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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Guéguerre au sein de Pona Pharmaceutical

Les responsables de la Société Pona Pharmaceutical sont dans une tourmente administrative après le scandale de fabrication et de commercialisation des stupéfiants. Actuellement, ils sont à couteaux tirés et bloquent le fonctionnement de la société.

La fabrication des produits douteux et la gestion mafieuse sont entre autre les défis auxquels est confrontée la société Pona Pharmaceutical. Depuis bientôt 1 mois, cette société est paralysée par non seulement des problèmes d'ordre financier mais aussi les responsables au plus haut niveau ne s'entendent plus sur les mécanismes de gestion.

En date du 18 juillet de cette année, le vice-président du conseil d'administration de Pona pharmaceutical, Martin Majambere a improvisé une réunion du conseil au cours de laquelle il a destitué l'actuel Directeur Général, Emmanuel Bamenyekanye et a procédé à son remplacement par un nouveau Directeur Général dont l'identité n'est pas encore claire. Dans la foulée, le président du conseil, Elie Ntihagowumwe a annulé les décisions de son adjoint qu'il a qualifiées d'irrégulières.

Actuellement, la société aurait deux directeurs généraux qui se disputent le droit de signature. Une situation qui paralyse la société et pénalise le personnel.

Des sources internes pointent du doigt Prosper HAKIZIMANA alias Gisiga, un des actionnaires qui a déjà été accusé d'exploiter la société à des fins mafieuses. Début 202, le nommé Gisiga avait entrainé la société dans la fabrication et la commercialisation des stupéfiants. Suite à des pressions internationales, lui et l'ancien Directeur Général, le Kenyan Nyamuthe, avaient séjourné temporairement en prison avant d'être mystérieusement sortis de prison.

Un cadre de Pona Pharmaceuticals craint la volonté de l'homme d'affaires, Gisiga, de vouloir impliquer à nouveau la société dans ses affaires mafieuses. A ce propos, une réunion urgente des actionnaires aurait été tenue ce mardi (à suivre).

Le torchon brûle au sein du conseil d'administration de la société Pona Pharmaceutical

La Société Pona Pharmaceutical est fermée depuis bientôt deux semaines après un mois de chômage technique imposé à tout le personnel. D'après une source interne, des conflits de gestion au sommet de la société sont à l'origine de la crise qui secoue l'entreprise. Un des actionnaires, Prosper HAKIZIMANA dit Gisiga, déjà impliqué dans un commerce des stupéfiants serait au centre de la crise.

Depuis le 18 juillet, les portes de Pona Pharmaceutical sont fermées. À l'origine, un bras de fer entre les actionnaires et la direction générale.

Selon une source interne au sein de l'entreprise, le Directeur général de la société, Emmanuel BAMENYEKANYE a décidé, fin juin, un chômage technique en attendant l'arrivée des matières premières. Une décision contestée par un groupe d'actionnaires représentés par l'homme d'affaires controversé, Prosper HAKIZIMANA alias Gisiga.

Selon toujours notre source, le bloc contestataire a ordonné au vice- président du conseil d'administration de Pona Pharmaceutical, Martin MAJAMBERE, de tenir une réunion du conseil d'administration pour destituer l'actuel directeur général, Emmanuel Bamenyekanye. Une décision immédiatement annulée par le président du conseil d'administration, Elie NTIHAGOWUMWE, comme le stipule un document consulté par la RPA.

D'après un cadre de la société, cette situation prend en otage le personnel d'une soixantaine de personnes qui, depuis le chômage technique intervenu fin juin, n'a plus droit à aucune allocation. L'entreprise semble paralysée car la société semble avoir désormais deux directeurs généraux.

A propos de ce bras de fer, la rédaction a essayé de joindre le président du conseil d'administration, Elie NTIHAGOWUMWE, mais sans succès.

Il y a une année, cette société avait été secouée par un scandale de fabrication et commercialisation des stupéfiants à base d'éphédrine. L'actionnaire, Prosper HAKIZIMANA alias Gisiga, et l'ancien directeur général Joseph Nyamuthe avaient été temporairement arrêtés et emprisonnés à la prison Centrale de Rumonge avant que leurs parrains au sommet de l'état n’étouffent cette affaire dans des circonstances mystérieuses.

Les anciens combattants handicapés demandent une ordonnance d’application d’un décret présidentiel vieux de 8 mois.

Les anciens combattants handicapés demandent au ministre de la défense de sortir une ordonnance portant modalités pour bénéficier de l’aide auprès du gouvernement. Le décret présidentiel qui donne droit aux anciens combattants de bénéficier de cette aide totalise 8 mois depuis sa signature mais ne peut pas être appliqué sans une ordonnance ministérielle pour définir les modalités d’application.

Le décret présidentiel portant statut des anciens combattants date du 18  novembre 2021. Ce décret réserve à tout ancien combattant handicapé différents avantages.

Au chapitre 3 de ce décret en son article 11,  parmi ce que doit bénéficier un ancien combattant figure entre autre une formation professionnelle compatible à son handicap, une pension d’invalidité équivalente au salaire brut de son grade, des appareils orthopédiques telles que des prothèses ou orthèses,  des appareils de mobilités tels qu’une chaise roulante, des béquilles et autres. Dans le même article, un ancien combattant a droit à un logement adapté à son invalidité et dont il peut disposer de son vivant et qui devient la propriété de ses ayants droits en cas de décès, une prise en charge médicale et orthopédique dans les structures sanitaires publiques ou privées ou à son domicile, une subvention en eau et un appui juridique pour défendre ses droits en cas de besoin.

Toutefois, ces anciens combattants ne peuvent rien bénéficier avant la sortie d’une ordonnance ministérielle qui détermine les modalités d’application de ce décret.

Ces anciens combattants totalisent 8 mois à demander au ministre de la défense de sortir cette ordonnance mais en vain comme l’indique cet ancien combattant. « On nous a demandé d’attendre l’issu de la commission en place qui étudie les modalités d’application avant de sortir l’ordonnance ministérielle qui accompagne ce décret du président afin que ces avantages commencent avec le nouveau budget. Mais jusque-là, le mois de juillet a touché à sa fin. On ne sait pas où en est le processus ».

Les anciens combattants demandent au ministre de la défense de signer cette ordonnance afin qu’ils puissent bénéficier de tous ces avantages.

Les anciens combattants qui ne vivent pas sur les chefs-lieux ne bénéficient ni de la ration alimentaire  ni des soins de santé.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre Floribert BIYEREKE, porte-parole du ministère de la défense nationale et des anciens combattants, pour de plus amples éclaircissements.

Des contributions forcées décriées à Mpanda.

Les habitants de la colline Kanenga de la commune de Mpanda en province de Bubanza s’insurgent contre les contributions forcées destinées à la construction d’une permanence du parti CNDD-FDD. Collectées par les responsables de ce parti au niveau collinaire ainsi que les jeunes imbonerakure dudit parti, les habitants de la place demandent à l’administration de mettre fin à cette persécution vu que ce genre de contributions ne devrait concerner que les seuls membres du parti au pouvoir.

Un groupe de personnes issues du comité exécutif du parti CNDD-FDD sur la colline Kanenga a été mis en place pour s’occuper de la collecte forcée de ces contributions. A la tête de ce groupe se trouve le responsable collinaire dudit parti. Selon nos sources, ils font  de la porte à porte de jour comme de nuit comme en témoigne cet habitant de la place. « Ce groupe est constitué de 5 personnes. Il s’agit de Jean-Luc NIZIGAMA, responsable du parti CNDD-FDD au niveau collinaire, le nommé Jean Paul, un certain Evariste BANGIRIMANA chargé du développement au sein du parti, le nommé Michel, responsable des jeunes imbonerakure ainsi que le secrétaire du parti nommé Ernest BIKORIMANA ».

A part ce forcing, ces habitants regrettent qu’au lieu de les mobiliser pour réhabiliter le bureau collinaire ainsi que les salles de classes qui n’ont plus de toitures, on les contraint à contribuer pour la permanence d’un parti dont ils ne sont même pas membres. « C’est incompréhensible qu’ils soient préoccupés par la construction de la permanence du parti alors que la colline vient de passer plus de 3 ans sans bureau. Et c’est sans parler de plusieurs salles de classes qui ont été complètement détruitestandisque d’autres ont vu leurs tôles emportés par les pluies. Plus grave encore, on ne nous a pas consultés avant de procéder à cette collecte. Si vous ne vous acquittez pas de cette contribution, on vous laisse une quittance qui porte le sceau du parti », ajoute- t- il.

Pour s’assurer que personne ne se désiste, des imbonerakure sont toujours présents lors de ces collectes afin d’ôter l’envie à quiconque aurait l’intention de s’y refuser. Des fois, soulignent nos sources, certains habitants se font même passés à tabac.  « S’il s’avère nécessaire, ils viennent accompagnés par des imbonerakure. Celui qui refuse de donner sa part de contribution est alors ligoté, puis tabassé par cette milice. Nous demandons alors que ces collectes cessent car non seulement cela ne devrait pas se faire pendant les heures de la nuit mais aussi ça devrait uniquement concerner les membres du parti au pouvoir », conclut- il.

A propos de ces lamentations de ces habitants de la commune de Mpanda, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre les autorités administratives pour de plus amples éclaircissements.

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