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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le personnel civil de l’armée burundaise réclame l’harmonisation salariale

Le personnel civil de l’armée burundaise réclame l’harmonisation salariale

Les employés civils  de l’armée burundaise demandent  au  gouvernement de les rétablir dans leurs droits. Ils viennent de passer plus de 5 ans à réclamer des salaires et indemnités conformes à leurs catégories. Une harmonisation déjà faite pour leurs collègues qui travaillent pour la police nationale.

Depuis 2016, le personnel civil de la police nationale, sous statut spécial, a déjà bénéficié de l’ajustement salarial conformément à leurs catégories. Leurs collègues de l’armée nationale, eux attendent toujours. En 2018,  le président de la République de cette époque a même promulgué un décret-loi qui prévoyait l’harmonisation de leurs salaires mais jusqu’à présent ce décret-loi n’a jamais été mis en application, explique l’un des employés civils de l’armée burundaise. « Le décret-loi de 2018 devrait entrer en vigueur immédiatement  et nous étions tous impatient que nous allions finalement jouir de nos droits. Mais nous avons attendu cela en vain. Nous avons réclamé nos droits  mais notre dossier reste  sans suite.»

Tous les autres fonctionnaires de l’Etat viennent de bénéficier de l’harmonisation des salaires, excepté le personnel civil de l’armée burundaise. « Vers qui allons-nous nous tourner puisque nous ne  figurons ni parmi ceux qui sont sous statut de la fonction publique ni parmi ceux qui sont régis par le statut spécial ? » S’interroge notre source.

Les employés civils de l’armée  interpellent le ministre de la défense nationale, Alain Tribert Mutabazi, de sortir de son silence. Ils demandent également intervention du Président de la République.

Nous n’avons pas pu recueillir le commentaire du ministre de la défense nationale, Alain Tribert Mutabazi.

Mutimbuzi : Une attribution irrégulière des stands du marché de Rubirizi

Mutimbuzi : Une attribution irrégulière des stands du marché de Rubirizi

La distribution des stands dans le  nouveau marché de la zone Rubirizi est en cours. Une activité émaillée de plusieurs magouilles, d’après les commerçants de cette zone de la commune Mutimbuzi en province Bujumbura. Ils pointent du doigt l’administrateur de cette commune et certains de ses conseillers.

Les travaux de  construction du nouveau marché de la zone Rubirizi ont  débuté en 2021. Notre source  fait savoir que les commerçants œuvrant dans cette zone avaient donné de l’argent pour bénéficier des places dans le nouveau marché. A leur grande surprise, de nouveaux visages sont servis en premier. « Certains commerçants  ont payé  à  hauteur de  trois cent mille francs burundais pour les principaux stands  et les autres ont donné  une somme variant entre deux  mille et cent mille. Et c’est à l’aide de cet argent qu’ont débuté les travaux  de construction de ce marché. Et maintenant, ils ont leurs favoris. Pourtant lorsqu'on faisait même des travaux communautaires, on ne les voyait pas », fustige un de ces commerçants lésés.

Selon toujours ces commerçants, le commissaire chargé de l’attribution des stands avait déjà dressé une liste d’attribution que  l’administrateur de Mutimbuzi et ses conseillers ont annulé. Le même administrateur s’est servi en premier et a pris les stands les mieux placés, dénoncent les commerçants. «  L’administrateur Siméon Butoyi et deux de ses conseillers, le prénommé Obel et le Conseiller chargé des questions de développement sont en train de distribuer nos stands aux autres. L'administrateur et ses conseillers ont pris tous les dépôts et hangars alors qu’il y a d’autres commerçants qui ont de capitaux et qui sont à mesure de travailler dans ces stands. »

Contacté, Siméon Butoyi, l’administrateur de la commune Mutimbuzi a refusé de s’exprimer sur ce sujet. Sans précision, il  a répondu au journaliste  que seuls les porte-paroles peuvent  s’exprimer.

SOSUMO, droit au naufrage ?

SOSUMO, droit au naufrage ?

Manque d’herbicide pour le sarclage, des machines en panne non réparées, une mauvaise gouvernance,  autant de problèmes qui hantent la SOSUMO et font craindre son naufrage.

L’activité de sarclage  à la Société Sucrière de Moso  débute chaque année culturale  au mois d’octobre pour prendre fin le  15 du mois de mars de l’année suivante. L’on fait le sarclage en combinant l’activité manuelle et les herbicides. Cependant  pour cette année, cette étape est perturbée par le manque de l’herbicide. Alors que ce produit est habituellement disponible depuis  d’octobre,  pour cette année, il n’est toujours pas disponible à  moins de 20 jours  de la fin de la période consacrée au sarclage. Le peu de produits qui  a été utile jusqu’au mois de décembre dernier était resté l’année culturale  passée.

Une mauvaise gouvernance de la société

La société  de production du sucre SOSUMO avait produit  un peu plus  13 290  tonnes de sucre la dernière campagne  alors qu’elle a été conçue pour produire plus ou moins 20 mille tonnes par campagne. Mais qu’est-ce qui est à l’origine de la diminution de la production ? Selon des sources concordantes, viennent en premier  des problèmes techniques. Les  machines pour remorquer la canne à sucre  sont peu  nombreuses et vétustes.     

 « Les machines sont insuffisantes et  des fois l’on est obligé d’aller chercher les cannes loin de l’usine. Au  début de la campagne  dernière, on produisait  en moyenne  150 tonnes par jour. Mais la production diminuait  du jour au lendemain et vers la fin de la campagne, on en était à moins de   30 tonnes par jour. » Nous a confiés un des employés de la société.

De  plus selon nos sources, la réparation des machines   endommagées n’est pas automatique. Il faut  attendre longtemps pour penser à  la réparation  ou tout simplement   ces machines sont abandonnées et des millions sont dépensés  pour les remplacer.

A côté  de ces problèmes techniques, les employés de la société de culture de cannes à sucre, de production et de commercialisation du sucre révèlent une exploitation des champs des cannes par certains responsables de l’usine. Les plantations de cannes ont été mélangées avec des cultures vivrières.   «  Ils ne se  préoccupent  que des  récoltes qu’ils tirent des plantations de maïs, du haricot, du riz, des patates douces et maniocs et beaucoup d’autres plantes. »  Déplore une des sources internes.

Aloys Ndayikengurikiye,  Administrateur Directeur Général de  la SOSUMO a refusé de nous donner sa réaction par téléphone.

 

 

Bujumbura : Le service sécurité de l’Aéroport International manque de matériel

Bujumbura : Le service sécurité de l’Aéroport International manque de matériel

 Les employés  de l’Autorité de l’Aviation Civile du Burundi (AACB) déplorent les conditions de travail des agents du service de sécurité. Certaines machines  ne fonctionnent pas, d’autres ne sont plus adaptées et ne leur permettent  pas de bien détecter certains objets interdits.

Les machines de contrôle des bagages utilisées à l’Aéroport International Melchior Ndadaye  datent de l’ouverture du département  de sécurité en 2006. Des machines archaïques, déplorent nos sources à l’Aéroport. « Ces machines ne sont pas dotées de logiciel pouvant détecter par exemple des stupéfiants et autres objets interdits.» Déplore un des travailleurs.

Les conséquences de ce dysfonctionnent du service de sécurité ne manquent pas. Ces employés indiquent qu’au mois de janvier dernier, « un bagage contenant des ivoires  est passé inaperçu à l’Aéroport International  de Bujumbura et a été  saisi à l’Aéroport de Nairobi au Kenya. »

Autre problème soulevé concerne le contrôle des personnalités  VIP. La machine utilisée à cette fin n’est plus fonctionnelle depuis trois ans.  « La salle réservée à la catégorie VIP est pour le moment  fermée, tous les voyageurs empruntent le même passage  sans distinction. Cela brouille alors les travailleurs car ils ne parviennent pas à identifier les passagers ordinaires des VIP. Et ces derniers estiment  qu’ils ont été mal traités», ajoute notre source.          

Les travailleurs de l’Autorité de l’Aviation Civile du Burundi réclament un matériel approprié et suffisant pour bien exercer  leur travail.

Nous n’avons pas pu avoir la réaction du Directeur Général de l’AACB, Joël Nkurabagaya.

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