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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

 Pénurie de sucre à Nyabiraba : Entre détournements et spéculations

Pénurie de sucre à Nyabiraba : Entre détournements et spéculations

La distribution du sucre dans la commune de Nyabiraba, province Bujumbura, est marquée par des irrégularités alarmantes. Des habitants dénoncent le détournement de ce produit essentiel par certains membres des Imbonerakure, qui le revendent à des prix exorbitants.

Selon des témoignages recueillis, des membres des Imbonerakure, la ligue des jeunes du parti au pouvoir, sont impliqués dans le détournement du sucre destiné à la population. Un certain Audifax de la zone Nyabibondo est particulièrement pointé du doigt. « Il prend le sucre qui était orienté sur certaines collines et le vend à différents commerçants, y compris ceux de la mairie de Bujumbura », affirme un habitant.

La pénurie artificielle ainsi créée entraîne une flambée des prix. Alors que le gouvernement a fixé le prix officiel à 6 000 francs burundais le kilogramme, certains commerçants n'hésitent pas à le vendre jusqu'à 10 000 francs. Cette situation rappelle les problèmes de distribution observés dans d'autres régions du pays, où le favoritisme et la spéculation sont monnaie courante.

Les habitants de Nyabiraba demandent aux autorités compétentes d'intervenir pour assurer une distribution équitable du sucre et le respect du prix officiel.

La rédaction n'a pas pu obtenir de commentaire de Michel Mpitabakana, administrateur de la commune Nyabiraba, sur ces allégations.

Bujumbura : Les eaux usées envahissent les rues et menacent la santé publique

Bujumbura : Les eaux usées envahissent les rues et menacent la santé publique

Une situation alarmante se développe au centre-ville de Bujumbura, où des eaux usées en provenance des toilettes publiques situées près de l'ancien marché central et du bureau de la Régie Nationale des Postes s'écoulent librement dans les rues depuis deux semaines. Une situation qui  soulève de graves préoccupations en matière de santé publique et perturbe la vie quotidienne des habitants.

Les caniveaux, censés évacuer ces eaux, sont saturés et dysfonctionnels, entraînant le déversement des eaux usées directement sur la chaussée. Cette situation engendre non seulement une odeur nauséabonde qui incommode les passants, mais pose également un risque sanitaire majeur, augmentant la probabilité de propagation de maladies liées au manque d'hygiène.

Les résidents locaux expriment leur inquiétude face à cette crise sanitaire imminente. « Il y a un risque réel que les passants contractent des maladies dues à ce manque d'hygiène », témoigne un habitant. La population appelle les autorités à intervenir rapidement pour éviter une détérioration de la situation.

Les autorités municipales, dont le maire Jimmy Hatungimana, n'ont pas encore réagi officiellement à cette situation urgente.

 COOPEC Kanyosha : Les clients exaspérés par l'inaccessibilité de leurs fonds

COOPEC Kanyosha : Les clients exaspérés par l'inaccessibilité de leurs fonds

La COOPEC Kanyosha, située dans la commune de Muha en mairie de Bujumbura, traverse une période de crise majeure. Les clients, principalement des commerçants locaux, expriment leur frustration face à l'incapacité d'accéder à leurs fonds en raison de problèmes techniques récurrents. De nombreux affiliés signalent que leurs activités sont gravement perturbées par ces difficultés.

Les pannes fréquentes de connexion Internet constituent l'un des principaux obstacles rencontrés par les clients. Lorsqu'ils se rendent aux guichets pour effectuer des retraits, ils se heurtent souvent à de longues files d'attente et à des informations déconcertantes sur l'absence de réseau. Un commerçant du marché de Musaga témoigne : « Lorsque nous avons besoin d'argent pour acheter des marchandises, nous nous rendons à la COOPEC de Kanyosha, mais nous faisons face à des files interminables et au manque de connexion Internet. Cela nous empêche d'honorer nos engagements avec nos fournisseurs. »

En plus des problèmes de connexion, les clients se plaignent également d'une indisponibilité chronique du carburant pour les générateurs, ce qui aggrave encore la situation. Les employés de la COOPEC reconnaissent ces difficultés et mettent en lumière une gestion défaillante au sein de l'agence. Ils soulignent le manque de réactivité du responsable face aux problèmes techniques et l'absence d'anticipation dans l'approvisionnement en carburant.

Un employé déclare : « Nous avons signalé ces problèmes à notre direction, mais il semble que rien ne soit fait pour y remédier. Le directeur général doit intervenir pour résoudre ces dysfonctionnements afin que les clients ne continuent pas à se lamenter sur l'inaccessibilité de leur propre argent ».

Malgré les tentatives répétées de contact, le responsable de la COOPEC Kanyosha, Steve Ndikumana, n'a pas souhaité s'exprimer sur cette situation préoccupante.

Bujumbura-Cibitoke : Une route cruciale paralysée par la boue et l'inaction

Bujumbura-Cibitoke : Une route cruciale paralysée par la boue et l'inaction

La route reliant Bujumbura à Cibitoke est impraticable depuis plus d'une semaine, notamment au niveau de Nyamitanga, dans la commune de Buganda. Les chauffeurs de transports en commun, confrontés à une situation désastreuse, déplorent l'inaction des autorités malgré leur connaissance du problème.

Depuis une semaine, cette artère vitale est devenue un véritable bourbier, rendant la circulation impossible. Un chauffeur témoigne de la gravité de la situation : « La route a passé toute la saison sèche en mauvais état. Maintenant, elle est complètement bloquée par un véhicule enlisé dans la boue. Les tentatives de rendre la route praticable échouent rapidement, elle est à nouveau obstruée. »

Les chauffeurs se disent travailler à perte, achetant du carburant au marché noir et passant plusieurs jours sur la route sans atteindre leur destination. « Nous devons souvent demander aux passagers de descendre et d'attendre pendant que nous essayons de dégager le véhicule. Si nous échouons, nous restons coincés dans la boue tandis que les clients partent », explique l'un d'eux.

Les commerçants, quant à eux, voient leurs marchandises se détériorer après plusieurs jours bloquées dans des véhicules. Les légumes et fruits pourrissent, causant des pertes financières considérables. « Si les tomates se détériorent dans un véhicule, c'est problématique. Elles passent deux jours dans le véhicule et commencent à pourrir à cause de la chaleur », explique un commerçant.

En plus des pertes économiques directes, les marchandises endommagent également les véhicules. Les fruits pourris libèrent des acides qui causent de la rouille sur certaines pièces des véhicules.

Les chauffeurs et commerçants appellent avec insistance les autorités compétentes à réhabiliter rapidement cette route cruciale. L'inaction prolongée menace non seulement leur subsistance mais aussi l'économie locale qui dépend fortement de cette voie de communication essentielle. 

 

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