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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Retards dans l’obtention des documents de voyage : la population interpelle le Commissariat général des Migrations

La population continue de rencontrer de grandes difficultés pour obtenir les documents de voyage, notamment les passeports, les laissez-passer et les CEPGL. Dans plusieurs provinces, y compris la mairie de Bujumbura et la commune de Ngozi, les demandeurs dénoncent des délais très longs, des coûts élevés et l’indisponibilité de certains documents essentiels.

Selon le Commissaire général des migrations, Maurice Mbonimpa, la principale cause de ces retards est la demande à la dernière minute. « Les passeports sont disponibles, nous les avons en quantité suffisante. Le problème est que les Burundais ne savent pas effectuer leur demande à temps. Quelqu’un peut avoir un enfant qui va étudier à l’étranger et commencer à demander le passeport le même mois. Dans ce cas, il faut une correspondance expliquant pourquoi c’est urgent. Il est temps de changer ces mauvaises habitudes », a-t-il expliqué. Le commissaire précise que le commissariat général des migrations tente de servir tous les demandeurs à temps et que toute personne ayant déjà payé son passeport bénéficie d’un traitement prioritaire.

En ce qui concerne le manque de laissez-passer et de la CEPGL, le commissaire Mbonimpa indique que ce problème est lié à des retards d’approvisionnement en matériel depuis l’Europe, et qu’il sera bientôt résolu. « Ce mois de septembre ne va pas se terminer sans que nous ayons servi les laissez-passer et les CEPGL », a-t-il ajouté.

Malgré ces assurances, les habitants restent très mécontents. Un résident de la commune de Ngozi affirme : « Concernant les passeports, c’est vraiment dommage. Il est très difficile d’obtenir ce document. Si tu fais une demande au mois de septembre, elle sera acceptée dans trois semaines, puis tu dois payer et attendre encore plus de trois mois pour que le document soit disponible. »

La situation est également critique pour les laissez-passer et les documents CEPGL. Selon certains habitants, la police justifie leur indisponibilité par la forte demande des jeunes, qui cherchent à quitter le pays pour rejoindre des groupes armés. « Avant, ces documents étaient faciles à obtenir. Mais maintenant, ils ne sont plus disponibles », explique un habitant de Bujumbura.

Les demandeurs de ces documents de voyage demandent au commissariat général des migrations de tout faire pour leur faciliter la tâche.

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