La pénurie de carburant qui perdure dans la mairie de Bujumbura continue d’impacter lourdement les différents secteurs de la vie socio-économique. Du transport au fonctionnement des activités dépendant de l’électricité, les effets de cette crise sont visibles au quotidien.
Les plaintes se multiplient sur le tronçon de la route nationale numéro 3 (RN3) reliant l’Université Lumière de Bujumbura au quartier Nyabugete, en zone Kanyosha. Cette partie de la route, en état de détérioration avancée, complique fortement les déplacements. Les résidents appellent les autorités à une réhabilitation urgente.
Au camp de Nyarugusu, en Tanzanie, plusieurs réfugiés burundais se retrouvent depuis quelques mois suspendus des aides humanitaires à cause de restrictions liées aux documents familiaux appelés « Proof ». Ces documents, qui servent de base pour l’attribution de vivres et d’autres aides, font désormais l’objet d’une vérification stricte qui prive injustement certains réfugiés de toute assistance.
À Bujumbura, le sucre de la SOSUMO est devenu introuvable ou hors de prix. Dans plusieurs quartiers comme Nyakabiga, Bwiza, Musaga et Kamenge, les habitants parlent d’une véritable crise. Malgré le prix fixé par le gouvernement, le kilogramme se vend à plus de 8 000 francs burundais. Parfois même jusqu’à 8 500 au marché COTEBU, sous prétexte de frais d’emballage.