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 Le PAM  dans un besoin de financements pour assister les victimes des inondations

Le PAM dans un besoin de financements pour assister les victimes des inondations

Le Programme Alimentaire Mondial, PAM, a besoin d’un financement de près de  14  millions de dollars pour continuer à assister les familles victimes des inondations au Burundi. Ce financement devrait couvrir le reste de l’année 2024. Le PAM estime que les plus nécessiteux sont autour de 50 000 personnes.

Le rapport de situation du Programme Alimentaire Mondial, produit le 16 juin de cette année, table à 13,92 millions de dollars, le budget nécessaire pour les besoins de financement nets. Ce montant devrait servir à assister les victimes des inondations la période de juillet à décembre 2024. Selon le même rapport, des milliers de personnes continuent d'être gravement touchées par les fortes pluies et les inondations provoquées par El Niño, entraînant des déplacements massifs, des pertes agricoles, la destruction de maisons, des infrastructures endommagées, l'arrêt des activités économiques, une dégradation de la qualité de l'eau, et un accès restreint à l’eau et à l’assainissement.

 Le plan gouvernemental de réponse aux inondations estime, selon ce rapport de situation, que plus de 300 000 personnes ont un besoin urgent d'aide humanitaire. Mais grâce à la cartographie de la vulnérabilité, le PAM cible 50 000 personnes touchées par les inondations pour obtenir une aide alimentaire. Déjà, selon ce rapport, en réponse à cette situation, le PAM a fourni une aide alimentaire à 42 000 personnes touchées dans les provinces de Bubanza, Bujumbura Mairie, Bujumbura Rural, Makamba, Rumonge, Ngozi et Rutana. Le PAM a utilisé une combinaison de transferts en espèces et de vivres en nature. 

 Le gouvernement du Burundi, rappelle le Programme Alimentaire Mondial dans ce rapport de situation, a lancé des plans pour relocaliser 1 500 ménages affectés, de Gatumba vers Mubimbi et Kabezi. Le PAM a fourni une aide en espèces à 2 000 personnes à Mubimbi. Et comme le site Kabezi n'est pas encore fonctionnel, les distributions prévues sont suspendues, précise le PAM

Les sinistrés de Gatumba : Mauvaises conditions de vie, retour au bercail

Les sinistrés de Gatumba : Mauvaises conditions de vie, retour au bercail

Moins de deux semaines après leur délocalisation à Matyazo en commune Mubimbi de la province Bujumbura, les déplacés suite aux inondations de Gatumba commencent à regagner progressivement le lieu d’origine. Dans ce site de Matyazo, les familles sont séparées. Ces originaires de Gatumba n’apprécient pas non plus la nourriture leur donnée, une nourriture qu’ils n’avaient pas l’habitude de consommer.

Ce groupe de victimes des inondations de Gatumba a été délocalisé le 10 de ce mois de mai. Après les quelques jours passés dans ce site, ils dénoncent la précarité de la vie qu’ils mènent. Installés dans des abris temporaires, les familles sont séparées : les femmes et les enfants sont à part, les hommes et les jeunes garçons à part.

 « Des familles sont séparées. Les femmes et les enfants sont isolés et placés dans une tente à quatre familles. De l’autre côté, des hommes et de jeunes garçons provenant également de quatre familles. » Indique l’un de ses sinistrés.

Ces déplacés disent retourner à Gatumba malgré les inondations suite aussi à l’alimentation leur donnée, une alimentation non seulement insuffisante, mais aussi qui n’est pas de leur choix. Ils aspirent ainsi à se procurer le repas dont ils avaient l’habitude de consommer.

« En ce qui concerne l’alimentation, elle n’est pas consistante. Chaque famille reçoit 10 kilos de haricot et 10 kilos du riz pour toute une semaine. Raison pour laquelle d’ailleurs certains quittent ce lieu pour retourner chez eux à Gatumba. »

Nous n’avons pas pu recueillir la réaction du ministère en charge de la Solidarité Nationale à ce sujet.

 

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Photo : Délocalisation à Matyazo de certaines familles de Gatumba

L’AMSTEL passe du simple au double en seulement un mois

L’AMSTEL passe du simple au double en seulement un mois

A Bujumbura, la capitale économique du Burundi, certains produits BRARUDI ont quasi disparu de la circulation. C’est notamment l’AMSTEL. Ceux qui ont la chance d’en avoir les vendent à des prix exorbitants et pas à n’importe qui.

Il y a plusieurs mois de cela que les boissons BRARUDI se sont raréfiées en Mairie de Bujumbura, et plus particulièrement l’AMSTEL. Un constat qui se remarque même sur les dépôts qui en limite la quantité à acheter. « Les mégas ont un nombre de casiers qu’ils ne dépassent pas par personne. Chaque tenancier a droit à trois casiers d’AMSTEL, 5 casiers de PRIMUS et quatre casiers de FANTA. C’est comme ça que ça se passe aujourd’hui. » S’est plaint un commerçant de bière.

Comme conséquence, la bière AMSTEL n’est réservée qu’aux clients les plus fidèles.  « Dans certains bars, aucun passant ne peut s’aventurer et demander l’AMSTEL. C’est vendu à la sélecte. Et même les habitués l’achètent à 4 000 francs la bouteille. »  Témoigne notre source basée au sud de la capitale économique du pays.

Selon un des tenanciers qui s’est confié à la RPA, ils préfèrent vendre en cachette cette boisson pour ne pas s’attirer les foudres des administratifs qui ne veulent pas comprendre qu’ils sont, eux aussi, contraints de majorer les prix pour ne pas travailler à perte vu qu’ils continuent de payer les impôts alors qu’ils ne travaillent presque plus.

Et comme toujours, ceux qui paient les pots cassés sont les citoyens lamda qui se voient obligés d’acheter la bouteille d’AMSTEL à un prix exorbitant.  « Les boutiquiers qui n’ont pas accès aux dépôts ou Mégas sont obligés, eux aussi, de revoir les prix à la hausse puisqu’ils achètent au détail. Donc, on se retrouve à acheter une seule bouteille d’AMSTEL à 5, voire 7 000 francs burundais. »

Le prix officiel d’une bouteille d’AMSTEL est de 3 500 francs burundais. D’où les consommateurs des boissons BRARUDI demandent au gouvernement de faire tout son possible pour que ces dernières soient de nouveau disponibilisées et à des prix abordables.

Mutimbuzi : Privée d’eau potable, la population de Tenga craint des maladies

Mutimbuzi : Privée d’eau potable, la population de Tenga craint des maladies

La colline Tenga zone Rubirizi en commune Mutimbuzi de la province Bujumbura n’est pas alimentée en eau potable depuis des années.  Les habitants de cette colline craignent d’attraper des maladies des mains sales, un enfant ayant des symptômes du choléra est mort ces derniers jours.

 

Les habitants de la colline Tenga de la zone Rubirizi ont été avisés d’un projet d’adduction d’eau sur leur colline depuis trois ans. Les conduites d’eau ont été installées, mais ils n’ont toujours pas d’eau. Pour trouver de l’eau propre à boire, ces habitants disent aller la puiser à une distance estimée à plus d’un kilomètre.

« Moi, j'habite à Tenga depuis quatre ans, nous n’avons même pas un robinet. Nous puisons l’eau que nous utilisons dans les vallées. Pour avoir de l’eau à boire, nous payons les gens qui ont des vélos pour qu’ils aillent puiser dans les palmeraies appartenant à l’usine Savonor. » Explique un des habitants de la place.

Suite à ce manque d’eau potable, les habitants de la colline Tenga alertent qu’ils sont menacés par des maladies des mains sales.

Ce lundi 13 mai 2024, les autorités à la base ont organisé une réunion pour demander aux habitants de la localité de faire plus de vigilance suite à un cas récent de décès d’un enfant qui présentait les signes du choléra.

Nous n’avons pas pu joindre Siméon Butoyi, l’administrateur de la commune Mutimbuzi.

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