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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les habitants de Cibitoke souhaitent la reprise du commerce transfrontalier avec le Rwanda.

Les habitants de la province de Cibitoke vivant le long de la frontière burundo- rwandaise plaident pour la réouverture des frontières. Ils indiquent avoir enregistré des pertes énormes suite à l’interdiction du commerce transfrontalier et ce depuis la fermeture des frontières.

Ces habitants de la province de Cibitoke vivant près de la frontière burundo- rwandaise indiquent qu'ils exerçaient un commerce transfrontalier avant la fermeture des frontières entre les deux pays. A l’époque, ils pouvaient écouler leurs marchandises au Rwanda dont les plus prisées étaient des Indagara et le poisson « Mukeke ». Ils enregistraient des bénéfices, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui avec la fermeture des frontières. « Nous partions avec des Indagara et des Mikeke  et nous retournions au Burundi avec beaucoup d'argent. Tenez ! Dix mille francs rwandais s’échangeaient à  plus de trente mille francs burundais. Mais aujourd'hui, c'est un problème », s’est plaint un des habitants.

Ces habitants indiquent que les Rwandais venaient souvent, eux aussi, vendre et s’approvisionner au Burundi. « La monnaie rwandaise est forte par rapport à la monnaie burundaise. Quand les Rwandais venaient au Burundi, ils achetaient beaucoup de produits sans se soucier de la qualité. Ils les vendaient chez eux et généraient beaucoup de bénéfices », a- t- il ajouté.

Ces habitants de la province de Cibitoke demandent que les frontières soient rouvertes pour qu’ils reprennent avec le commerce transfrontalier et qu’ils aient de quoi pour faire vivre leurs  familles.

Un égout plein de déchets pollue le parking de bus au centre-ville de Bujumbura

Les usagers du transport en commun qui se déplacent vers les quartiers du Nord de la ville de Bujumbura disent être indisposés par l’odeur nauséabonde dégagée par l’égout situé sur le parking de bus à l’ancien marché central de Bujumbura.  Cet égout est débordé par les déchets qui se déversent en pleine rue de ce parking.

Ce cloaque qui dégage d’une odeur écœurante et déverse les excréments humains en pleine rue du parking de bus, est situé à l’endroit communément appelé SOGEMAC, à l’ancien marché central de Bujumbura. « Au parking des bus qui desservent les quartiers et zones Ngagara, Nyakabiga, Buyenzi, Carama, Gihosha et Gasenyi, il y’a un égout qui habituellement canalise les déchets qui proviennent de la SOGEMAC. Mais puisqu’aujourd’hui il est débordé, les eaux usées de cet égout contenant des excréments se déversent sur le parking de bus », se lamente un habitant de cette ville économique.

Ainsi donc, tant les transporteurs que leurs clients disent être incommodés par l’odeur méphitique qui en émane. « Les clients se plaignent comme quoi les eaux usées se déversant sur le parking ainsi que cette odeur infecte les indisposent amèrement. La situation peut durer deux ou trois jours alors qu’il existe des services habilités pour assurer la propreté dans la ville », s’indigne un autre habitant.

Les services de l’hygiène dans la municipalité de Bujumbura sont interpellés par les usagers de ce parking de se ressaisir pour normaliser cette situation.

A ce sujet, nous n’avons pas pu joindre les autorités municipales, encore moins celles de la commune Mukaza.

D’énormes pertes causées par de longues coupures électriques en commune Rugombo

Les habitants de la commune Rugombo en province Cibitoke se lamentent que le courant électrique de la REGIDESO ne dure que le temps de la rosée. Ce qui paralyse la plupart de leurs activités causant ainsi d’énorme manque à gagner.

 Les habitants de la commune Rugombo disent être fatigués de longues coupures électriques devenues persistantes dans cette localité plus qu’ailleurs. « Nous pouvons passer quatre à huit heures sans avoir de courant électrique. Mais, la zone Cibitoke n’en manque pas comme chez nous. En commune Rugombo, la coupure commence à 23h et le courant ne revient qu’à 6h. Là aussi, il ne dure que deux heures seulement. Et ces coupures électriques peuvent se reproduire trois fois par jour », se plaignent-ils.

Par conséquent, ces habitants indiquent qu’ils subissent d’énormes pertes, surtout ceux qui font des activités nécessitant le courant électrique. « Ceux qui ont des postes à souder et des salons de coiffure, ne peuvent pas travailler sans électricité. Les propriétaires des pâtisseries et des boucheries ne font que jeter leurs produits à savoir le lait et la viande à cause du manque de courant électrique. Quel gâchis!, »s’indignent ces citoyens.

Nos sources en commune Rugombo font savoir qu’il y’a même ceux qui ont déjà abandonné leurs métiers suite à ces coupures répétitives du courant électrique.

A propos de ce problème évoqué par ces habitants, nous n’avons pas pu joindre l’administrateur de la commune Rugombo pour savoir ce qu’il prévoit de faire pour le résoudre.

Réouverture des marchés du bétail mais avec certaines restrictions

La décision de rouvrir les marchés du bétail a été prise ce jeudi 22 septembre 2022 à l’issu de la réunion du comité national chargé du suivi de la maladie de la Fièvre de la Vallée du Rift. Toutefois, ce comité a imposé certaines mesures pour continuer à contenir cette maladie.

D’après les tweets du ministère en charge de l’élevage, la mesure de réouverture des marchés du bétail a été prise « après qu’il ait été constaté que l'ampleur de la maladie de la Fièvre de la Vallée du Rift a fortement diminué ». Toutefois, au terme de la réunion tenue dans le but d'analyser l'état des lieux de la Fièvre de la Vallée du Rift, le comité national chargé du suivi de cette fièvre, a adopté entre autres mesures l’ouverture des marchés du bétail tout en précisant que  la vente se fera à l'intérieur de chaque province et que les animaux en provenance de ces marchés du bétail devront directement être transportés dans les véhicules vers les abattoirs.

Toujours dans le cadre de contenir cette maladie, le ministère en charge de l’élevage via son compte tweeter a informé que les animaux achetés pour l'élevage ainsi que ceux importés de l’étranger devront passer dans les lieux de quarantaine avant d'être transportés vers les provinces de destination. De leur côté, les acheteurs devront  se munir d'une attestation délivrée par les directeurs provinciaux de l’agriculture et de l’élevage. Ce ministère a enfin annoncé que la campagne de vaccination du bétail va se poursuivre  surtout dans les lieux où la maladie du FVR est déclarée.

La Fièvre de la Vallée du Rift a fait son apparition au Burundi vers le 20 avril cette année, avec les premiers cas signalés dans les provinces du nord et du nord-est du pays, à Ngozi et Kirundo. Depuis  la maladie ne cesse de progresser. Entre autres mesures urgentes prises pour limiter la propagation de la maladie étaient principalement l’interdiction temporaire du déplacement des animaux sensibles, la fermeture des marchés du bétail et l’interdiction de l’abattage des ruminants dans la zone affectée.

Des interdictions que certains éleveurs n’ont pas cessé de braver avançant la pauvreté qui sévit dans les ménages comme prétexte. Avec ces mesures, les recettes communales avaient été également affectées au point que certains administrateurs communaux avaient demandé au gouvernement de leur accorder une dérogation spéciale pour que les marchés du bétail puissent rouvrir.

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