Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les fournisseurs de la COGERCO indignés

Les fournisseurs de la COGERCO indignés

Les cultivateurs du coton de la commune Rugombo en province Cibitoke attendent depuis dix mois l’argent de la récolte vendue à la Compagnie de Gérance du Coton pour l’exercice  2023-2024. Ils déplorent les promesses de ladite Compagnie qui n’aboutissent pas.

Les cultivateurs du Coton en commune Rugombo de la province Cibitoke indiquent qu’ils ont fourni à la Compagnie de Gérance du Coton, COGERCO leur récolte pour l’exercice 2023-2024  au mois de juillet de l’an dernier 2023. Mais jusqu’à date, ils n’ont pas encore été payés. Privés de leurs revenus, ces cultivateurs de coton ne parviennent plus à envoyer leurs enfants à l’école, encore moins à se faire soigner en cas de maladie.

« La vente du coton date du 22 juillet 2023, mais jusqu’aujourd’hui les cultivateurs n’avons pas encore perçu notre argent. Nous ne savons pas où résiderait le problème. Les enfants n’ont pas été envoyés à l’école, d’autres ont été renvoyés. Non plus, nous n’avons pas accès aux soins de santé faute d’argent. » Explique un de ces fournisseurs de la COGERCO.

La COGERCO ne leur doit pas seulement cette rémunération. Ces cultivateurs du coton avancent aussi d’autres frais qu’ils qualifient d’extourne et d’excédent. Ils sont alors révoltés des promesses non tenues de la part de la COGERCO.

« Interrogés à ce propos, les responsables disent qu’ils sont à l’œuvre. Comment cet argent pourrait ne pas être disponible depuis juillet ? Il y a d’autres frais qu’ils nous doivent relatifs à l’extourne et à l’excédent. Nous nous sommes rendus à Bujumbura pour approcher le Directeur Général de la COGERCO, et ce dernier a adressé une correspondance au gouverneur pour lui signifier que toutes les arriérées seront régularisées avec le payement des cultivateurs. Nous avons attendu, mais en vain. »

Nous n’avons pas pu recueillir la réaction de Gustave Majambere, le Directeur Général de la COGERCO.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Nomination de nouveaux cadres de l’ODECA

Aussitôt dit, aussitôt fait. Nomination de nouveaux cadres de l’ODECA

Cinq autorités de l’Office pour le Développement du Café ODECA viennent d’être substituées dix jours seulement après une mauvaise cotation de l’office par le président de la République. Une cotation rendue publique dans la réunion tenue à Ngozi (nord du pays) par le Chef de l’État avec les acteurs de la filière Café au Burundi. 

 Le décret présidentiel tombe ce lundi 13 mai 2024. Cinq nouveaux responsables de l’Office pour le Développement du Café au Burundi sont nommés. Il s’agit du Directeur Général, le Directeur Technique, le Directeur Administratif et Financier, le Directeur du Patrimoine de la Filière Café et le Directeur Agronomique.

Un remplacement qui avait été évoqué en date du 3 mai courant à Ngozi, au cours de la réunion du président Evariste Ndayishimiye avec toutes les parties prenantes dans la filière Café.

Au cours de cette rencontre, les responsables de l’ODECA avaient été prévenus sur le détournement et la malversation économique. A ce sujet, le président Ndayishimiye avançait le déficit de plus de 40 millions de dollars chaque année dans les caisses de l’État.  

L’Office pour le Développement du Café ODECA est un établissement public à caractère industriel et commercial mis en place par le décret présidentiel du 7 janvier 2020, portant mission, organisation et fonctionnement de l’ODECA. Entre autre mission, redynamiser la filière café, coordonner, réguler et faire un suivi sur tous les maillons de la filière café.

 

…………………..

Photo : Le président Ndayishimiye en réunion avec les acteurs de la filière café

Cibitoke : Des commerçants inquiétés par un recensement politico-sélectif

Cibitoke : Des commerçants inquiétés par un recensement politico-sélectif

Les commerçants qui exercent au grand marché de la province Cibitoke soulèvent leur inquiétude suite au recensement mené la semaine du 6 mai 2024. Les agents recenseurs ne ciblaient que les membres du parti CNDD-FDD et le responsable de cette activité était le commissaire de ce même marché.

Le commissaire de ce marché de la province Cibitoke avec son équipe passait stand par stand pour enregistrer les membres du parti au pouvoir, le CNDD-FDD.

Pour les commerçants non membres du parti CNDD-FDD, ce recensement discriminatoire ne tranquillise guère. Ils craignent à cet effet de perdre leurs stands.

« Ils nous menacent souvent d’être des dissidents opposants. Ils nous disent que si nous refusons de rejoindre le parti au pouvoir, il faudrait alors que nous nous trouvons ailleurs un autre maitre. Nous sommes inquiétés qu’ils nous prennent nos stands. » Témoigne un des commerçants de ce marché.

Un des administratifs de la commune Rugombo qui a requis l’anonymat reconnait que ledit recensement a eu lieu. Il indique cependant que c’était tout simplement pour inventorier les kiosques qui se trouveraient dans ce marché.

Les informations que détient la RPA font état d’un recensement   décidé au cours de la réunion tenue en date du 02 mai courant dans les enceintes de l’hôtel Mwarangabo.

Selon nos sources, parmi les participants figuraient Gilbert Manirakiza administrateur communal Rugombo qui dirigeait ladite réunion, Déo Nsabimana le responsable de la ligue de jeunes imbonerakure et le chef de zone Cibitoke. Les commerçants qui ne sont pas membres du CNDD-FDD ont été présentés comme des indésirables dans ce marché, révèlent nos sources.

 

...................

Photo : marché de la province Cibitoke

Crise de carburant: Bujumbura sans bus de transport

Crise de carburant: Bujumbura sans bus de transport

Ce lundi 06 mai, les parkings de bus qui assurent le transport en commun au centre-ville de Bujumbura étaient vides, sans aucun véhicule, suite à la pénurie de carburant. Les habitants de la capitale économique ne savent plus à quel saint se vouer, car ils n’ont plus de moyens de déplacement.

Les parkings des véhicules de transport en commun qui se trouvent sur la place de l’ancien marché de Bujumbura, habituellement mouvementés, étaient vides la matinée de ce lundi 06 mai 2024 parce qu'il n’y avait pas de passagers ni de véhicules.

Avec une grande peine, les habitants de la capitale Bujumbura qui se sont entretenus avec la RPA  «  demandaient l’intervention divine pour résoudre le problème de manque de carburant au Burundi. » En effet, les véhicules qui assurent le transport des personnes et des marchandises semblent avoir campé sur les différentes stations-service de Bujumbura où il se remarque de très longues files de véhicules qui attendent que le carburant soit disponible.

Le problème du manque criant de carburant s’observe depuis un certain temps dans tout le pays. L'essence comme le mazout sont devenus très rares.

Les habitants du Burundi font savoir qu’ « ils font face à de grandes difficultés pour se rendre au travail ou encore conduire les enfants à l’école, car ils sont tous obligés de se déplacer à pied. » Une situation qui engendre des conséquences très négatives sur le rendement scolaire, mais également elle impacte négativement tous les domaines du pays.

La population constate impuissamment l’échec du gouvernement, bien que le président Evariste Ndayishimiye avait promis, il y a de cela deux ans, de résoudre lui-même le problème.

 

………

Photo : Parking de Bujumbura (lundi 06/05/2024)

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 353 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech