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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un réfugié burundais au camp de Mahama lance un appel urgent pour des soins contre une tumeur qui serait cancéreuse

Par : Josiane Muzaneza

Un réfugié burundais vivant au camp de Mahama, au Rwanda, lance un appel urgent à l’aide. Atteint d’une tumeur détectée depuis plus de huit mois et dont l’évolution pourrait être cancéreuse, il affirme ne plus bénéficier d’aucune prise en charge du HCR faute de moyens.

Le réfugié burundais Léonard Ngendakuriyo, installé au camp de Mahama depuis 2015, alerte aujourd’hui sur la dégradation rapide de son état de santé. Son calvaire commence en avril 2015 avec de violentes douleurs au flanc droit, qui l’ont poussé à consulter un médecin à plusieurs reprises. Après un premier traitement visant à calmer la douleur, son état s’est aggravé en août de la même année, entraînant des analyses sanguines et son transfert à l’hôpital de référence de Kirehe, où divers examens ont été réalisés.

« L’échographie a révélé une obstruction des voies biliaires. On m’a alors urgemment confectionné une feuille de route afin que je puisse aller faire un scanner », témoigne-t-il. Les prélèvements effectués ont ensuite été envoyés à l’hôpital militaire de Kanombe, à Kigali. Le scanner a révélé la présence d’une tumeur au niveau du thorax, avec un risque d’évolution cancéreuse en l’absence de prise en charge rapide. En septembre, il a été orienté vers des spécialistes du cancer, qui lui ont prescrit une série d’examens destinés à confirmer la présence éventuelle de cellules cancéreuses et à en déterminer la nature.

« Dès qu’il m’a vu, le spécialiste m’a tout de suite dit sans détour qu’il n’y a aucun doute que c’est bel et bien le cancer. Il m’a alors prescrit des examens, à savoir un scanner pour vérifier si le cancer n’a pas encore atteint d’autres parties du corps dont les poumons. Il a aussi recommandé une biopsie afin de pouvoir identifier le type de cancer dont il s’agit. Enfin, il a aussi suggéré une endoscopie afin de pouvoir poser des prothèses pouvant résister à cette tumeur », explique-t-il. Parmi les examens requis figure également une Imagerie par résonance magnétique (IRM) destinée à localiser précisément la tumeur. Le coût total de ces analyses est évalué à près de 15 millions de francs rwandais, un montant que le HCR a indiqué ne pas pouvoir couvrir, l’invitant à se débrouiller par lui-même.

C’est ce refus de prise en charge qui pousse aujourd’hui Léonard Ngendakuriyo à solliciter l’aide des personnes de bonne volonté, estimant que sa vie est désormais en danger faute de soins. Son état s’est considérablement détérioré, comme il le décrit lui-même : « Mes selles sont tout blanc et mon urine est noirâtre. Aujourd’hui, j’en suis au stade de dépendance à la morphine car sans ce médicament, il m’est impossible de dormir ne fut-ce que 20 minutes. Je demande aux bienfaiteurs de me venir en aide. J’implore également le gouvernement rwandais qui a tant fait pour nous depuis qu’on s’est réfugié ici, de m’aider à me faire soigner. »

Toute personne disposée à lui venir en aide peut le contacter au +250 787 073 327.

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