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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La suprématie des jeunes Imbonerakure sur l’administration et les forces de sécurité

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La ligue des jeunes Imbonerakure démontre une fois de plus son pouvoir sur l’administration et la police. En commune Gashoho de la province Muyinga, l’administrateur a autorisé l’ouverture de la permanence du parti CNL pour ce dimanche. Non seulement les Imbonerakure ont empêché cette ouverture mais aussi ils ont procédé à l’emprisonnement des membres de ce parti d’Agathon Rwasa.

Les faits datent de ce samedi sur la colline Cihonda commune Gashoho province Muyinga. Alors que les militants du parti CNL étaient dans les travaux préparatoires pour l’ouverture de leur permanence de la zone ce dimanche, un groupe des Imbonerakure muni de gourdins et dirigé par Ernest Petit Citeretse, responsable des Imbonerakure en commune Gashoho a fait irruption.

 

Il s’est mis à malmener ces membres du parti CNL et a paralysé toutes les activités avant d’emprisonner certains de ces membres du parti Cnl. Pourtant, l’administration communale avait autorisé l’ouverture de cette permanence. « L’administrateur a donné une autorisation pour l’ouverture de la permanence du parti CNL en zone Gashoho. Le responsable communal des Imbonerakure s’est opposé à cette autorisation et a plutôt mis en garde l’administrateur. Ce dernier a pris peur et n’a pas su quoi faire. Ainsi, le responsable des Imbonerakure au niveau communal est venu ce samedi et a trouvé les militants du parti CNL dans les activités préparatoires. Il a arrêté 10 parmi eux et les a mis au cachot. D’autres ont fui », précise un témoin. 

 

Face au refus du commissaire de la police à Gashoho d’emprisonner les 10 militants du parti CNL qu’il trouve en règle, le responsable des Imbonerakure les a embarqués pour les emprisonner au cachot de la zone Gisanze. « Le commissaire communal a refusé de les emprisonner arguant qu’il ne voit pas ce dont ils sont accusés. Le responsable des Imbonerakure les a conduits au cachot de la zone Gisanze. C’est là où ils sont tous détenus », ajoute le témoin.          

 

Les membres du parti CNL s’insurgent contre ces persécutions et demandent la libération inconditionnelle de leurs camarades.   

 

La rédaction a essayé de contacter Désiré Bigirimana, administrateur de la commune Gashoho, mais il n’pas décroché.

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