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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Immixtion des administratifs de Mutimbuzi dans la gestion de la coopérative Kira.

Les riziculteurs de la colline de Kinyinya 3 de la zone de Rukaramu en commune de Mutimbuzi réunis au sein de la « Coopérative  Kira » dénoncent l’immixtion des autorités communales  dans la gestion et l’organisation de ladite coopérative. Deux  présidents de leur coopérative ont été suspendus en moins d’une année par ces autorités sans que les membres soient avisés.

L’autorité communale accusée de s’immiscer dans la gestion et l’organisation de la coopérative Kira est Emmanuel MIBURO, conseiller technique de l’administrateur de la commune de Mutimbuzi chargé du développement.

Selon les membres de ladite coopérative, ce dernier agit en complicité avec Siméon BUTOYI, administrateur de la commune de Mutimbuzi. «Nous, riziculteurs de la colline Kinyinya 3 en zone de Rukaramu, sommes en conflit ouvert avec le conseiller chargé du développement de la commune, le nommé Emmanuel MIBURO. Ce dernier nomme un président de la coopérative comme il veut et le  destitue comme il veut et cela pour ses propres intérêts  et en violation de la loi. Il s’arroge le droit de démettre  les responsables  de la coopérative sans consulter les riziculteurs. Il rédige des lettres et les donne à l’administrateur qui, à son tour, appose sa signature », révèle un des riziculteurs.

Dans une période de moins d’une année, trois présidents de la coopérative Kira ont été démis de leurs fonctions à travers différentes correspondances dont la RPA a pu se procurer  des copies. Pourtant, les membres de cette coopérative  affirment que le  président doit être élu  par l’assemblée générale pour  un mandat de 5 ans renouvelables plusieurs fois.

Entretemps, les présidents de cette coopérative qui ont été destitués sont entre autre Zénon Nzabampema limogé  au mois de décembre 2021. Son successeur, le nommé Elie mahangayiko alias Mbimbi a été  lui aussi démis de ses fonctions le 20 juillet 2022. Remplacé par son vice du nom de  Jean Bébéto Ntiyankundiye,, il a  été,  à son tour, suspendu le 31 août dernier.

Les membres de cette coopérative déplorent que le poste du président  est pour le moment vaquant et cela handicape leurs activités. «Ces gens s’étaient  mis ensemble pour se débrouiller  dans la vie. Mais, ils ne savent quoi faire car la coopérative  n’a pas pour le moment de responsable. Tous les riziculteurs se demandent  ce qui va suivre. Que les autorités habilitées s’impliquent pour trouver une solution à ce problème et que le nommé Emmanuel Miburo laisse la coopérative  s’organiser elle-même pour le bon déroulement de ses activités», suggère un notable du coin.

La rédaction de la RPA a tenté de joindre Siméon Butoyi, administrateur de la commune de Mutimbuzi, ainsi qu’Emmanuel Miburo,  son conseiller technique chargé du développement, mais ils sont restés injoignables.

Course au contrôle du conseil des notables collinaires par le Cndd- Fdd.

Les  candidats aux élections des notables collinaires de la commune de Ntega en province de Kirundo  se plaignent que les chefs de collines font tout pour les empêcher d’être sur la liste des candidats. Les chefs de collines voudraient  que les conseils des notables  collinaires soient exclusivement composés des membres du parti Cndd-Fdd.

Les collines dont les responsables usent  de tous leurs  moyens pour empêcher aux membres des autres partis politiques  de participer dans la prochaine compétition  sont celles de  Nkorwe, Kanabugiri, Kanyagu Sigu, Mukerwa, Gatare et Nyagatare   toutes de la   commune de Ntega. Selon la population, le parti Cndd- Fdd  voudrait voir  lui revenir tous les 15  places  du conseil collinaire de notables. « Dans les autres communes,  c’est  le même jeu qui se joue. Ceux qui se  retrouvent  sur la liste   sont  les membres du parti Cndd- Fdd. Ils sont désignés à partir des  différentes permanences de ce  parti. C’est tout simplement une discrimination   des autres partis politiques », révèle un témoin.

Cette discrimination est également signalée dans d’autres communes de  la province de Kirundo. « Ce phénomène s'observe dans différentes communes de la province de Kirundo. Les chefs collinaires qui sont chargés des inscriptions indiquent qu'ils ont été ordonnés  de n’enregistrer  que les membres du parti au pouvoir, le Cndd- Fdd.  Pour eux,   ils sont les seuls à avoir le  droit  de participer aux élections. Nous avons déjà constaté que le parti au pouvoir veut écarter les membres des autres partis politiques. On se demande comment ils vont jouer ce rôle de médiateur alors qu'ils n’ont pas été élus dans la transparence. Ils sont de la même formation politique, le Cndd- Fdd. Ce qui veut dire que cet organe s'inscrit dans le cadre des actes de discrimination qui caractérise ce parti », précise une source.

Les habitants  des collines concernées  demandent au ministre de la justice et à celui de l'intérieur  de suivre   ce processus pour en assurer la transparence

Refus aux membres du parti CNL d’être candidats aux élections des notables collinaires à Ngozi

Certains habitants des communes de Nyamurenza et Ngozi  en province de Ngozi qui voulaient faire partie des candidats des conseils des notables collinaires se plaignent des promesses non tenues par leurs administrateurs. Ces derniers leur avaient demandé de se rendre à leurs bureaux pour  une régularisation mais ils n’ont jamais été reçus.

11 des candidats aux élections des membres des conseils des notables collinaires    sont de 3 collines   de la commune de Nyamurenza et de 3 collines de la commune de Ngozi. Tous sont des membres du parti CNL.  Ces citoyens ont été privés de leurs droits de se faire élire par les chefs des collines. « Certains n’ont pas été inscrits  tout simplement parce qu’ils sont    membres du parti CNL. Sur la colline Shinge, il s’agit  de Jean NYABENDA, Aloys NIBOYE, François MANIMPA et Jean NGENDANDUMWE. Sur la colline Shoza, il s’agit de Tharcisse NTAHOMPAMAGAZE et Pierre BUCUMI. Sur la colline Masama, il s’agit d’Alexis NDABAHINYUJE,  Joseph NKENGUBURUNDI, Audace NDIKUMAGENGE, Athanase SINDAYIGAYA et Antoine MINANI. Ils n’ont pas tous  été inscrits  par les chefs des collines », précise notre source.

Mercredi dernier, les administratifs en commune Nyamurenza  avaient demandé à ces malheureux candidats de se rendre au bureau   communal pour être régularisés. Malheureusement, ils n’ont pas été reçus. « Mercredi dernier, ils  s’étaient  rendus   au bureau communal pour se faire régularisés. Le  secrétaire  communal leur a indiqué qu’il  devrait  d’abord en parler  au juge président du tribunal de résidence. Mais, il ne l’a pas fait. Pourtant,  les autres ont déjà débuté  la campagne. Ils font de la porte à porte », a ajouté notre source.

Pareille situation est raportée sur la colline Hina de la zone de Mivo en commune de Ngozi. Quatre membres du parti CNL se sont vus refuser le droit de figurer sur la liste des candidats. Il s’agit d’Edouard TOMBORA, Jean NTACONIMARIYE, Egide NSHIMIRIMANAM et Vital BARAKAMFITIYE.  Les administratifs en commune de Ngozi leur avaient, eux aussi, promis  la  régularisation. Mais, ils n’ont pas été reçus.

Ces  citoyens des deux communes  indiquent qu’ils sont victimes de leur appartenance politique. 

A ce sujet, la rédaction n’a pas pu joindre Césarie NIZIGIYIMANA, administrateur de la commune de  Nyamurenza, ainsi que Joseph Martin BUCUMI, administrateur de la commune Ngozi.

Les habitants de Gishingano craignent la spoliation du gouvernement

La décision du conseil des ministres d’exproprier les habitants de la colline Gishingano en zone de Rushubi de la province de Bujumbura inquiète les propriétaires. Ils  indiquent que le gouvernement n’a pas encore indemnisé les anciens propriétaires expropriés et craignent que leurs terres ne soient données aux autres personnes.

Après l’annonce du conseil des ministres selon laquelle le gouvernement va exproprier les habitants des localités de Remba et Karama de la zone de Rushubi en commune d’Isale de la province de Bujumbura sur une superficie de plus de 334 hectares, les propriétaires de ces terres sont très inquiets. Ils trouvent que ce projet du gouvernement ne vise que de s’accaparer de  leurs terres car ils n’ont pas été consultés. « Sachez qu’aucun membre du gouvernement n’est venu pour nous dire que le gouvernement a besoin de nos terres. Et voilà, ils viennent d’annoncer qu’ils vont prendre nos terres sans nous consulter. Or, la loi prévoit qu’avant la délocalisation et les indemnités il doit y avoir une réunion des parties prenantes. Actuellement, plusieurs questions restent sans réponses .A qui allons-nous nous  adresser ? Comment les choses vont- elles se poursuivre ? Où est ce que nous allons être délocalisés? Quel sera notre sort ? », se plaint un des propriétaires

Les propriétaires des terres s’étonnent que  le gouvernement veuille d’autres terres alors qu’il n’a pas encore indemnisé les anciens propriétaires des terrains où sont érigés les bureaux  de la présidence. « Nous, citoyens lambda, ne savons pas à quel saint se vouer car la question de nos terres prises par le gouvernement est devenue un casse-tête. C’est vraiment incompréhensible que l’Etat veuille d’autres terres de la colline Gishingano sur le même projet alors qu’il n’a pas encore indemnisé les propriétaires des terres déjà prises.Ca fait plus de 10 ans que nous attendons nos indemnités des terres de la localité de Gasenyi. Qu’il finisse d’abord avec les indemnités de Gasenyi pour poursuivre avec celles de Gishingano », lance- t- il.

Les anciens et les nouveaux propriétaires  des terres ont tous peur d’être spoliés de leurs terres afin qu’elles soient données aux autres personnes. « Vu la période de 13 ans qui vient de se passer sans nous donner nos indemnités, nous craignons que le motif avancé d’intérêts publics ne soit un mensonge. Ça serait plutôt un plan de nous délocaliser pour que nos terres soient données aux autres. Nous avons vraiment peur », conclut- il.

Ces propriétaires de terres demandent au président de la République d’intervenir pour qu’ils ne soient pas spoliés au vu et au su de tout le monde.

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