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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Encore des conditionnalités pour que Gitega bénéficie de l’appui budgétaire de l’UE.

Encore des conditionnalités pour que Gitega bénéficie de l’appui budgétaire de l’UE.

Le Burundi doit améliorer la transparence en matière de gestion financière pour encore bénéficier de l’aide directe de la part de l’Union Européenne. Propos de l’ambassadeur de l’Union européenne au Burundi Claude Bochu lors de la journée de coopération ce vendredi. Dans son discours, le ministre des relations extérieures et de la coopération, Albert Shingiro, a annoncé que le Burundi veut s’auto- suffire afin que les appuis étrangers soient reçus comme des bonus à affecter dans les projets de développement.

Dans son intervention lors de la célébration de la journée de la coopération entre l’Union européenne et le Burundi, le représentant de l’Union Européenne au Burundi a indiqué que le Burundi a encore des reformes à faire dans la gestion financière pour bénéficier de l’appui budgétaire qui a été suspendu en 2014. « Nous sommes engagés sur la voie du rétablissement de cet appui. Nous encourageons le président et son équipe à poursuivre sur le chemin des réformes, de la gouvernance du pays et un certain nombre de dispositions doivent être en place. Je pense que vous en conviendrez facilement pour la reprise de cet appui budgétaire. Je pense en particulier à la transparence des opérations financières, à la solidité du cadre macro- économique. Donc, un certain nombre de choses qui restent à étudier avec le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale », a martelé Ambassadeur Claude Bochu.

De son côté, le ministre burundais des relations extérieures a dit que le Burundi ne compte plus sur les appuis financiers étrangers pour réaliser ses  projets urgents. Pour Albert Shingiro, les appuis étrangers sont perçus comme des suppléments. « Je pense que nous devrons nous d’abord nous nourrir sana considérer les aides étrangères. Nous devrons travailler pour avoir de quoi consommer et exporter pour avoir des devises. Là, nous pourrions alors nous approvisionner  en produits dont nous avons besoin.  Mais, s’ils veulent nous appuyer financièrement, nous considérons cela comme un bonus qu’on ne doit pas tenir en compte dans nos planifications. Même dans nos, familles quand on n’a rien à mettre sous la dent,  on ne se rend pas chez les voisins pour quémander », a lancé Albert Shingiro.

Quant à la question de respect des droits de l’homme qui suscite toujours des débats, le ministre Shingiro dit que le Burundi est encore une démocratie jeune et qu’il ne peut jamais se comparer aux autres pays développés.

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