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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des enfants en situation de rue, un danger public dans les provinces du nord

Des enfants en situation de rue, un danger public dans les provinces du nord

Le phénomène des enfants en situation de rue réapparait dans les provinces de Ngozi et Kayanza. Ces derniers jours,  leurs effectifs ne cessent d’augmenter. La population de ces provinces attire l’attention du gouvernement. Ces enfants prennent des drogues, agressent et volent les passants.

Au début du mois d’octobre dernier, le ministre de l’intérieur avait annoncé le lancement du projet de formation et réinsertion  dans la société des enfants en situation de rue. Dans  différentes localités du pays, les responsables ont  essayé  d’exécuter cette mesure. Toutefois, le projet n’a pas duré.

Trois mois après cette annonce, des enfants  se remarquent encore dans les rues de la province Ngozi. Ces enfants errent dans les rues des quartiers Rubuye, Kigarama et Cibitoke,  situés au chef-lieu de cette province. Selon des témoignages concordants des habitants de cette ville de Ngozi, ces enfants en situation de rue se droguent et dorment dans  des maisons en chantier ou tout près du marché se trouvant dans la ville de Ngozi.

Situation similaire dans la province voisine de Kayanza

Dans la ville de Kayanza, ces enfants en situation de rue  se  déplacent en petits groupes. Comme à Ngozi, ils consomment des stupéfiants et  des boissons alcoolisées. A  la tombée de la nuit, ils dorment  devant  des magasins  et  sont des fois dangereux. « Ils attaquent  les passants et les dépouillent  de leurs biens », expliquent des sources de Kayanza.

A Ngozi comme à Kayanza, la police fait de temps à autres des rafles placent ces enfants dans leurs familles, mais après un lapse de temps ils reviennent encore dans les rues. « Ces enfants  en situation de  rue  expliqueraient qu’ils ne peuvent pas rester dans leurs familles car très pauvres», nous ont révélés nos sources de ces deux provinces situées au nord du pays.

La population demande au gouvernement de doubler d’efforts et trouver une solution cette fois-ci efficace à ce phénomène de société.

 

Gihanga : Le village 3 dans l'obscurité depuis 2 mois

Gihanga : Le village 3 dans l'obscurité depuis 2 mois

Le village 3, un des 6 villages de la commune Gihanga, province Bubanza  n’est pas alimenté en électricité depuis le début du mois d’Octobre. Le transformateur de la REGIDESO  qui leur fait parvenir le courant électrique a été foudroyé. Une situation connue par toutes les autorités locales, affirment les habitants du village qui déplorent toutefois qu’aucune action n’a jusqu’ici été faite  pour éclairer de nouveau la localité.

Après deux mois  sans électricité, la population du village 3 dit enregistrer d’énormes pertes car toutes les activités nécessitant le courant électrique sont paralysées. ‘’Ceux qui ont les moulins pour moudre  le riz, le maïs et les maniocs, ceux qui ont les postes à souder ne travaillent plus. Vous comprenez que nous enregistrons des pertes énormes, de même que ceux qui vendent du lait dans des pâtisseries.’’ Regrette un des habitants du village.

Les habitants de ce village 3  de la commune  Gihanga  révèlent que  le responsable de la REGIDESO, la Régie de Production et de Distribution d’Eau et d’Electricité au Burundi,   leur a récemment fait savoir que les transformateurs comme celui qui a été foudroyé sont disponibles dans leurs stocks. Pourtant,  le même responsable n’a pas encore pris l’initiative de leur procurer cet autre transformateur pour qu’ils aient le courant électrique.

Nous n’avons pas pu avoir la réaction de Léopold Ndayisaba l’administrateur de la commune Gihanga. Toutefois,  dans une réunion tenue  samedi 02  Décembre, cette autorité a promis à sa population que le problème sera bientôt résolu, d’après nos sources sur place.

 Ngozi : Un fossé qui menace sur la colline Kinyami

Ngozi : Un fossé qui menace sur la colline Kinyami

Un grand fossé qui s'est formé tout près des ménages menace la population du secteur Buhorana de  la colline Kinyami en commune et province  Ngozi.  Le caniveau  est apparu suite à l’eau évacuée du camp militaire et de l'hôpital de Ngozi. Les habitants de Kinyami sollicitent  l'intervention des autorités habilitées car  la vie de leurs enfants est en danger et leurs  habitations risquent aussi de s'écrouler.

 Cette eau qui a provoqué la création d'un profond fossé dans la localité de Buhorana sur la colline Kinyami provient exactement du camp militaire et de l'hôpital de Ngozi. Ceux qui ont construit la route dans cette localité n’ont pas laissé un passage pour cette eau. Les parents vivent dans la peur  craignant que  leurs enfants puissent y laisser la vie d’un moment à l’autre. ‘’Les familles habitant ici ne dorment pas. Même quand elles vont travailler dans leurs champs, elles ne sont pas du tout tranquilles et ne peuvent pas y passer toute la journée de peur de trouver leurs enfants dans ce fossé. Pour le moment, la plupart de ces familles vont au travail avec leurs enfants pour éviter d'éventuels accidents.’’ Explique un des habitants du secteur.

Même les maisons de la colline Buhorana se trouvant dans les environs de ce fossé sont en danger. Il y a aussi des glissements de terrain tout autour, ce qui agrandit le fossé. La  situation est plus que compliquée durant cette saison pluvieuse. ‘’Chaque fois qu’il pleut ici, l’eau déborde partout et les montagnes ne font que s'effondrer dans ce fossé. La nuit, quand les montagnes commencent à s'écrouler, nous nous réveillons et restons debout.’’

Cette population demande aux autorités de faire tout ce qui est possible pour reconstruire ce caniveau afin de retrouver la paix dans nos cœurs.

Les informations en provenance de l'administration de base de la colline Kinyami précisent que les rapports sur cette situation alarmante sont sans cesse transmis à l'administrateur de la commune Ngozi. Contacté sur son portable, l'administrateur de la commune Ngozi Joseph Martin Bucumi a décroché mais n'a pas voulu réagir.

Cibitoke: Des rapatriés affamés  attrapés  en flagrant délit de vol

Cibitoke: Des rapatriés affamés attrapés en flagrant délit de vol

Affamés, certains des rapatriés de la commune Buganda en province Cibitoke commencent  à commettre des vols dans les champs d’autrui. Ceux qui ont été attrapés dernièrement  ont eu à effectuer de  lourds travaux pour les réparer les dégâts causés. 

Trois de ces burundais rapatriés de la République démocratique du Congo ont été surpris en train de voler dans les champs d’autrui le 18 de ce mois en cours. Il a fallu l’intervention de l’administration pour résoudre ce problème. Pour réparer les dégâts causés, ces  rapatriés  surpris en flagrant délit de vol  ont été sommés de cultiver  les terres  des victimes de ces vols.

‘’Trois d’entre eux ont eu  des problèmes. Ils ont  été surpris  en train de  voler  dans un champ des patates douce  à  Ruhagarika  parce qu’ils avaient faim. L’affaire  a été portée chez le  chef de secteur. Ces rapatriés ont  accepté la faute  expliquant  qu’ils avaient faim et  ne pouvaient plus se retenir. Alors ils ont demandé   à être pardonné  et   comme réparation il leur a été exigé de cultiver  des terres de les victimes’’, témoigne  un habitant de la commune Buganda.

La crainte de certains habitants de la  commune Buganda  est  que  ces rapatriés pourraient se  heurter un jour sur la justice populaire. ‘’ Dans ce pays, les cas de justice populaire sont fréquents. Nous entendons souvent des gens  tués  parce qu’attrapés en train  de voler dans les champs d’autrui. Alors nous craignons que ces rapatriés subissent le même sort.’’

Un de ces rapatriés demande au gouvernement de leur remettre leurs paquet-retour pour qu’ils puissent  refaire leurs vies.

‘’Nous comptions sur  le paquet-retour pour pouvoir nous réintégrer. Nous n’avons pas où aller sinon  personne n’aurait choisi les manguiers  comme abri. Ici, nous sommes en train de mourir de faim. Nous cherchons  même où trouver des taches mais nous n’en trouvons pas  et si, l’on en trouve nous ne parvenons  pas à gagner de quoi nourrir toute la famille. Nous envoyons   mendier nos  enfants. Certains d’entre eux rencontrent de problèmes.’’ Déplore ce rapatrié qui fait savoir que  7 enfants  sont portés disparus.

Martin Niteretse,  ministre ayant  l’intérieur dans ses attributions a  refusé de s’exprimer sur le cas de ces réfugiés privés du paquet-retour.

Ces burundais  ont été  rapatriés le 15 septembre de cette année. Ils étaient à peu près 500  avec 212 ressortissants de la commune Buganda. Ces derniers disent qu’ils sont de deux catégories  ceux réfugiés depuis 1993 et ceux réfugiés depuis l’éclatement de la crise liée au 3 mandat de feu Président Nkurunziza en 2015. Certains indiquent ne pas connaitre où se trouve les terres de leurs ancêtres et les autres indiquent qu’ils n’ont que des lopins de terres sans aucunes constructions.

 

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