouteilles ou de petits bidons, ajoutent nos sources. Pour motif, la capacité volée serait facilement détectable par les clients. Ce qui leur empêcherait donc d’atteindre leur objectif. Par conséquent, certains habitants de Gitega s’indignent que des fois les réservoirs de leurs véhicules ou motos se vident en cours de route, alors qu’ils croyaient avoir acheté le carburant suffisant. A cela s’ajoute également la problématique du manque de carburant qui n’est toujours pas résolue. Ces habitants de Gitega demandent qu’une inspection soit faite au niveau des stations-services afin que des coupables de ces actes de vols soient sanctionnés.

Depuis peu, on célèbre « Nyakabiga by Night ».

C’est un ouf de soulagement pour les habitants de la zone Nyakabiga depuis que ce quartier est doté d’un éclairage public. L’initiative a été faite par les natifs de ce quartier vivant actuellement à l’étranger  après l’alerte lancé par les habitants  sur la criminalité qui devenait de plus en plus grandissante la nuit  sans que le gouvernement réagisse.

Les habitants de la zone Nyakabiga exprime leur joie de pouvoir aujourd’hui se mouvoir sans ne s’inquiéter de rien grâce à l’éclairage public. En effet, toutes les avenues de cette zone sont éclairées depuis un certain temps. Un fait que les habitants de la place doivent en grande partie à leurs frères de la diaspora. « La zone Nyakabiga est vraiment éclairée actuellement et c’est beau à voir. Nous devons tout ça aux natifs de notre zone se trouvant à l’étranger et ceux qui sont au Burundi. Toutes les avenues sont éclairées. Avant, il se commettait beaucoup de crimes ici dont les viols surtout à l’Avenue dite de l’UNESCO. Mais aujourd’hui, c’est calme grâce à cet éclairage. L’avenue de la république séparant  le quartier Nyakabita deux et trois est également éclairé de même que la 13ème avenue du quartier Nyakabiga deux. La 17ème Avenue du quartier Nyakabiga 1 a lui aussi été éclairée, se réjouit un habitant.

Selon toujours ces habitants, ces installations électriques ont beaucoup contribué à la diminution de la criminalité. Ce qui, pour eux, est un grand pas vers le développement. « Vraiment, l’avantage est qu’actuellement il n’y a plus des vols qui se font la nuit surtout les vols dans les ménages. De plus, nous pouvons maintenant circuler librement et nous balader à n’importe quelle heure. Ce qu’on n’avait pas fait depuis longtemps. Nous sommes vraiment reconnaissants et tout cela ne fait que développer la zone de Nyakabiga. Ça fait vraiment chaud au cœur », ajoute- t- il.

Nos sources de la zone Nyakabiga indiquent qu’une contribution mensuelle et volontaire de mille francs burundais par ménage a été mise en place pour pouvoir payer l’électricité.

Cette initiative vient après que le gouvernement se soit révélé incapable de pourvoir aux doléances de ses sujets notamment en matière d’éclairage public qui est pourtant à l’origine de la perturbation de la sécurité dans la plupart des communes de la mairie de Bujumbura.

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