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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un septuagénaire de Buganda meurt dans un cachot où il a été mis pour avoir tenté de défendre sa propriété

Un vieil homme de la commune Buganda en province Cibitoke est décédé le jeudi 22 avril au cachot communal où il était incarcéré. Il avait été emprisonné après les bastonnades lui infligé par  des imbonerakure.

L’administrateur communal est accusé d’avoir refusé l’assistance à la victime  malgré les alertes de ses codétenus, des policiers et  même de la famille.  

La victime s’appelait Eliezaire  Nahimana et était âgé de 76 ans. Jeudi dernier, des Imbonerakure de Gasenyi qui participaient à des travaux communautaires ont voulu scinder en deux la parcelle du septuagénaire. Ce dernier ne s’y est pas opposé mais leur a demandé de procéder lui-même à cette opération afin qu’il puisse protéger sa maison. ‘’ Si vous creusez cette canalisation, l’eau pourrait déborder et pénétrer à l’intérieur de ma maison. Laissez-moi construire moi-même  cette canalisation en utilisant du sable, du moëllon et du ciment afin de protéger ma maison et celles des autres.’’ Les a-t-il imploré.     

Ces Imbonerakure se sont alors confiés à l’administrateur communal, qui a aussitôt ordonné l’emprisonnement de ce Viel homme. Pour l’emmener au cachot, les imbonerakure le frappaient sérieusement.   ‘’ Ils l’ont aussitôt arrêté sans aucune autre forme de procès et l’ont jetté comme un chien dans le cachot.’’ Révèle un des habitants de la place qui a assisté à la scène.  

Les informations en provenance de Gasenyi indiquent que ce vieillard a été incarcéré vers 8h, et après un certain temps sa santé a commencé à se détériorer. Vers 10h, ses codétenus, de même que ceratins policiers qui gardent ce cachot, ont donné l’alerte mais l’administrateur s’est opposé à ce qu’on porte secours à ce viellard, et ce malgré les supplications de la famille de la victime. Les sources de la RPA au sein de la police révèlent que l’administrateur communal est arrivé au cachot vers 15 h alors que le vieil homme agonisait déjà. Les mêmes sources font savoir que la victime a rendu son âme d’s son arrivée à l’hôpital. D’aucuns regrettent la mort de ce vieillard en commune Buganda. Une mort endossée à l’administrateur Pamphile Hakizimana que la population reproche de dictature et d’autres maux connexes.

Alerte à la maltraitance infantile au Burundi

La population  demande au gouvernement de se saisir de la situation des enfants sans assistance et victimes de mauvais traitements, mais également de sanctionner les auteurs de cette catégorie de crimes. C’est après qu’une femme du quartier Carama, zone Kinama de la commune Ntahangwa en mairie de Bujumbura, récemment arrêtée par la police pour maltraitance d’un enfant adoptif, ait été détenue une seule nuit avant d’être remise en liberté.

Il se prénomme Maël. C’est un nourrisson d’à peine une année et demie victime de mauvais traitements physiques. Il avait été adopté par une mère de trois enfants du nom de Rebecca Sibomana, résidant au quartier Carama de la zone Kinama, nous sommes dans la commune Ntahangwa, au Nord de la mairie de Bujumbura.

Les informations recueillies sur place indiquent que Rebecca Sibomana s’était engagée à élever Maël depuis qu’il était encore bébé. L’enfant a par la suite commencé à subir des traitements inhumains de la part de sa tutrice. Les images défilant depuis peu sur les réseaux sociaux illustrent des coups sur le corps de l’enfant et un bras qui aurait subi une fracture interne.

Selon les voisins de Rebecca Sibomana, présumée auteure de ce crime,  l’enfant a été grièvement battu à l’aide de fils électriques par sa marraine qui lui  reprochait de se pisser dessus. Une accusation que la population locale juge d’incompréhensible en considérant l’âge de l’enfant.

Après de nombreux cris d’alarme des autres parents, la police a fini par appréhender la présumée responsable ce jeudi 16 avril, avant de l’incarcérer aux cachots du parquet de Ntahangwa.

Cependant, ce qui a fort offusqué et surpris plus d’un est le fait que, le lendemain, après sa comparution devant le parquet, celui-ci a décidé de libérer Rebecca Sibomana, et cela malgré les signes de violence physique que présente le corps de l’enfant. Des sources concordantes et dignes de foi révèlent que cette décision a été arrêtée après l’absence des témoins à charge, et le parquet de Ntahangwa de remettre l’audience à ce lundi 19 avril. Un autre vice relevé par la population est la réattribution de la garde de l’enfant à la présumée auteure du crime, juste après sa relaxation.

De ce fait, la population estime que la décision du parquet aurait été téléguidée par des personnes hautement placées. Elle implore l’intervention du gouvernement ayant dans ses attributions la protection de tous les citoyens, et en particulier celui les enfants, afin de sévir et de punir de façon exemplaire les coupables des crimes contre les enfants.

A titre d’information, un autre enfant du prénom d’Afsa a également été victime de ce genre de maltraitance  de la part de son père. C’était ce jeudi dans la province de Muyinga. L’homme a grièvement blessé à l’aide d’un bâton de berger sa petite fille de 3 ans l’accusant d’avoir commis l’adultère avec un autre enfant de 4 ans et a par la suite détalé.

Un criminel récidiviste auréolé en commune Rutovu

La population de la colline Mwarusi zone Muhweza commune Rutovu de la province Bururi est préoccupée par l’impunité dont jouissent certains auteurs de crimes sur leur colline. Ils dénoncent entre autres cas un Imbonerakure, auteur de plusieurs crimes, surtout ceux sexuels, contre de jeunes filles. Des exactions que cet Imbonerakure commet avec la complaisance de certains administratifs.

Abusée sexuellement, une élève de Nyanza-Lac se voit obligée de suivre des cours dispensés par son agresseur

Menaces à l’endroit de la famille de l’élève du Lycée communal Shalom de la commune Nyanza- Lac situé en province Makamba, qui a été violée par un de ses enseignants. Des imbonerakure de la localité exigent que cette jeune fille retourne à la même école. Ce qui indispose la victime car l’auteur du crime y preste toujours. 

Ces menaces auxquelles fait face la famille de la victime ne datent pas d’aujourd’hui. Mais cela a pris de l’ampleur ce vendredi quand un groupe d’imbonerakure s’est présenté au domicile de cette élève pour l’intimider. Selon nos sources, ces derniers lui auraient fait comprendre que si jamais elle ne regagnait pas la classe, elle en répondrait de sa vie.

‘’ Nous parents des élèves du lycée communal Shalom de Nyanza-lac sommes très révoltés par ce qui se passe. On pensait que le ministre de l’éducation allait rétablir cette élève dans ses droits mais, au lieu de cela, les imbonerakure s’en prennent à elle et menacent de mettre fin à sa vie si elle ne regagne pas les bancs de l’école .Pour le moment, cette élève a honte et n’ose pas affronter ses camarades suite à ce qui lui est arrivé. Quant à son agresseur, il nargue les parents de la victime et se vante d’être un intouchable. Pire encore, pour camoufler ce crime, la direction de l’éducation envisagerait de le muter ailleurs. C’est vraiment insensé.’’ Témoigne un des voisins de la famille.

Déstabilisée, la jeune élève présenterait des signes de troubles psychologiques, d’où les membres de sa famille demandent au ministère de l’éducation et celui de la justice de se saisir de ce cas afin de rendre justice à la victime.

‘’ Nous craignons que l’enfant ne devienne folle car elle est très perturbée. Nous implorons le ministre de l’éducation de prendre cette question en main et que cet enseignant soit puni et justice soit faite. Il n’y a que comme cela que l’enfant pourra retrouver la paix intérieur.’’

Rappelons que  l’enseignant en question se prénomme Bonne année. Il a été attrapé en flagrant délit en train d’abuser sexuellement son  élève.  Au moment des faits, le présumé violeur avait reconnu les faits et demandé pardon. Mais paradoxalement, sa détention n’a duré qu’une semaine. Nos sources font savoir qu’il aurait été aidé par le directeur communal de l’éducation à Nyanza-Lac et certains cadres du parti CNDD-FDD.

La RPA a encore une fois essayé de contacter en vain le DCE pointé du doigt dans ce dossier. Quant à Sème Nimpaye, Directeur provincial de l’éducation à Makamba, il est resté injoignable.

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