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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Cankuzo: Quel sort des personnes récupérées des rues ?

Cankuzo: Quel sort des personnes récupérées des rues ?

Le suivi des enfants en situation de rue et des mendiants regroupés dans les locaux qui abritaient la brigade Muzenze de la commune Mishiha en province Cankuzo laisse à désirer. Ceux qui suivent de près le dossier disent que leur encadrement n’est pas facile suite à leur nombre élevé. Non seulement leur sécurité n’est pas garantie mais aussi les ménages des environs de l’ancienne brigade sont exposés aux dégâts que pourraient causer ces personnes.

Ces enfants en situation de  rue et mendiants ont été rassemblés à Munzenze dans un endroit où se trouvait une brigade policière. C’est sur la route menant vers la commune Mishiha. Ils sont au nombre de 400 et sont venus de la Mairie de Bujumbura et la province  Ngozi il y a plus d’un mois.

En grand nombre, leurs encadreurs ne parviennent pas à les gérer. Certains s’évadent de ce centre. ‘ Ils ont été rassemblés dans la localité de Kirehe, dans les locaux d’une ancienne brigade de police. Cet endroit n’est même pas clôturé ce qui fait qu’il n’y a pas de contrôle sur ce groupe. Il est même difficile pour les encadreurs chargés de les surveiller d’effectuer efficacement cette tâche.’’ Témoigne un des habitants de la localité qui précise que le groupe est constitué d’enfants de 7 ans et plus et d’adultes qui atteignent même 40 ans.

La présence de ces personnes inquiète la population locale. Elle craint  qu’elles  causent des dégâts.  ‘’Les dégâts qu’elles peuvent occasionner sont nombreux. Par exemple, voler nos récoltes  surtout le maïs. Elles peuvent aussi causer d’autres dégâts. Nous nous attendons au pire si elles se familiarisent à cet endroit.’’

Les informations recueillies auprès de nos sources du domaine révèlent qu’aucun projet d’encadrement  de ces personnes n’a réellement été envisagé, même les administratifs semblent ne pas s’intéresser au groupe.

A quand la solution au phénomène des enfants en situation de rue ?

A quand la solution au phénomène des enfants en situation de rue ?

Le phénomène  d’enfants en situation de  rue  ne  fléchit  pas en mairie de Bujumbura. Pourtant il y a plus de deux semaines, le ministre de l’intérieur avait annoncé un projet de les délocaliser dans un centre à Cankuzo. Du jour au lendemain, leur nombre augmente et ils commettent de plus en plus de forfaits.

Ces enfants en situation de rue se manifestent à certaines de leurs heures de pointe de la journée et de la soirée. D’abord, de six heures à dix heures et de midi à 14 heures où ils font des  va-et-vient devant les cafés et restaurants. A ces endroits, ces enfants font la ronde de ces établissements  soit pour quémander soit pour tromper la vigilance des clients et des passants pour leur voler. Ensuite, ils reviennent de 17 heures à 19 heures pour le même modus operandi.

‘’ Ils volent partout où ils passent. Ils ne laissent rien sur leur passage. Quand ils voient  un vendeur quelconque, ils utilisent la ruse pour lui voler ses marchandises. Parmi eux, il y a de petits enfants qui quémandent. Certains enfants sont envoyés par leurs parents quémander pour la famille.’’ Explique une source de la capitale Bujumbura.

Le phénomène d’enfants en situation de rue s’amplifie du jour au lendemain. Souvent, ils se déplacent en groupes et nombreux d’entre eux sont des garçons. ’’ Les enfants en situation de rue sont  partout. Il y a ceux qui opèrent en équipe. Ce sont de jeunes garçons dont  l'âge est compris entre 10 et 15 ans. Ils se munissent de sacs en bandoulière.’’

En date du 06 Octobre, lors de la conférence publique animée par tous les membres du gouvernement,  le ministre de l’intérieur Martin Niteretse avait annoncé qu’à partir du lundi 09 Octobre, ces enfants en situation de rue allaient être conduits dans un centre d’accueil leur construit en province Cankuzo. Dans ce  centre, ces enfants devront suivre des enseignements civiques, apprendre des métiers et ceux qui  le peuvent réintégrer dans l’enseignement normal. Sans préciser la capacité d’accueil, le ministre Martin Niteretse avait précisé que le centre accueillera des enfants  récupérés des rues de tout le pays.

Bubanza: Paralysie de la circulation suite au mauvais état de la route

Bubanza: Paralysie de la circulation suite au mauvais état de la route

La circulation entre les communes de Musigati et Bubanza en province  Bubanza  est pour le moment difficile, à cause du mauvais état du tronçon Musigati-Bubanza. Les personnes comme les marchandises circulent difficilement. Les habitants de la localité demandent la réhabilitation de la route pour limiter les conséquences.

 Le tronçon Musigati-Bubanza  en mauvais état est dans la localité de Masangazira,  à 4km du chef –lieu de la commune de Musigati. La situation  devient grave lorsqu’il pleut, les voitures, les motos et les vélos ne peuvent plus emprunter cette voie.  Le mauvais état de cette route ne manque pas de conséquences.

‘’Ici au chef-lieu de la commune  Musigati, nous  avons un centre de santé. Si par exemple  un patient est transféré  à  un hôpital, que ce soit l’hôpital de Bubanza, de Mpanda, de Bujumbura ou ailleurs, il est actuellement impossible de le déplacer  parce que ni véhicule ni moto ni bicyclette ne peut passer’’, explique  un habitant de la localité. 

Nos sources de Musigati   précisent aussi  que  le transport  des marchandises jusqu’au chef-lieu de la commune Musigati  est difficile, une situation à l’origine de l’augmentation  des prix. ‘’Les marchandises que ce soit la farine, le haricot et  les pommes de terre ont augmenté de prix  d’un montant allant de 300 et 400 BIF  le kilo. C ‘est parce que des véhicules qui  amènent ces marchandises les déposent à Masanganzira. Il revient alors aux commerçants  de chercher des gens qui les déplacent  jusqu’au chef-lieu de la commune de Musigati. D’où cette majoration des prix.’’ Ajoute notre source.

La population de Musigati demande la réhabilitation de cette route  le plutôt tôt possible, dans la mesure où elle facilitait  l’échange de différents  produits commerciaux.

Nous n’avons pas encore pu recueillir le commentaire de Joachim Nduwumukama, administrateur de  la commune Musigati.

Cibitoke : Le responsable de la REGIDESO  crée une pénurie d’eau pour ses intérêts

Cibitoke : Le responsable de la REGIDESO crée une pénurie d’eau pour ses intérêts

Le responsable de la REGIDESO en province Cibitoke est accusé par la population d’avoir fermé les robinets publics pour tirer profit de la pénurie d’eau potable qui s’en est suivi. Ayant décidé de fermer ces robinets pour éviter les spéculations disait-il, le même responsable vend aujourd’hui cette eau deux fois plus cher par rapport aux prix antérieurs.

 

Le calvaire des habitants de la province Cibitoke  commence vers le milieu du mois de Septembre dernier avec la décision de fermer les robinets publics prise par le responsable de la REGIDESO dans ladite province. La raison avancée, des jours après la prise de la décision,  était qu’il voulait aider la population qui se faisait arnaquer par les propriétaires de ces robinets. Pourtant, une fois que ce responsable a pris en main cette question, les habitants de la place sont tombés des nus. Il leur vend l’eau aux prix double.

 ‘’Deux  de ces robinets publics appartiennent à l’Etat. Et se procurer de l’eau à boire dépend de ta disponibilité. Si tu n’es pas pressé, tu vas sur la rangée de ceux qui veulent acheter 10 bidons à 50 Francs. Si tu trouves que le fil est trop grand, tu avances à la deuxième rangée. Là, le bidon se vend à 50 francs. Et pour ceux qui sont très pressés, eh bien, ils achètent un bidon de 20 litres à 100 ou à 200 francs.’’  Explique un habitant du secteur Kagazi.

Même si le responsable de la Régie de Production et  de Distribution de l’Eau et de l’Electricité  en province Cibitoke dit avoir fermé  deux robinets seulement, les habitants de la province  eux,  révèlent qu’il a fermé une vingtaine de robinets. Ce qui se répercute sur les  gens à faibles moyens. 

’Il n’a pas fermé uniquement 2 robinets de Rurama comme il le dit. Déjà ici à Kagazi, plus de 10 robinets ont été fermés. Dans toute la ville de Cibitoke, je peux dire qu’une vingtaine de robinets ont été fermés. Ici à  Kagazi, ceux qui n’ont pas les moyens vont puiser l’eau sale de la rivière Nyamagana  pleine de saletés.’’ Déplore l’habitant de Kagazi.

Plusieurs secteurs sont pour le moment déstabilisés par cette pénurie d’eau. Les informations recueillies sur place mentionnent des  écoliers  qui se font renvoyés pour manque d’hygiène corporel et vestimentaire et des femmes qui commencent à être les cibles des malfaiteurs qui les guettent aux aurores quand elles vont puiser l’eau dans des coins les plus reculés.

La situation va bientôt durer un mois, ni le gouverneur de Cibitoke ni le responsable de la REGIDESO au niveau national n’ont encore réagi à la situation.

 

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