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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Muramvya: Les contractuels de l’hôpital de Kiganda  mécontents de leur traitement

Muramvya: Les contractuels de l’hôpital de Kiganda mécontents de leur traitement

Les travailleurs contractuels  de l’hôpital de Kiganda  en  province  Muramvya (centre du pays)  réclament la mise en application de la nouvelle politique salariale et le déblocage administratif.  Ils ne bénéficient  pas encore  de leurs annales  malgré le feu vert donné par le ministre de la fonction publique au mois de mai 2023.

 

L’hôpital de Kiganda emploie une trentaine de  travailleurs contractuels. Ceux-ci  déplorent qu’aucun d’eux  n’a bénéficié des annales depuis l’embauchement des travailleurs contractuels  par cet hôpital.

 ‘’Nous voudrions que vous nous aidiez à demander au directeur de l’hôpital de Kiganda et  à la responsable administrative  et financière,  pourquoi ils ont refusé de passer au déblocage administratif. Depuis que l’hôpital a engagé des contractuels en 2010, aucun d’eux n’a eu ces annales.’’ Déplore un des employés contractuels de l’hôpital  Kiganda.

En plus de ces annales, ces contractuels de l’hôpital de Kiganda  demandent d’être payés en considération de  leur niveau d’étude  et de leur ancienneté.

‘’Nous demandons aussi  que  la nouvelle politique salariale soit  appliquée. A chaque fois que nous réclamons cela, ils nous disent   qu’ils attendent l’ordre du ministre de la santé. Pourtant, nous savons que depuis le mois de mai cette année 2023, le même ministre  a  donné l’ordre aux directeurs provinciaux de la santé  de nous traiter comme d’autres fonctionnaires, nous payer sur base de nos  diplômes et  anciennetés.’’ Ajoute la même source.         

Libère Nahumuremyi, directeur de l’hôpital de Kiganda n’a pas encore réagi aux lamentations  de ses employés.           

      

GITEGA : Les veilleurs du centre multidimensionnel impayés depuis plus de trois ans

GITEGA : Les veilleurs du centre multidimensionnel impayés depuis plus de trois ans

Les gardiens  du centre multidimensionnel de Gitega réclament les salaires  de trois ans et 7 mois. Des réclamations  ont été déjà  faites  à plusieurs reprises auprès du ministère des droits de l’homme, de la solidarité nationale et de la promotion du genre sans aucune suite favorable.

Ce centre multidimensionnel de Gitega fut appelé centre de développement familial et est sous la tutelle du ministère des droits de l’homme, de la solidarité nationale et de la promotion du genre. Ce centre fonctionnait comme un hôtel et offrait de multiples services notamment l’accueil des conférenciers, la restauration et l’hébergement des visiteurs.  

Selon les informations recueillies auprès de ses anciens employés, le centre multidimensionnel de Gitega est tombé en faillite à cause de l’émergence de beaux  hôtels dans la ville de Gitega, la capitale politique.

Depuis lors, ce centre a commencé à perdre petit à petit sa clientèle jusqu’à ce qu’il soit incapable de payer son personnel. La pandémie Covid 19 a aggravé la situation car, le centre  a été transformé en centre d’isolement pour des gens testés positifs au corona virus. C’est ainsi que certains de ses  employés ont décidé de plier bagages sauf  trois sentinelles.

‘’ Les autres employés sont partis sauf les trois sentinelles qui  sont obligés de rester craignant d’éventuels bandits qui pourraient  voler le matériel qui s’y trouve’’, explique un des anciens employés du centre qui ajoute que ‘’C’est triste d’entendre que le ministère de tutelle aide les gens en difficulté oubliant ses employés toujours au service et qui ne sont pas rémunérés depuis maintenant 3ans et 7 mois.’’

Selon toujours les anciens employés du centre multidimensionnel de Gitega (centre du pays), leurs trois anciens collègues ont présenté leurs cas  au gouverneur de la province de Gitega ainsi qu’à la ministre de la solidarité nationale et des affaires sociales mais n’ont eu aucune suite. Jusqu’à ce 08 août 2023, les deux autorités Imelde Sabushimike, ministre de la solidarité nationale et Venant Manirambona, gouverneur de Gitega  ne s’étaient pas encore exprimées sur le dossier.

En poste à ce centre, les trois sentinelles se nourrissent difficilement. Selon des sources locales, ils doivent attendre que leurs familles  ou amis  leur apportent à manger.

 

Des années de service perdus pour un changement d’employeur

Des années de service perdus pour un changement d’employeur

Les employés du ministère de l’agriculture et de l’élevage continuent de réclamer leur régularisation par rapport aux arriérés liés à l’ancienneté. Plus de 400 employés viennent de partir à la retraite, alors que nombreux parmi eux n’ont toujours pas été régularisés. L’Etat   considère  qu’ils ont commencé le travail en 2014, l’année de migration au sein du ministère de la fonction publique, alors qu’ils travaillent pour l’Etat depuis plusieurs années.

Depuis 2014, tout le personnel du  ministère de l’agriculture et de l’élevage a été migré  au ministère de la fonction publique et soumis au  budget extraordinaire d’investissement dit BEI.   L’on distingue aujourd’hui trois catégories d’employés. Ceux qui étaient à ce ministère bien avant cette migration, ceux qui ont été  acceptés à ce ministère en provenance du ministère  en charge de l’éducation  et ceux qui ont directement été recrutés par la fonction publique

Parmi le  personnel  venu de l’enseignement,  certains ont gardé leurs numéros matricules  et d’autres se sont vus octroyés de nouveaux numéros matricules. Ces derniers,  plus nombreux n’ont jamais été régularisés par rapport au nombre d’années qu’ils avaient déjà presté pour l’Etat avant le changement d’employeurs. Les deux autres catégories de personnel n’ont pas ce problème.

’On nous a mis à la disposition du ministère  de la fonction publique en 2014. Ce qui est dramatique, c’est qu’ils considèrent que nous avons commencé à travailler cette année 2014’’, indique un de ces  employés.

Ce personnel du ministère de l’agriculture et de l’élevage dit avoir commencé les réclamations en 2018. Trois ministères concernés par la question à savoir les ministères des finances, de la fonction publique et celui de l’agriculture et de l’élevage n’ont pas encore pu mettre sur pieds une commission technique tripartite pour résoudre  leur question. Pourtant, le ministre des finances avait, au mois d’avril cette année 2023, demandé à ses deux collègues de désigner les membres de la commission ; une requête sans réponse jusque-là.

Au mois de juin  cette année 2023, 418 employés ont été envoyés à la retraite, et sont composés en grande partie par des employés qui n’ont jamais été régularisés.           

Les employés concernés demandent au gouvernement  de les régulariser avant de les envoyer à la retraite car ils toucheraient  une pension minime comparée  à celle qu’ils devaient touchés une fois calculée correctement, en  prenant en considération  toutes les années passées au service du pays.

 

 

Ruyigi : Les responsables de l’hôpital  Kinyinya accusés d’abus de pouvoir

Ruyigi : Les responsables de l’hôpital Kinyinya accusés d’abus de pouvoir

Les employés de l’hôpital de la commune Kinyinya en province Ruyigi se plaignent d’être maltraités par les responsables de cet hôpital. Ces derniers font des retraits sur les primes de leurs employés sans leurs consentements. Des retraits  dits  pour le développement de la commune Kinyinya.

 

Le médecin directeur de l’hôpital de Kinyinya et le gestionnaire de cet hôpital, qui est aussi le secrétaire général du parti au pouvoir CNDD-FDD en commune Kinyinya,  sont les deux responsables pointés du doigt par les employés de cet hôpital. Ce sont les  deux qui décident de retenir des sommes sur leurs primes sans leur consentement, dénoncent des employés de cet établissement sanitaire de la province Ruyigi  située à l’est du Burundi.

Notre source à cet hôpital révèle qu’ils peuvent retirer une somme de 20 mille francs sur leurs primes en disant que c’est pour différentes contributions. ‘’ A la fin du mois, quand l'hôpital a enregistré des bénéfices, l'excédent est attribué aux employés sous forme de primes. Mais nous  ne recevons pas le montant pour lequel nous avons signé. Ils viennent nous dire qu'ils ont soustrait une somme de 10 mille ou 20 mille francs pour contribuer  au  développement de la commune ou encore au parti CNDD-FDD’’, précise notre source.

Ces employés de l’hôpital de la commune Kinyinya  reprochent à leurs responsables  d’abuser de leur pouvoir pour les extorquer de l’argent. ‘’Comment osent-ils  exiger des contributions pour le développement de la commune alors que les employés le font d'une manière légale. Ils paient des taxes sur leurs salaires. C'est vraiment incroyable’’, s’indigne notre source.

Ainsi, les employés de cet hôpital demandent au ministère de la santé de suivre de près leur problème pour qu’ils soient rétablis dans leurs droits et qu’ils perçoivent la totalité de leurs primes.

 

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