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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un administratif fait de son cachot privé sa poule aux œufs d’or

Les habitants de la colline Karagara en commune et province Rumonge dénoncent la persécution dont ils sont victimes de la part du chef de cette colline. Ce chef collinaire a créé un cachot à l’intérieur du bureau de cette colline où il détient certains habitants et les libère après avoir payé de l’argent.

Onésime Nizigama,  c’est le nom du chef de la colline Karagara, zone Buruhukiro, en commune Rumonge, qui est accusé par la population de cette localité de détenir dans son bureau un cachot dans lequel il emprisonne les gens. Selon nos sources, ce dernier collaborerait avec certains responsables du parti CNDD-FDD de cette colline.

 ‘’Le chef de colline Karagara opprime la population d’une manière excessive. Il a transformé une des chambres de son bureau en un cachot où il détient toutes les personnes à qui il veut soutirer de l’argent. Il a comme complice le responsable du parti CNDD-FDD sur la colline Karagara, Job Nizerwe, son adjoint Judison Hatangimana ainsi que le chef adjoint de ce parti dans la localité de Nyabigonzi nommé Godfroid Nizigiyimana.’’ Dénoncent les habitants de la localité.

Selon nos sources, 3 personnes ont récemment été malmenées dans ce cachot et n’ont été relâchées qu’après avoir déboursé une certaine somme d’argent.

‘’ Ils ont arrêté 3 habitants de la place, les accusant d’avoir volé des palmiers. Il s’agit de  Théophile Manirabona, puis Ezéchiel et Kabura Elias. Ce qui est triste, c’est qu’ils ont été conduits dans ce cachot où ils ont passé toute la nuit à être tabassés par le chef des imbonerakure. Ils ont été relâchés après avoir payé de l’argent et celui qui n’en avait pas a dû promettre par écrit qu’il allait payer l’argent afin de pouvoir sortir de ce cachot. ‘’ S’indigne un habitant de la place.

Les habitants de la commune Rumonge demandent avec insistance à l’administrateur de cette commune de tout faire pour mettre fin à ces actes d’injustice.

Nous n’avons pas pu joindre l’administrateur Célestin Nitanga interpellé par ses gouvernés de même que le chef de colline Karagara, Onésime Nizigama pointé du doigt par la population.

Le DCE Nyanza-Lac accusé de couvrir un enseignant présumé violeur

Les parents et enseignants du Lycée communal Shalom de la commune Nyanza-Lac en province Makamba s’inquiètent de l’inaction des autorités éducatives de cette commune face au harcèlement et viol commis par certains éducateurs à l’endroit de leurs élèves. Le cas le plus illustratif est celui d’un enseignant attrapé en train d’abuser sexuellement une de ses élèves. Pourtant, cet éducateur vaque toujours à ses occupations car il n’ a passé en prison que le temps de la rosée.

Les experts des Nations Unies déplorent les violations des droits des Burundais réfugiés en Tanzanie.

Dans un rapport rendu public ce mardi 13 avril, les défenseurs des droits de l’homme interpellent les gouvernements de la Tanzanie et du Burundi à respecter les droits des réfugiés et des demandeurs d'asile qui ont fui le Burundi. Ils déplorent les informations faisant état de disparitions forcées, de torture, de retours forcés et d’intimidation dont sont souvent victimes ces réfugiés Burundais.

Les experts des Nations Unies ont déclaré ce mardi 13 avril,  que la police et les services de renseignement tanzaniens, en collaboration avec les services de renseignement burundais, auraient procédé à des arrestations arbitraires et des disparitions forcées.

Outre la politique stricte de maintien des réfugiés dans les camps, imposée par le gouvernement tanzanien, ces experts ont indiqué que les réfugiés et demandeurs d'asile burundais vivent désormais dans la crainte d'être enlevés au milieu de la nuit par les forces de sécurité tanzaniennes et emmenés vers un lieu inconnu ou d'être renvoyés de force au Burundi.

Ils font également savoir que des opposants politiques burundais auraient été traqués parmi la population réfugiée et demandeuse d'asile en Tanzanie. Ces experts de l’ONU  précisent que la situation en matière de sécurité dans les camps semble extrêmement compromise au vu des informations selon lesquelles des agents de renseignement burundais se faisant passer pour des réfugiés dans les camps, identifient des individus spécifiques qui sont ensuite arrêtés par les forces de sécurité tanzaniennes.

D’après le rapport de ces experts des Nations Unies, plusieurs réfugiés ont confirmé avoir été emmenés par la police tanzanienne, soumis à des disparitions forcées et à la torture avant d'être refoulés ou contraints de signer pour un soi-disant retour volontaire. ‘’Certains ont été interrogés sur leur affiliation présumée à des groupes armés et sur la possession d'armes, sur leurs activités dans les camps, et  dans certains cas, on leur a demandé de l'argent pour les libérer.’’ Lit-on dans ce rapport.

Ces défenseurs des droits de l’homme ont déclaré avoir été  extrêmement alarmés  par les informations selon lesquelles certains réfugiés burundais auraient été tués après avoir été enlevés par les forces de sécurité tanzaniennes. Ils demandent au gouvernement du Burundi de mettre fin à la répression contre ses citoyens, y compris ceux qui demandent une protection internationale en Tanzanie. Et au gouvernement de la Tanzanie, de prendre toutes les mesures nécessaires pour faire cesser immédiatement ces violations.

L'inquiétude croissante quant à la sécurité des réfugiés et demandeurs d’asiles burundais en Tanzanie aurait poussé de nombreuses personnes à retourner au Burundi par peur plutôt que par volonté réelle de retourner dans leur pays d'origine.

Un vieillard puni pour ne pas avoir pu empêcher son fils à fuir le pays

Un vieillard a été arrêté par la police ce mercredi 14 avril au moment où elle menait une fouille-perquisition dans les ménages situés sur la colline Mwiri de la commune Burambi en province Rumonge. Les habitants de cette colline demandent la libération de cet homme âgé car les accusations portées contre lui ne seraient pas fondées.

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