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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Fête du travail : célébration sans salaires

Fête du travail : célébration sans salaires

La fête du travail a été célébrée au Burundi comme dans différents autres pays. Une célébration faite sans enthousiasme suite aux conditions difficiles auxquelles font face actuellement les travailleurs du Burundi.

Les fonctionnaires de l’État ont célébré ce mercredi 1ᵉʳ mai 2024, la fête du travail et des travailleurs sans qu’ils aient perçu leurs salaires. Le défilé était par conséquent moins animé partout sur les lieux des cérémonies.

« C’est la première fois que nous célébrons cette journée sans avoir perçu de salaires. En plus, le coût de la vie ne cesse de grimper alors que nos salaires restent les mêmes. » A Regretté un des fonctionnaires de l’État.

Au chef-lieu de la capitale politique, Gitega, dans son allocution circonstancielle, le président de la Confédération des Syndicats du Burundi, COSYBU, a dénoncé d’abord le comportement divisionniste et discriminatoire qui caractérise les employeurs dans différents secteurs. Selon Michel Turibamwe, au lieu de créer plus d’emplois, le gouvernement fait plutôt obstruction à certaines sources de revenus chez la population.

 « Il y a des employeurs et des chefs de services qui entretiennent la discrimination et la division au sein du personnel pour pouvoir commettre des délits sans aucune intervention. L’on constate également des employeurs autoritaires qui excluent le dialogue avec leurs sujets. C’est une attitude qui les déshonore. Des mesures concernant les travailleurs sont arrêtées ces derniers temps sans qu’il y ait des séances de concertation. Entre autres mesures, la suspension des indemnités, la suspension des cotisations syndicales, la mesure relative aux soldes des retraités, la mesure interdisant aux vélos et aux motos de franchir certaines zones et autres. »

Dans son discours à la nation, le chef de l’État a réaffirmé que la corruption et la malversation économique entretenue par les autorités du pays sont les principaux facteurs qui minent le développement national à tous les échelons.  « Par rapport aux facteurs qui ont influencé le mauvais rendement, l’on citerait le manque de patriotisme chez certains dirigeants du pays, la paresse, la malversation économique, la corruption, le manque d’esprit déontologique et le non-respect de la vision nationale. »

Alors que le peuple burundais crie à la famine sans précédent, le président Ndayishimiye avance plutôt une bonne récolte avec un excédent à exporter sur le marché international.

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