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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Fermeture des frontières avec le Rwanda: Mesure stratégique ou Harakiri ? Le MAP-BURUNDI BUHIRE s’inquiète

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Le Mouvement d’Actions Patriotiques, MAP-BURUNDI BUHIRE demande la réouverture et la démission immédiate du ministre burundais de l’intérieur après la récente décision qu’il a prise de fermer les frontières terrestres avec le Rwanda, une décision qui viole le Protocole d’Établissement d’un Marché Commun de la Communauté de l’Afrique de l’Est.

Datée du 16 janvier 2024, cette missive a pour objet le ‘’recours en annulation de la décision de fermer les frontières terrestres entre le Burundi et le Rwanda.’’  Annoncée oralement le 11 janvier par le ministre de l’intérieur Martin NINTERETSE, cette décision ‘’ vient non seulement enfoncer le déficit de la balance commerciale déjà mal en point, mais elle contrarie également le slogan d’un Burundi émergent, tout en alimentant des discours de haine, ravivant ainsi des tensions auxquelles les deux peuples frères s’inscrivent en faux’’, selon MAP-BURUNDI BUHIRE. Et ce dernier de souligner que ladite décision enfreint le Protocole d’Établissement d’un Marché Commun de la Communauté de l’Afrique de l’Est et l’Accord de Transit et de Transport du Corridor Nord dont le Burundi est signataire.

Un accent particulier a également été mis sur le langage injuriant et indigne d’un membre du gouvernement utilisé par le ministre ayant la sécurité dans ses attributions envers le président Rwandais. D’où ce mouvement en a profité pour demander la démission de cette autorité qui a terni l’image du pays et des burundais en général, une démission qui devrait être précédée par l’annulation de la fermeture des frontières terrestres avec le Rwanda, et ce pour le bien de la population burundaise car, pour ce Mouvement d’Actions Patriotiques, cette décision va beaucoup impacter sur le citoyen lambda. ‘’ Cette décision va flamber les prix alors que le taux moyen d’inflation annuelle était à 28% en 2023 et plus de 40% pour les produits vivriers et boissons non alcoolisés. Nul n’aurait pensé que le Gouvernement Burundais allait rajouter un autre goulot d’étranglement en début de l’année 2024. Les lourdes pertes en recettes de l’industrie du savoir, du tourisme, de l’hôtellerie, des arts, de la culture et du transport déjà frappés par les taxations et impôts abusifs, la corruption et les incompétences administratives, vont augmenter le déficit commercial et les mises à pied, qui vont particulièrement toucher les jeunes.’’ Lit-on dans cette correspondance qui n’a pas manqué de souligner que des agriculteurs de fruits et légumes dont le seul marché d’écoulement était le Rwanda sont dans le désarroi alors que c’est la période des récoltes. ‘’ En plus de leurs obligations dans les coopératives pour certains, les banques et les microfinances ne feront pas preuve d’indulgence à leurs égards pour les microcrédits contractés. ‘’ A martelé Emery Pacifique Igiranez       a, président du mouvement politique MAP-BURUNDI BUHIRE qui pense que quoi qu’il en soit et comme dans bien d’autres cas, ces agriculteurs ne tournent pas leurs yeux vers le Gouvernement car convaincus d’ores et déjà qu’aucune mesure socio-économique ne sera prise pour alléger leurs pertes. Le Mouvement d’Actions Patriotiques n’a pas également manqué de plaider pour les importateurs de divers produits et/ou opérateurs économiques Burundais au Rwanda qui sont aussi frappés de plein fouet et ne savent à quel saint se vouer. ‘’ Pourtant, ils étaient des contribuables non négligeables à la santé économique d’aujourd’hui et de demain. De surcroit, les exportateurs des produits agricoles, de pêche, de produits culturels et d’artisanat viennent de perdre non seulement leurs investissements, mais également la confiance de leurs partenaires.’’ Regrette-t-il.

Eu égard de tout ça, MAP-BURUNDI BUHIRE a demandé au gouvernement du Burundi de ne pas se tirer une balle dans le pied en enclavant davantage le pays et en limitant la libre circulation des biens et des personnes car, ‘’ la réouverture des frontières terrestres entre le Burundi et le Rwanda ne fragilise en aucun cas la sécurité et l’intégrité du territoire.’’

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