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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Musaga : Une pénurie d’eau potable qui n’en finit pas

Musaga : Une pénurie d’eau potable qui n’en finit pas

Depuis une semaine, différents quartiers de la zone Musaga, en commune
Muha de la mairie de Bujumbura, ne sont pas régulièrement alimentés en
eau potable. Les habitants de cette zone demandent à la Croix-Rouge de les
aider en leur fournissant de l’eau potable.
De la 1ère à la 4ème avenue de la zone Musaga, les habitants ne sont pas
actuellement alimentés en eau potable de même qu’au quartier Kamesa 2.
Nos sources de la zone Musaga précisent qu’ils viennent de passer plus de 5
jours sans qu’aucune goutte ne coule de leurs robinets. Pour avoir de l’eau à
utiliser, certains se dirigent vers la province Bujumbura dite rurale, d’autres en
achètent. Un seul bidon de 20 litres leur coûte, transport y compris, un
montant de 1000 francs burundais.
« C’est très grave, on essaie par tous les moyens possibles pour trouver l’eau à
utiliser. Certains vont chercher l’eau dans les zones éloignées de Bujumbura
rural. Les autres achètent l’eau et un bidon de 20 litres coûte en tout 1000
francs burundais. C’est beaucoup d’argent. Nous nous rabattons à l’eau sale
même pour cuisiner », précise notre source.
Les habitants de la zone Musaga demandent l’intervention de la Croix-Rouge,
pour qu’elle leur apporte de l’eau potable à bord de ses véhicules comme elle
l’a récemment fait pour le quartier Kamesa. Ce dernier connaissant aussi ce
problème de manque d’eau potable. Si rien n’est fait, cette population craint
d’attraper des maladies liées au manque d’hygiène. « Le gouvernement devrait
intervenir, la Croix-Rouge aussi. Qu’elle nous apporte l’eau avec ses camions
citernes, ici à Musaga. Nous risquons d’attraper les maladies des mains sales.
Le manque d’eau nous perturbe. Nous abandonnons toutes nos activités pour
aller chercher l’eau. »
Les habitants de Musaga demandent avec insistance au gouvernement de
trouver une solution durable aux problèmes à l’origine des récurrentes
ruptures d’approvisionnement en eau potable dans leur zone.

Le HCR alerte sur un déficit budgétaire sans précédent pour le Burundi

Le HCR alerte sur un déficit budgétaire sans précédent pour le Burundi

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés indique qu’il a reçu
jusqu’au 31 janvier 2023, 38% de financement pour protéger et assister les
personnes sous sa responsabilité au Burundi. Selon le HCR, depuis lors, le
nombre de bénéficiaires ne cesse d’augmenter.
Le nombre de personnes à charge du HCR s’élevait à 303700 au 31 janvier 2023.
Selon le rapport du HCR publié le 14 février de cette année, parmi les personnes
sous sa responsabilité, 207900 sont des Burundais rapatriés et 7600 sont des
déplacés internes. Aux rapatriés, le HCR indique qu’il doit fournir une assistance
pour la réintégration sociale.
Il y a aussi, selon ce rapport, des étrangers sous la protection du HCR. Ils sont au
nombre de 84900. Les Congolais représentent 98,7% et les Rwandais 1,2%. Le
HCR indique que, pour l’année 2023, il a besoin de 93,4 millions de dollars pour
les 303700 personnes qui ont besoin d'une aide vitale. Les niveaux de
financement ne sont que de 38 % selon l’Agence onusienne qui parle d’un déficit
de financement sans précédent. 
Parmi les grands bailleurs de fonds du HCR, figurent les Etats-Unis d’Amérique, le
Canada, l’Australie et l’Union Européenne.

Les habitants de la ville de Rumonge dénoncent la pénurie de l’eau potable depuis plus de trois semaines

Les habitants de la ville de Rumonge dénoncent la pénurie de l’eau potable depuis plus de trois semaines

Les robinets de la ville de Rumonge sont taries ou presque depuis plus de 3
semaines. Si jamais l’eau potable est disponible, c’est pour une période très
réduite. Les habitants de la ville Rumonge sont obligés d’utiliser l’eau du lac
Tanganyika.
Les quartiers Mugomere, Gihwanya, Birimba et Mugweja sont ceux qui
viennent de passer plusieurs semaines sans être servis en eau potable. Cet
habitant déplore que même la REGIDESO ne leur aide en rien. « Dans le
quartier Mugomere, nous n’avons pas d'eau depuis 3 semaines.
Malheureusement, nous constatons que même la REGIDESO et l’administration
ne réagissent pas sachant que la vie est impossible sans eau potable.»
La situation est similaire dans d’autres quartiers. Les habitants du centre-ville
font recours à l’eau du lac Tanganyika. « On ne nous sert de l’eau que pour un
laps de temps. Une fois disponible, l’eau arrive vers 22 heures pour partir vers
23 heures. Si nous envoyons quelqu’un pour aller nous chercher de l’eau au lac
Tanganyika, nous payons au moins 500 francs par bidon.»
Ces habitants de Rumonge  indiquent qu’ils craignent d’attraper les maladies
des mains sales car l’eau du lac n’est pas potable.
Ils demandent à la REGIDESO de leur servir au quotidien l’eau potable.
La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre les responsables de  la
REGIDESO pour qu’ils s’expriment sur cette pénurie de l’eau potable dans la
ville de Rumonge.

La pénurie d’eau potable, une préoccupation majeure dans la ville de Bujumbura

La plupart des quartiers se trouvant en commune Mukaza n'ont actuellement pas d’eau potable. Les habitants de ces quartiers sont très préoccupés par cette pénurie qui pourrait provoquer la propagation des maladies des mains sales.

Le quartier JABE de la zone Bwiza, les différents quartiers de la zone  Nyakabiga, et le quartier Mutanga Nord sont les plus touchés par la pénurie d’eau potable.

Tous ces quartiers se situent dans la commune Mukaza en mairie de Bujumbura. La population fait savoir qu’elle ne sait rien sur l’origine de cette pénurie. "Dans les quartiers Bwiza, Nyakabiga, JABE, Mutanga Nord et ailleurs, il est difficile d’avoir de l’eau potable actuellement. Quelques fois, l’eau coule des robinets pendant la nuit. Nous ne savons pas où se trouve le problème." Les habitants de ces quartiers indiquent qu'en cas de disponibilité dans la soirée, cette eau n'est pas consommable puisqu'elle présente certaines saletés.

Les ménages qui ont des toilettes à l’intérieur des maisons d'habitation ont également de sérieux problèmes. Ces toilettes dégagent une odeur désagréable. "Nous sentons souvent une odeur nauséabonde dans nos ménages surtout ceux qui ont des toilettes à siège à l’intérieur de leurs maisons. Vous savez aussi que ces derniers jours l’épidémie de choléra s’est déclarée en mairie de Bujumbura et qu'elle est encore présente."

Ces citadins indiquent que la REGIDESO ne cesse de leur donner des factures d’eau mais qu'aucun employé de cette société ne leur explique où se situe le problème.

Indignés, certains citadins demandent à la REGIDESO de faire de son mieux pour rétablir la distribution de l'eau potable en mairie de Bujumbura surtout que l'épidémie de choléra est toujours présente dans la capitale économique.

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