Des habitants issus de certaines provinces du Burundi, non affiliés au parti CNDD-FDD, dénoncent un processus opaque dans le dépôt des candidatures pour les élections des conseillers collinaires. Selon leurs témoignages, la procédure a été menée discrètement, sans communication préalable, les empêchant ainsi de se porter candidats.
Ce mercredi 25 juin 2025, la mission permanente du Burundi auprès des Nations-Unies, en collaboration avec la Commission Vérité et Réconciliation (CVR), a tenu un événement intitulé « Le génocide de 1972 contre les Burundais de l’ethnie Hutu », au siège des Nations Unies à New York. Une initiative qui continue de susciter une vive inquiétude au sein de nombreuses organisations de la société civile burundaise.
Le gouvernement burundais est accusé d’être complice de la traite des travailleurs émigrés vers les pays arabes, agissant ainsi dans ses propres intérêts. Cette accusation repose sur un article publié par trois médias internationaux, qui pointent du doigt certains responsables du parti CNDD-FDD à la tête des agences de recrutement de main-d’œuvre au Burundi.

Alors que le Burundi s’enfonce dans une crise politique et sécuritaire à l’approche des élections, le réseau Europe-Afrique centrale (EurAc) tire la sonnette d’alarme. Dans un rapport récent, il interpelle l’Union européenne sur la répression accrue des voix dissidentes et l’implication militaire du régime burundais en République démocratique du Congo, appelant à des mesures fermes pour préserver la stabilité régionale et les droits fondamentaux.
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