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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Rutana: Les indemnités créent des divisions au sein des employés de l’hôpital Gihofi

Rutana: Les indemnités créent des divisions au sein des employés de l’hôpital Gihofi

Certains employés de l’hôpital Gihofi situé en province Rutana  dénoncent des inégalités  dans l’octroi des indemnités. Accomplissant pourtant les mêmes tâches, ces employés déplorent  le fait que les nouveaux recrus sont mieux traités plus que les anciens.

Les membres du personnel de l’hôpital de Gihofi, qui s’indignent sont constitués des employés les plus expérimentés. Ils indiquent que les indemnités, en l’occurrence celles de logement et de déplacement qu’ils perçoivent, sont inférieures à celles perçues par les employés les moins anciens : ‘’Les employés recrutés à partir de  2017  reçoivent des indemnités égales à 60% de leur salaire de base. Même ceux recrutés cette année 2023 perçoivent  60% de leur salaire de base comme indemnités ‘’, témoigne l’un des anciens employés de cet hôpital situé dans le sud-est du pays.

Ces  anciens employés  bénéficient eux des indemnités forfaitaires et ces dernières sont inférieures aux indemnités perçues par les autres. ‘’ Nous n’avons  jamais su sur quels critères ils se sont basés’’,  déplorent nos sources.

Ces employés lésés de l’hôpital de Gihofi demandent qu’ils soient traités comme les autres. Si les indemnités à donner sont considérées comme forfaitaires, les employés d’une même catégorie devraient en principe recevoir des montants égaux, estiment-ils.

Claver Ndayikengurukiye, médecin directeur de l’hôpital de Gihofi n’a pas encore donné son commentaire.

Marangara: La population  veut de la lumière sur l’usage des sommes collectées

Marangara: La population veut de la lumière sur l’usage des sommes collectées

La population  de la commune  Marangara en province Ngozi demande des éclaircissements sur  l’usage d’une somme de 2000  francs burundais  qu’ils ont été exigés de contribuer pour l’achat d’un camion de la commune. Le camion  n’a pas encore été acheté  et après plusieurs  mois d’attente pour que ce projet soit réalisé, cette population n’a pas droit de demander quoi que ce soit sur cet argent.

 Cette contribution de deux mille francs burundais exigée à tout ménage de la commune Marangara a été collectée depuis le mois de décembre 2022. Au départ, l’administrateur communal faisait savoir à la population que ladite contribution est destinée à l’achat d’un camion qui va être utilisé dans le transport du gravier et autres matériaux de construction dans le but de développer la commune. La commune a même octroyé à chaque ménage un reçu attestant qu’il a contribué. Malheureusement,  la population de Marangara indique qu’elle ne sait pas en quoi leur argent a été utilisé.  ‘’C’est l’administrateur qui a donné  l’ordre de collecter cette contribution. Mais jusqu’à présent, après plus de six mois, lorsque nous  demandons  l’évolution du  projet nous ne recevons aucune réponse.’’ Explique un habitant de Marangara.

Alors que les habitants de cette commune du nord du pays aimeraient savoir le sort réservé aux sommes collectées, nos sources sur place indiquent qu’aucune personne dans cette commune n'a le droit de demander quoi que ce soit sur l’usage de cette contribution. Selon nos sources, celui qui ose  le demander est mal vu par l’administration. Cette dernière  ne s’est pas encore exprimée sur cette situation.

Gitega : Des dizaines de familles réclament une indemnisation pour leurs parcelles cédées à la construction de routes

Gitega : Des dizaines de familles réclament une indemnisation pour leurs parcelles cédées à la construction de routes

Les propriétaires des maisons  des collines Birohe et Ceru  de la commune Gitega en province Gitega qui ont été détruites  dans le but d’élargir les routes passant par ces collines, réclament une indemnisation. Alors que la construction de ces routes a commencé il y a un mois, les propriétaires de ces maisons n’ont reçu même une pièce.

Depuis environ deux mois, certaines maisons des collines Birohe et Ceru sont en train d’être détruites pour céder la place à la construction de deux  routes qui passent sur les deux collines. Les propriétaires de ces maisons  qui avoisinent une cinquantaine, se plaignent que quand ils réclament une indemnisation, l’administration communale  leur  répond  qu’ils ont contribué dans les travaux de développement.

Ces propriétaires de maisons  précisent qu’ils ne sont pas contre le développement mais qu’ils ont droit à une indemnisation. A part que certaines de ces maisons qui ont été détruites étaient utilisées dans les activités génératrices de revenus, des revenus  qu’ils ne reçoivent plus  en conséquence, ces propriétaires de maisons précisent aussi qu’ils avaient  engagé beaucoup d’argent pour avoir  ces parcelles et maisons détruites.

Les travaux de réhabilitations des deux routes qui passent sur les collines de Birohe et Ceru ont débuté depuis plus d’un mois.

L’administrateur de Gitega, Dr Jacques Nduwimana, n’a pas encore donné son commentaire.

Stade FFB: Gitega  résilie le contrat avec Toyota Burundi

Stade FFB: Gitega résilie le contrat avec Toyota Burundi

Le gouvernement du Burundi a décidé d’annuler le contrat de vente de l’espace qui abritait le stade de la Fédération de Football de Bujumbura. Dix ans après la vente, la société Toyota  Burundi n’a pas honoré ses engagements. Le gouvernement l’exige de remettre l’espace dans l’état où il se trouvait au moment de la vente.

La décision d’annuler ce contrat liant la société Toyota Burundi et le gouvernement du Burundi a été prise lors du conseil des ministres du 18 Octobre. Selon le conseil des ministres, Toyota Burundi a causé plusieurs pertes et dommages à l’Etat du Burundi. ’’Le coût des constructions démolies, les entrées du stade, des préjudices en termes de recettes fiscales et non fiscales, les consommations en eau non facturées.’’ A énuméré le porte-parole du gouvernement, Prosper Ntahorwamiye.

Pour le conseil des ministres, le seul objectif de  la société Toyota, qui s’était engagée à construire un grand complexe moderne endéans 3 ans, était la destruction et le pillage de certains matériaux de ce stade.

Le terrain de football devenu dépotoir

Situé en plein centre-ville de Bujumbura, l’espace qui abritait le stade de la Fédération de  Football de Bujumbura FFB,  est aujourd’hui clôturé à l’aide des tôles. Des tôles qui pourrissent pour la plupart. A l’intérieur, on dirait une aire protégée avec de gros arbres  et herbes. L’espace a été également transformé en dépotoir et  latrine publics. Les passants déplorent que l’espace pourrait été le refuge  des certains animaux et  malfaiteurs.

’C’est un des espaces oublié. C’est une véritable forêt. Il peut donc servir de cachette pour les malfaiteurs et  enfants de la rue qui en ont toujours   fait un lieu de repli en cas de forfait.’’ Regrette un des habitants de la capitale Bujumbura.

En 2013, le gouvernement burundais a vendu cet espace à la société Toyota Burundi. Le contrat de vente  a été signé le 8 février 2013. Le prix d’achat était de plus de 4 milliards, Il était prévu que Toyota Burundi  y érige un hôtel  qui devrait comprendre  deux tours jumelles de 15 niveaux chacune. Le complexe allait également avoir  une salle de conférence aux normes internationales, un parking souterrain d’une capacité de 500 véhicules et un parking réservé au transport en commun. Dix ans après  rien n’a été fait.

Le gouvernement du Burundi a demandé à la société Toyota Burundi de remettre l’espace dans l’état où il se trouvait à la vente.

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