
Le Burundi continue de régresser dans la lutte contre la corruption et la restauration de la bonne gouvernance, selon le dernier rapport de Transparency International. Sur les 180 pays évalués par l'organisation, le Burundi occupe désormais la 165ᵉ place avec un score de seulement 17 points.
Cette position représente une perte de 3 places par rapport au classement de 2023, indiquant un manque d'efforts significatifs dans la lutte contre la corruption et l'amélioration de la gouvernance. Depuis 2020, le Burundi figure constamment parmi les 10 pays les plus corrompus de toute l'Afrique.
Au sein de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC), qui compte huit pays membres, le Burundi se classe à la troisième place des nations où le phénomène de corruption est le plus élevé.
Transparency International base son évaluation sur plusieurs critères, notamment l'implication du pays dans la lutte contre la corruption et les sanctions infligées aux corrompus, en particulier les fonctionnaires de l'État.
En contraste frappant, les Seychelles émergent comme un exemple positif dans le rapport. Le pays a été particulièrement bien évalué, progressant plus que tous les autres pays analysés. Les Seychelles ont gagné 20 points depuis 2012, grâce à leur implication active dans la lutte contre la corruption. L'archipel a notamment fourni des efforts considérables en matière de sanctions contre les corrompus et de soutien aux associations luttant contre ce fléau.