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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les déplacés du site Ruhororo n’ont pas accès à certains documents

Les déplacés du site Ruhororo n’ont pas accès à certains documents

Les déplacés du site Ruhuroro accusent l’administration communale de leur
refuser certains documents. L’administration de la commune Ruhororo de la
province Ngozi les suspecterait de vouloir rejoindre les groupes armés à
l’extérieur du pays.
L’attestation de résidence est l’un des documents que l’administration refuse de
donner aux déplacés de Ruhororo selon leurs dires. Ces déplacés indiquent que
c’est une situation qu’ils vivent depuis l’année 2015.
« Il n’est pas facile d’obtenir l’attestation de résidence lorsqu’on est déplacé au
site de Ruhororo. C’est parce que l’on considère que tu cherches ce document
pour pouvoir avoir accès aux documents de voyage. Selon ces autorités, les
documents de voyage permettront ensuite aux déplacés de fuir le pays afin de se
joindre aux groupes armés. On nous prend pour des ennemis du pays. »
Ces déplacés ne comprennent pas le pourquoi de cette ségrégation. Ils
demandent d’être considérés comme d’autres citoyens. « On nous donne
facilement la plupart d’autres documents hormis l’attestation de résidence. On ne
considère pas que l’on puisse aller tenter nos chances en dehors du pays comme
tous les autres citoyens. Il faut que ça cesse. Il nous faut les mêmes chances que
d’autres citoyens. Nous avons le droit d’avoir accès à tous les documents. Nous ne
sommes pas là pour perturber la paix du pays mais nous aussi avons plutôt
l’obligation de contribuer à son édifice. »
La rédaction de la RPA a contacté l'administrateur de la commune Ruhororo
Mamerte Birukundi mais son téléphone portable a sonné sans que personne ne
décroche.

Le Chef de l'Etat burundais saisi pour réhabiliter Christophe Sahabo

Le Chef de l'Etat burundais saisi pour réhabiliter Christophe Sahabo

La famille de docteur Christophe SAHABO sollicite l’intervention du Président de la République pour que justice lui soit rendue. Dans une requête de ce lundi, cette famille demande au président Evariste Ndayishimiye de réhabiliter Dr Sahabo, victime, selon elle, d’une parodie de justice.

L’emprisonnement de docteur Christophe Sahabo viole différents textes de lois, rappelle sa famille au président Evariste Ndayishimiye dont elle sollicite l’intervention dans sa qualité de Père de la Nation et de Magistrat Suprême. "Cette détention qui dure déjà 10 mois passe outre la loi fondamentale du pays en son article 38, l’article 14 du Pacte International relatif aux droits civils et Politique ainsi que la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples en son article 7."

Dans la lettre ouverte adressée ce lundi 16 janvier au président Ndayishimiye, la famille de naissance de Christophe Sahabo revient sur les multiples irrégularités et violations de lois qui caractérisent ce dossier à commencer même par son arrestation le 30 mars de l’année 2022 et son garde à vue de plus de 48 jours dans les enceintes du service national de renseignements au lieu des 7 jours prévus par la loi.

"Il n’existe ni plainte ni une quelconque constitution de partie civile", mentionne cette famille dans sa correspondance. "Pourtant, les textes déjà cités prévoient l’égalité des armes entre le ministère public et le prévenu ainsi que le principe de présomption d’innocence." Sur base de tout cela, cette famille conclue que Christophe Sahabo est emprisonné pour des motifs inavoués autres que ceux en rapport avec la gestion de l’hôpital Kira qu’il dirigeait. Docteur Christophe ayant été innocenté par l’audit commandité en octobre dernier par les pouvoirs publics.

Détenu à Ruyigi, loin de sa zone de juridiction, Christophe Sahabo n’a pas encore comparu pour le fond du dossier et n’a  plus le droit à la défense, son avocate ayant été emprisonnée en septembre dernier et contrainte à abandonner l’affaire. La famille de docteur Luc Sahabo, père de docteur Christophe Sahabo supplie le Magistrat Suprême Evariste Ndayishimiye "d’user de son pouvoir afin que docteur Christophe Sahabo, dont l’état de santé ne cesse de se détériorer sous les verrous et sans assistance médicale, soit relâché et réhabilité dans ses droits car victime d’un montage concocté par une main invisible".

Dans sa conférence de presse du 10 mai dernier, le président Evariste Ndayishimiye s'est dit favorable à l’emprisonnement de docteur Christophe Sahabo. "Au regard des faits, je l'aurai aussi arrêté si j'étais procureur." Avait déclaré à la presse le Magistrat Suprême.

Les demandeurs d'asile burundais menacés par la famine à Mulongwe

Les demandeurs d'asile burundais menacés par la famine à Mulongwe

Les demandeurs d'asile burundais  récemment installés près du site de Mulongwe en République Démocratique du Congo font face au manque criant de nourriture. La dernière assistance pour ces Burundais, qui ont fui leur pays d'origine, remonte au mois de décembre de l'année dernière.

Plus de 500 familles de Burundais ont été récemment regroupés près du site de Mulongwe à partir de différentes localités de la République Démocratique du Congo, comme Kavimvira et Sange. Selon leur entourage, ces demandeurs d'asile vivent actuellement dans des conditions lamentables. Mis à part qu’ils n’ont rien à mettre sous la dent, ces Burundais n’ont ni couchette, ni couverture. "Certains ont été installés dans des églises, d’autres dans des hangars se trouvant ici à Mulongwe. Il est évident que demain ou après-demain, ils seront entrain d’enterrer les victimes de la faim.  Au mois de décembre, ils leur ont donné de la nourriture pour 14 jours, d’autres pour 9 jours. Jusqu’aujourd’hui, ils n’ont encore rien reçu comme aide alimentaire." Nos sources indiquent aussi que ces demandeurs d'asile burundais n’ont ni natte, ni ustensile de cuisine, ni bidon pour conserver de l’eau potable, ni moustiquaires.

Nos sources estiment qu'à n’importe quel moment ces Burundais peuvent être décimés par la famine s’ils restent à cet endroit sans aucune assistance. L'une de nos sources signale aussi que leur sécurité est en danger. "Ces derniers jours, nous avons remarqué un groupe de personnes parlant Swahili et Lingala qui commence à s’introduire dans leurs tentes installés dans les hangars."

La prison centrale de Bubanza, théâtre de la Covid-19

La prison centrale de Bubanza, théâtre de la Covid-19

144 cas confirmés de Covid-19 sur 512 détenus dépistés ont été enregistrés à la prison centrale de Bubanza. Parmi ces 144 détenus malades, 4 sont hospitalisés à l’hôpital de Bubanza tandis que les 140 qui restent sont sous surveillance à l’intérieur même de la prison.

Les premiers cas de Covid-19 se sont manifestés  le dimanche 08 janvier 2023. Il s’agissait d’une femme et d’un homme détenus dans cette prison centrale de Bubanza qui s’étaient rendus à l’hôpital pour une simple consultation. Selon une source de la RPA, le dépistage massif au sein de la prison a vite été décidé par le bureau du district sanitaire.

Le lendemain, sur 142 détenus dépistés, 17 ont été testés positifs. Le jour suivant, 9 cas positifs ont été détectés parmi les 45 détenus dépistés. Le dernier dépistage a été effectué le jeudi 12 janvier. Et, révèlent nos sources, 341 détenus ont été dépistés et  le virus a été retrouvé chez 102 détenus.

 Jusqu'à aujourd'hui, la source de la RPA fait savoir que 512 détenus ont été déjà dépistés, et au moins 144 cas ont été confirmés positifs à la Covid-19.

Des informations dignes de foi indiquent que 4 sont  actuellement alités à l’hôpital de  Bubanza et 140 sont sous surveillance au sein même de la prison de Bubanza. Nos sources ajoutent que les agents de santé œuvrant dans cette prison ont pris la décision de séparer les malades des autres afin de stopper la propagation de ce virus. 3 salles ont ainsi été libérées pour y installer les détenus testés positifs.

 Une légèreté dans la considération de la situation

Selon nos sources, les détenus de cette prison craignent pour leur santé. Non seulement cette maison carcérale  a déjà dépassé de très loin sa capacité d’accueil, mais également elle continue d’accueillir de nouveaux détenus. Pire encore, les transferts de prisonniers se poursuivent même après que cette pandémie a été détectée dans cette prison, ce qui risque d’en accélérer la propagation surtout dans d’autres maisons de détention, déplorent les mêmes sources.

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