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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des sanctions pécuniaires illégales imposées aux conducteurs de motos-taxis à Rumonge

Grognes chez les propriétaires de motos-taxis dans la ville de Rumonge et dans les localités environnantes. Ils s’insurgent contre le paiement d’amendes illégales, exigées même à l’endroit des motards qui n’ont commis aucune infraction. Une attitude qualifiée de vol organisé par les services de l’Etat.

 Les propriétaires et les conducteurs de motos-taxis dans la ville de Rumonge et dans ses environs indiquent qu’ils sont dans la désolation depuis un mois. C’est suite à une opération de rafle de motos-taxis menée par des policiers sous les ordres du commissaire provincial de la police à Rumonge.  

Ils précisent que plus d’une centaine de motos-taxis ont été saisies dans moins de deux semaines. Leurs propriétaires ont été recommandés de les récupérer après dix jours  moyennant une quittance de 160 mille francs burundais versés sur les comptes de l’Office Burundais des Recettes, OBR. 

Ces citoyens indiquent avoir été surpris d’apprendre qu’ils ont été accusés de mauvais chargement au moment où la plus part de ces motos-taxis ont été saisies sur les parkings. De plus, l’amende qu’ils ont été contraints de payer ne correspond pas à l’infraction à laquelle ils sont reprochés.

« Nous avons essayé de savoir le mobile de cette rafle mais, le commissaire a refusé de nous recevoir. Il a tout simplement fait savoir qu’on doit payer une amende de 160 mille francs. C’est une amende injuste imposée en violation de la loi en vigueur. Ceux qui ont pu payer cette amande ont constaté sur les quittances qu’ils sont reprochés de mauvais chargement. Pourtant, le mauvais chargement est sanctionné d’une amande de 50.000francs. En plus, plusieurs motos-taxis ont été saisis sur les parkings. Cela pour dire que cette accusation est sans fondement », témoigne un des conducteurs de motos-taxis.

Les propriétaires de ces motos-taxis et leurs conducteurs demandent au gouverneur de la province de Rumonge et au ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire de prendre en main ce dossier afin qu’ils soient rétablis dans leurs droits. Ils demandent aussi au Président de la République Evariste Ndayishimiye d’entendre leurs requêtes et d’agir étant donné que la majorité des propriétaires de ces motos-taxis ont contracté des crédits bancaires pour démarrer cette activité.

L’Afritextile serait-elle en train de tomber en faillite ?

Des inquiétudes sur leur avenir sont légion chez les employés de l’usine Afritextile, après les nouvelles mesures récemment prises par la direction générale. Alors que cette dernière a annoncé que ces mesures sont consécutives à la baisse de production, ces employés accusent cette direction générale d’avoir occasionné la situation actuelle à travers les magouilles qu’elle a perpétrées.

 Les équipes de travail ont dû changer leurs horaires de prestation au sein de l’usine Afritextile, selon les nouvelles directives de la direction générale. Certains employés ont été signifiés de rester à la maison durant un moment précis, tandis que d’autres prestent durant 8h seulement, de 7h30 jusqu’à 15h30, tel que l’a précisé le communiqué de la société Afritextile, rendu public le 07 octobre courant.

Les employés de cette société qui se sont confiés à la RPA disent craindre un licenciement qui pourrait suivre ces modifications. Ils indiquent également que : « La diminution des heures de prestation va occasionner la suppression de certains primes sur les heures supplémentaires. Ce qui va engendrer des difficultés pour nous à rembourser  les crédits collectifs dont les banques avaient accepté de nous donner, compte tenu de notre revenu total. Il nous sera très pénible  aussi de mener une vie normale puisque les revenus vont également baisser ».

La baisse de production avancée comme étant le motif des modifications survenues, est pour les employés de l’Afritextile une conséquence d’une mauvaise gouvernance faite par la direction générale. Ces employés affirment que les clients ont sensiblement diminué suite à une hausse des prix de produits de l’Afritextile, alors que leur qualité restait à désirer.

« Les peintures qu’on utilise sont de mauvaise qualité à telle enseigne que le vêtement perd vite sa couleur quand tu commences à le laver. Autre chose, les tissus importés sont de très mauvaise qualité. Tout cela a considérablement baissé la demande et c’est dû aux pratiques du directeur général qui profitent de l’achat des matières premières de mauvaise qualité pour détourner de l’argent », déplorent-ils, tout en précisant qu’ils assistent impuissamment à cette faillite puisqu’ils n’ont plus le droit de s’exprimer, étant donné que leur représentation a été supprimé.

La rédaction de la RPA a tenté de joindre Gilbert Niyonzima, le Directeur Général de l’Afritextile pour recueillir sa réaction, mais en vain.

Des administratifs impliqués dans la vente illégale de l’espace réservé au parking du marché de la zone Ndava

Les habitants de la commune Buganda, en province de Cibitoke, dénoncent l’attribution illégale des stands, par les responsables du marché de la zone Ndava, dans l’espace destiné au parking dudit marché. Cette population déplore également que les responsables de ce marché soient en train de vendre cette place en connivence avec les autorités locales.

 Les responsables du marché de la zone Ndava cités dans cette vente illégale sont le prénommé Lionel et la nommée Beatrice Tuyisabe. Les habitants de la commune Buganda, où se situe ledit marché, révèlent que ces individus, de mèche avec les autorités administratives, se sont arrogé le droit de donner des stands à des commerçants, moyennant de l’argent, dans la place réservée au parking.

« L’administrateur communal, le chef de zone, le chef de secteur ainsi que les responsables du marché sont actuellement en train de vendre des stands dans l’espace destiné au parking du marché. Ils vendent ces stands à 100.000 francs chacun ou même plus », témoigne ce citoyen. Il précise aussi que ces autorités en collaboration avec les Imbonerakure n’arrêtent pas de persécuter la population qui dénonce cette vente, et cela dans l’objectif de montrer  qu’ils font la pluie et le beau temps.

Cette population déplore que les responsables de ce marché semblent négliger les raisons à l’origine de l’aménagement de cette place. « Auparavant, le parking se trouvait sur la route. Mais, par après, on avait décidé de le délocaliser à cause des accidents de roulage pour le placer dans les enceintes du marché. Ça faisait maintenant plus de 5 ans que ce parking ce trouve en ce lieu. On s’était également convenu qu’aucune autre activité ne pouvait s’y dérouler », s’indignent nos sources qui ajoutent qu’à cause de cela, le marché connaît un désordre flagrant.

Les habitants de la commune Buganda demandent aux autorités habiletés de contrecarrer la vente des stands à cet endroit.  Signalons que, depuis des jours, la même population déplore également la vente des espaces publics qu’elle impute aux autorités locales.

Les administratifs de Rumonge pointés du doigt dans la spéculation sur les prix des produits Brarudi

Plaintes de certains habitants de la province Rumonge quant au non-respect des prix officiels des produits Brarudi qui s’observe dans cette localité. Même si l’administration provinciale avait ordonné à tous les commerçants, sans exception, de vendre leurs produits au prix officiel, ces habitants indiquent que cela n’a produit aucun effet.

 Certains habitants des communes  Rumonge, Buyengero et Burambi s’indignent du non-respect des prix des produits Brarudi qui se remarque chez eux. Les bières produites par la Brarudi se vendent à un prix majoré d’une somme qui varie de 500 à 1600 francs burundais.

« En commune de Rumonge, la grande bouteille d’Amstel s’achète entre  3000 et 3500 francs, en fonction des bars, tandis que la petite Amstel coûte soit 2200 ou 2000 francs. La grande bouteille de Primus est à 2000 francs. En commune de Buyengero, là où l’Amstel est vendu à un prix, disons abordable, il ne peut aller en dessous de 2500 francs. Pour ce qui est de la Primus  de 72 cl, le prix varie entre 1800 et 2300 francs. Une bouteille de Fanta ne s’achète jamais à un prix inférieur à 1000 francs », racontent les  habitant ces localités.  

En date du 22 septembre 2022, le gouverneur de la province de Rumonge a exigé à tous les vendeurs des produits Brarudi, y compris ceux ayant l’autorisation de majoration délivrée par le ministère du commerce, de respecter les prix officiels. Comme objectif, cette haute autorité provinciale avait déclaré vouloir lutter contre toute forme de spéculations.

Sur base de cette mesure du gouverneur, cet habitant de la commune de Burambi déplore ainsi l’inaction des administratifs communaux : « Il y a quelques jours, le gouverneur avait ordonné que les prix soient respectés partout. Il avait mis en garde que toute personne qui n’obtempéra pas, se verra sanctionnée. Ce qui nous sidère et nous attriste beaucoup, c’est qu’il y a des vendeurs qui ne respectent pas le prix au su et au vu des administratifs communaux, mais ces derniers ne réagissent pas ».

Ces habitants demandent donc au gouverneur de Rumonge de suivre de près la situation qui prévaut dans toutes les communes quant au respect des prix des produits Brarudi. A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de joindre en vain Consolateur Nitunga, gouverneur de la province de Rumonge, pour recueillir sa réaction.

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