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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Rumonge : La population de la commune Burambi forcée à contribuer pour le parti CNDD-FDD

Rumonge : La population de la commune Burambi forcée à contribuer pour le parti CNDD-FDD

Certains habitants de la commune Burambi en province Rumonge dénoncent des contributions exigées par le parti CNDD-FDD. Selon eux, ces contributions constituent un lourd fardeau pour une population pauvre.

Depuis plus d’une semaine, des contributions forcées sont collectées au niveau de ménages de différentes collines de la commune Burambi par des imbonerakure, dénoncent certains habitants. Ces derniers révèlent que ces imbonerakure leur disent que ces contributions sont destinées au parti CNDD-FDD. La somme à contribuer, est désignée sur base des activités que les habitants effectuent au quotidien. ‘’Un habitant à faibles  moyens de revenus doit donner un montant de 1000 francs burundais. D’autres catégories d’habitants contribuent à partir de 5.000  et 10.000 francs burundais. Ces contributions augmentent chez les commerçants qui donnent 30.000 francs burundais pour les gros commerçants et 20.000 pour les  petits commerçants.’’ Témoigne un des habitants de Burambi qui précise que les  imbonerakure qui font  la collecte  passent d’un ménage à un autre.  Au moment de la collecte, ces imbonerakure  menacent les gens en leur disant que c’est un ordre à respecter, et insultent quiconque ose s’opposer à cette collecte. Aucun habitant n’est épargné que tu sois membre ou non du parti CNDD-FDD, dénonce cette population.

Frustrées, les sources de la RPA demandent que ces contributions forcées soient stoppées par l’administration et ainsi alléger le fardeau de cette population déjà pauvre. ‘’ Nous, les habitants, sommes attristés par ces pratiques du parti au pouvoir car nous peinons  déjà pour survivre au quotidien. S’il doit y avoir une collecte, qu’elle soit versée par les membres du parti CNDD-FDD seulement.’’

Nous n’avons pas pu recueillir le commentaire de Marie-Fabiola Ndayizeye, administrateur de la  commune de Burambi.

La loi sur les partis politiques au Burundi précise que les ressources financières des partis politiques proviennent uniquement des cotisations des membres, des revenus des activités propres, des subventions de l’Etat ainsi que des dons et legs.

RDC: Le Calvaire des militaires burundais déployés au Nord Kivu pour combattre le M23

RDC: Le Calvaire des militaires burundais déployés au Nord Kivu pour combattre le M23

Les militaires burundais déployés en RDC pour combattre le M23 au côté des FARDC et leurs alliés révèlent que la mauvaise organisation sur le champ de bataille et le manque de ravitaillement sont entre autres les principaux facteurs de la défaite. Ces militaires burundais demandent d’être rapatriés.

Les militaires burundais  déployés en RDC  que  nous avons pu joindre  avouent être désespérés.  Envoyés pour appuyer les armées congolaises et leurs alliés dans la lutte contre le Mouvement M23, ils nous ont révélés que leurs ennemis sont plus nombreux : ’’ Nos ennemis sont très nombreux. Ils sont devant nous à deux km seulement.’’

Mis à part qu’ils ne sont pas ravitaillés convenablement, ces troupes burundaises indiquent qu’ils n’ont même pas de promesse sur des éventuelles indemnités. ‘’Depuis que nous sommes ici, on n’a jamais eu de salaires, pas même de promesse. Nous avons été envoyés mains vides. Il nous est même difficile de trouver du crédit pour les portables. Quelqu’un parmi nous a voulu savoir combien nous allons obtenir comme indemnités et il a été répondu qu’on va avoir 70 mille BIF par mois. Imaginez-vous !’’ Déplore un de ces  militaires.

Là où ces militaires sont campés, ils font savoir qu’ils n’ont rien à manger,  ils sont ravitaillés une fois les deux jours. Celui qui a la chance d’avoir sur lui l’argent de poche, il achète des beignets à la boutique.

Opérant dans des conditions de vie déjà difficiles, ces militaires burundais regrettent que même leurs alliés, l’armée congolaise et ses alliés dont les FDLR et les Wazalendo,  au lieu de se focaliser à l’ennemi s’affrontent entre eux.  ‘’C’est de la honte vraiment. Au lieu de nous appuyer, ils restent derrière et des fois, ils se rentrent dedans. Souvent, ces groupes armés réunis dans ce qu’on a appelé Wazalendo s’entretuent. Et quand on est sur le champ de bataille, au lieu d’avancer avec nous, ils reculent, y compris même les FARDC que nous sommes venus appuyer.’’

Ces militaires burundaises disent avoir été mentis par les autorités burundaises.  Ces dernières leur avaient dit qu’il y a déjà en RDC des troupes de la SADEC et qu’ils vont combattre ensemble contre le M23, ce qui n’est pas le cas sur terrain. ‘’Que ce soit au sud ou au nord Kivu, il n’y a aucun militaire de la SADEC. On n’a pas de salaire, pas même  de quoi se nourrir. Ils nous donnent des beignets et il arrive même que deux militaires partagent un seul beignet. Malgré ça, ils envoient des renforts. Le 8ème bataillon nous a rejoignit dernièrement.’’  

Ces militaires burundais estiment qu’ils seraient logique  de les rapatrier au lieu de déployer des renforts parce qu’ils ne trouvent  aucun intérêt  d’aller mourir pour rien. Le porte-parole de la Force de Défense Nationale du Burundi FDNB, Col Floribert Biyereke se réserve toujours de tout commentaire chaque fois qu’il est contacté par la RPA.

RDC-Burundi : Le Président Tshisekedi évoque la collaboration militaire et le problème de réfugiés

RDC-Burundi : Le Président Tshisekedi évoque la collaboration militaire et le problème de réfugiés

Le président de la République Démocratique du Congo explique le problème d'afflux des réfugiés dans son pays par la mauvaise gestion des crises politiques dans les pays voisins. Dans son discours sur l'Etat de la Nation congolaise de ce mardi, Félix Tshisekedi a également donné quelques détails sur sa coopération militaire avec le Burundi.

Le partage de renseignements et les opérations militaires conjointes pour éradiquer le groupe rebelle RED-Tabara font partie des clauses de partenariat entre la République Démocratique du Congo et le Burundi. Ce mardi 14 novembre, dans son discours devant le parlement réuni en congrès, le président Félix Tshisekedi a dit que son pays collaborait aussi avec l’Ouganda pour combattre les rebelles de l’ADF.

‘’Ce partenariat consacre une collaboration dans le domaine du renseignement ainsi que sur le plan des opérations. C'est le cas notamment des opérations conjointes menées par les FARDC et les forces de défense du peuple ougandais, l'UPDF contre l'ADF et celles associant les FARDC et les forces armées du Burundi dans l'annihilation des rebelles de RED-Tabara.’’

Dans son discours sur l’état de la nation après cinq ans à la tête du pays, Félix Tshisekedi a indiqué aussi que les malheurs des congolais provenaient notamment de l’accueil des réfugiés et de l’exploitation minière incontrôlée.

‘’L'afflux des réfugiés résultant de différentes crises politiques mal gérées dans certains pays voisins ainsi que la criminalité transnationale et le trafic illicite des minerais sont autant de facteurs d’insécurité à la base des malheurs de nos concitoyens’’, a-t-il lancé.

En RDC, plus de 99% des réfugiés sont originaires de quatre pays. La République Centrafrique qui occupe la première place, le Rwanda, deuxième, le Soudan du Sud, troisième et le Burundi qui vient en quatrième position avec plus de 46 mille réfugiés actuellement hébergés sur le sol congolais.

Dans son discours, le président Félix Tshisekedi a également annoncé le départ de deux missions de maintien de la paix.

‘’Pour certaines, il est question de discuter des mécanismes de leur retrait. C’est le cas de la MONUSCO et de la force régionale de l’East African Community. Pour d’autres, il s’agit des modalités de leur déploiement. C’est le cas pour la Communauté de Développement de l’Afrique Australe, la SADC.’’

La SADC compte 16 pays. Seules la République Démocratique du Congo et la Tanzanie sont membres en même temps de la SADC et de l’EAC. Le discours du président Félix Tshisekedi de ce mardi était le dernier qu’il prononçait devant les députés et les sénateurs réunis avant le lancement de la campagne électorale pour se préparer aux élections générales prévues dans ce pays en décembre prochain.

Le Président Ndayishimiye devrait expliquer le  coût du sang des militaires Burundais versés en RDC

Le Président Ndayishimiye devrait expliquer le coût du sang des militaires Burundais versés en RDC

Pertes de l’armée Burundaise suite à ses éléments envoyés  en République Démocratique du Congo. Dans les combats avec le M23 la fin de la semaine dernière, certains militaires Burundais ont été capturés vivants, d’autres tués. Ces militaires combattent  aux côtés des militaires et miliciens  congolais dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Burundi et la RDC. Militaires et familles Burundais demandent au Président Ndayishimiye de stopper cette collaboration.

 

C’est dans la deuxième quinzaine du mois de septembre cette année 2023 que des centaines de militaires ont embarqués vers Goma. Ils ont quitté l’aéroport International de Bujumbura avec des tenues des militaires congolais. Capturé par le mouvement armé congolais M23, un de ces militaires a aussi avoué qu’ils ont quitté Bujumbura sachant qu’ils sont envoyés combattre ce mouvement congolais.’’ On a quitté le Burundi   en date du 19 et 20 septembre. On nous a donné les tenues de l’armée congolaise à l’aéroport International de Bujumbura et  l’on nous a signifié notre mission : combattre le  M23.’’ A révélé Première classe Ndikumana de la  matricule 83 778 HR 27 742 qui a précisé qu’une fois à l’aéroport de Goma, ils ont  été envoyés  dans un camp militaire de la localité avant d’être envoyés sur le front.

Ndikumana a rejoint l’armée en 2018 via le camp Mabanda en province Makamba. Il est natif de la province Mwaro. Il a été capturé par le M23 à KITCHANGA BWIZA au nord Kivu le 05 novembre, un peu près de deux mois après son  arrivée au Congo.  Dans  une vidéo présentée par le mouvement M23, 1e classe Ndikumaba est apparu en tenu de combat des FARDC.

Le M23 a capturé mais aussi tué des soldats Burundais. Un des militaires tués, information confirmée par la famille, est le  Major Ernest Gashirahamwe. Cet officier  est un ex Fab de la  37ème  promotion de l’ISCAM, originaire de la province Muyinga. Le document que le M23 aurait trouvé sur lui est le permis de conduire délivré par l’Amisom  en 2018.

L’effectif des militaires Burundais tués et capturés par le M23 n’est pas encore connu. Dans son témoignage, Première classe Ndikumana a précisé qu’ils ont quitté Bujumbura à plus de 300 et qu’ils avaient entendu qu’il y avait déjà d’autres militaires Burundais à Goma.

 

Parents et militaires réclament une action du Chef d’Etat Burundais

Des parents des militaires envoyés au front en République démocratique du Congo déplorent le fait que leurs enfants sont en train de périr dans ces combats. ‘’Nous voudrions demander au Président  Evariste Ndayishimiye  lui qui est le commandant suprême de l’armée d’arrêter d’envoyer nos  enfants à l’abattoir au  Congo. ‘’

Les familles ne sont pas informées le moment du déploiement ni même en cas de décès des leurs comme c’est le cas pour d’autres missions militaires à l’étranger. ‘’Si la chance sourit à la famille, elle apprend la mort du sien  par ses frères d’armes. Nous n’enterrons pas dignement nos enfants.’’ S’indigne un parent qui s’interroge sur  l’intérêt  du Burundi dans ce conflit qui oppose des communautés congolaises. ‘’Le Président Ndayishimiye devrait expliquer aux Burundais l’intérêt à intervenir dans ce conflit local.’’

S’interrogeant aussi sur le conflit qui existerait entre le M23 et Gitega pour justifier ces affrontements, des militaires demandent à leur tour au Président du Burundi, également Président en exercice  de la Communauté Est-Africaine d’organiser dans l’immédiat des pourparlers entre les différents belligérants se trouvant sur le territoire de la République Démocratique du Congo au lieu de mettre en avant la guerre. ‘’Nous demandons  aux deux Présidents  Tshisekedi et Ndayishimiye de prioriser les négociations au lieu de vouloir sacrifier nos vies dans ce conflit car ceux qui ont pris les armes avaient une raison de le faire.’’  S’exprime une des sources militaires.

Les militaires Burundais envoyés en mission à  l’Est de la République Démocratique du  Congo sont de deux catégories. Ceux envoyés dans le  Cadre de l’EAC et ceux envoyés dans le  cadre de la coopération bilatérale entre le Congo est le Burundi. Ce sont ces derniers qui seraient en train de subir de lourdes pertes, opérant aux  côtés  des FARDC et des mouvements alliés.

L’armée Burundaise ne s’est pas encore exprimée sur ses pertes à Goma.

 

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