La dépolitisation et la promotion du professionnalisme au niveau de la fonction publique et des services de sécurité, c’est l’un des points litigieux identifiés par le facilitateur. Parmi ces points de divergence qui ne portent pas de détails, il y a également l’identification des prisonniers politiques et leur libération, la modification inclusive et consensuelle de la constitution, la réduction des effectifs exigés pour le vote des lois dans le parlement, le désarmement des civils et des groupes armés illégaux ainsi que le dialogue avec les groupes armés.

Dans ce document présenté comme un résumé relatif à la 4^ème session du dialogue inter-burundais, le facilitateur dit avoir également identifié les points de convergence. La reconnaissance de la souveraineté du Burundi et des droits politiques, économiques et sociaux des burundais, la nécessité d’élaborer une feuille de route devant aboutir à l’organisation d’élections paisibles, crédibles, transparentes, libres et équitables en 2020 ainsi que l’engagement vis-à-vis de l’Accord d’Arusha et de la Constitution du Burundi.

Parmi les points de convergence entre les protagonistes à Arusha, figurent également la reconnaissance de l’impact négatif de la crise sur le bien-être social et économique du peuple burundais, la reconnaissance de la nature politique de la crise qui nécessite par conséquent une solution politique, ainsi que l’engagement à mettre fin à l’impunité et à rejeter toutes formes de violence, y compris les discours haineux.

Les leaders burundais présents à Arusha se sont également convenus de maintenir l’équilibre ethnique au sein de la Fonction publique et des services de sécurité conformément à l’accord d’Arusha de l’année 2000.

Ce résumé des divergences et convergences identifiées par le facilitateur a ensuite été remis aux différents groupes pour d’éventuels commentaires.

Ainsi, après la présentation d’un document final prévue pour ce vendredi 8 Décembre, le facilitateur précise que ces points de vue convergents et divergents seront communiqués au Médiateur et au Sommet des Chefs d’Etats de l’EAC pour d’éventuelles orientations.