Burambi : des habitants dénoncent des collectes imposées pour une permanence du CNDD-FDD
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Des résidents de la commune de Burambi, aujourd’hui rattachée à la commune élargie de Rumonge, expriment leur colère face à des contributions financières qu’ils jugent forcées, imposées par des représentants locaux du CNDD-FDD. Ces fonds sont destinés à la construction d’une permanence du parti, une initiative vivement contestée par la population.
Des habitants de la commune de Burambi, récemment intégrée à la commune élargie de Rumonge, s’insurgent contre des collectes d’argent imposées par des représentants locaux du parti au pouvoir, le CNDD-FDD.
Selon plusieurs témoignages recueillis sur place, ces contributions financières sont destinées à la construction d’une permanence du parti dans la commune élargie de Rumonge. Les montants exigés varient selon le statut des personnes : 5 000 francs burundais pour les fonctionnaires et 3 000 francs pour les citoyens ordinaires. La collecte s’effectue au niveau des ménages, avec remise de quittances attestant le paiement.
Un résident, souhaitant garder l’anonymat, fait part de son incompréhension et de sa frustration : « Depuis que notre commune a été rattachée à celle de Rumonge, on nous dit que l’argent qu’on nous demande servira à construire une permanence du CNDD-FDD. Mais nous ne voyons pas en quoi cela peut améliorer notre vie. Nous sommes plongés dans une misère profonde, et malgré cela, on vient nous obliger à donner de l’argent. »
Les habitants dénoncent le caractère obligatoire de ces contributions, perçues comme une pression exercée sur une population déjà en difficulté. Ils appellent à la fin immédiate de ces collectes, estimant que seules les contributions volontaires des membres du parti devraient être acceptées, conformément aux dispositions légales en vigueur.
