À quelques jours des élections législatives et communales au Burundi, de graves irrégularités entachent le processus électoral et alimentent les inquiétudes quant à sa crédibilité. À travers le pays, des témoignages concordants dénoncent des pratiques systématiques allant de la fraude électorale à l’intimidation politique, en passant par l’usage abusif des institutions publiques à des fins partisanes.
À moins d’une semaine des élections législatives et communales prévues à travers le pays, l’inquiétude grandit dans plusieurs localités du Burundi. À Kayogoro, commune de la province de Makamba, de nombreux citoyens affirment ne toujours pas avoir reçu leurs cartes d’électeur, document indispensable pour participer au scrutin.
Alors que la campagne électorale s’achève ce 2 juin, le président Évariste Ndayishimiye s’est félicité de la fuite de certains opposants politiques qu’il qualifie de radicaux, tout en accusant d’autres de soutenir les auteurs du coup d’État manqué de 2015.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a validé les listes des candidats aux élections sénatoriales du 23 juillet 2025. En tête dans la province de Bujumbura, l’actuel Premier ministre Gervais Ndirakobuca attire l’attention, en raison des implications constitutionnelles liées à sa double position.
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